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Le château de Creully est un édifice construit entre les XIe et XVIIe siècles à Creully dans le Calvados.
Il connut tout au long des siècles de multiples transformations et aménagements.
Vers 1050 : le château ne ressemble pas à une forteresse défensive, mais plus à un grand domaine agricole.
Son architecture ressemble à celle de l'église de Creully car ces deux monuments sont de la même période.
Vers 1360 pendant la Guerre de Cent Ans, le château de Creully se modifie en place forte.
Au cours de cette période, son architecture va subir des démolitions et reconstructions à chaque occupation anglaise ou française.
La tour carrée est surélevée au XIVe siècle
Construction de la tour de guet au XVe siècle
Apparition du pont-levis devant l’entrée du donjon, qui sera détruit plus tard (XVIe et XVIIe siècles).
Fortification de la façade et destruction d’autres bâtiments susceptibles de mettre en danger les habitants en étant assiégés (écuries, entrepôts, cuisines extérieures)
Quand finit la guerre, vers 1450, le château retourne aux mains du baron de Creully. Le château est ensuite démoli sur ordre de Louis XI en 1461, par simple jalousie. Une légende dit qu'en 1471, Louis XI, de passage à Creully autorise sa reconstruction pour remercier les Creullois de leur accueil chaleureux.
Aux XVIe et XVIIe siècles, les barons l’aménagent
Comblement du fossé intérieur et destruction du pont-levis
Construction de la tourelle Renaissance et des grandes fenêtres sur la façade "période de paix"
Les communs qui sont d’anciennes écuries datent du XVIIe siècle
Vingt-deux barons de la même famille vont se succéder dans le château de 1035 à 1682.
En 1682, le dernier baron de Creully, Antoine V de Sillans, trop endetté, vend son château à Colbert, ministre de Louis XIV, qui meurt l'année suivante sans l'habiter.
De 1682 à 1789, occupation des lieux par la descendance de Colbert. À la Révolution, le domaine sera confisqué et vendu à différents riches propriétaires terriens.
À partir du 7 juin 1944, la tour carrée abrita peu de temps l'émetteur relais de la BBC, d'où furent diffusées les nouvelles de la bataille de Normandie. Pendant la bataille de Normandie, en juin 1944, le général Montgomery installa sa roulotte-quartier général, camouflée sous des meules de paille, dans le parc du château de Creullet, en face du château de Creully. En 1946 la commune de Creully en devient propriétaire. Il est toujours propriété de la commune. Il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis juin 2004.
Le château abrite de grandes salles qui servent de nos jours pour différentes manifestations : mariages, concerts, congrès, expositions.
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Chanson d'automne
Sur le gazon déverdi, passent – comme un troupeau d’oiseaux chimériques – les feuilles pourprées, les feuilles d’or.
Emportés par le vent qui les fait tourbillonner éperdûment. –
Sur le gazon déverdi, passent les feuilles pourprées, les feuilles d’or. –
Elles se sont parées – les tristes mortes – avec une suprême et navrante coquetterie,
Elles se sont parées avec des tons de corail, avec des tons de roses, avec des tons de lèvres ;
Elles se sont parées avec des tons d’ambre et de topaze.
Emportées par le vent qui les fait tourbillonner éperdûment,
Elles passent avec un bruit chuchoteur et plein de souvenirs.
Les platanes tendent leurs longs bras vers le soleil disparu.
Le ciel morose pleure et regrette les chansons des rossignols ;
Le ciel morose pleure et regrette les féeries des rosiers et les fiançailles des papillons ;
Le ciel morose pleure et regrette toutes les splendeurs saccagées.
Tandis que le vent, comme un épileptique, mène dans la cheminée l’hivernal orchestre,
Sonnant le glas pour les violettes mortes et pour les fougères,
Célébrant les funérailles des gardénias et des chèvrefeuilles ;
Tandis que derrière la vitre embuée les écriteaux et les contrevents dansent une fantastique sarabande,
Narguant les chères extases défuntes,
Et les serments d’amour – oubliés.
14 décembre 1882
Marie Krysinska, Rythmes pittoresques, 1890
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Pour découvrir ce minuscule village d'Île-de-France, rien de plus simple : en suivant le mince cours d'eau de la Renarde, laissez-vous guider vers la superbe et monumentale église gothique, de jolies maisons anciennes se nichent tout autour.
La légende veut que, au VII e siècle, Sulpice le Pieux ressuscite un enfant qui venait de se noyer dans la rivière, alors qu'il passait près du village de Favières. Ce miracle attira tant de pèlerins qu'au XII e siècle une première église fut élevée pour les accueillir, tandis que le village devenait Saint-Sulpice-de-Favières.
En 1250, c'est l'actuel sanctuaire, plus imposant encore, qui remplaça l'église primitive....L'église, orientée au nord-est, est construite selon un plan longitudinal sans transept et avec un chevet à trois pans coupés. L'édifice est divisé en trois vaisseaux, un central et deux bas-côtés, et six travées. Présence de bâtiments annexes au nord, dont une chapelle.
Élévation extérieure :
La façade à pignon est percée, au centre, par un portail surmonté d'un tympan sculpté inscrit dans un grand arc brisé à trois niveaux lui-même inscrit dans un gable dont le haut a disparu. Ce grand portail est encadré par deux autres et encadré par deux contreforts.
Au nord et au sud, la façade a deux niveaux d'élévation. Elle est à chaque fois percée d'un petit portail à voussures en arc brisé et surmonté d'une large baie en arc brisé composée de lancettes et d'une petite rose.
Des contreforts d'angle viennent renforcer la façade.La tour-clocher est engagée dans le bas-côté nord. Elle est percée de longues baies géminées en plein cintre et est soutenue par des contreforts d'angle. Elle est couverte d'un toit en bâtière sur lequel se situe une croix de faîtage.
Le vaisseau central et le chœur sont couverts également couverts d'un toit en bâtière alors que les bas-côtés et la chapelle ont une toiture en appentis.
Les façades latérales sont percées de baies à lancettes inscrites dans un arc brisé alternant avec des contreforts.
Le chevet a trois niveaux d'élévation constitués de baies à lancettes alternant avec des contreforts. Deux arc-boutants sont en soutien au nord et au sud.Élévation intérieure :
Le vaisseau central présente deux niveaux d'élévation. Tout d'abord, de grandes arcades en arc brisé retombant sur des piles marquent les travées. Elles sont surmontées d'un mur plein.
Les bas-côtés et le chœur sont voûtés d'ogives alors que le vaisseau central est couvert d'une voûte en berceau lambrissé à charpente apparente.
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Peder Mørk Mønsted (Peder Mork Monsted) (né le 10 décembre 1859 à Grenå - mort le 20 juin 1941 à Fredensborg) est un peintre réaliste danois. Dans l'histoire de l'art, il est considéré comme l'un des plus célèbres peintres paysagistes du tournant du XXe siècle.
Fils d'un riche armateur du Jutland, Peder Mønsted suit très jeune les cours de l'école d'art de Aarhus, puis entre, en 1875, à l'Académie royale des beaux-arts du Danemark. En 1882, il se rend à Rome puis à Capri, où la lumière méditerranéenne et l'éclat des couleurs l'impressionnent. Quelques mois plus tard, il se rend à Paris où il travaille jusqu'en 1883 dans l'atelier de William Adolphe Bouguereau.
En Italie, il visite entre autres Venise, le lac de Garde et Ravello, en France, Paris et Monte-Carlo. En Suisse, il se rend à plusieurs reprises durant l'hiver en Engadine et à la belle saison sur les rives du lac Léman.
En 1889, il se rend en Algérie. Trois ans plus tard, il visite la Grèce, où en 1892 il est l'invité de la famille royale pendant un semestre. Il peint aussi les pyramides en Égypte, puis en Espagne la ville andalouse de Cadix.
De ses voyages Peder Mønsted rapporte de nombreux croquis qu'il utilise dans son atelier pour peindre des toiles qui participent à de grandes expositions internationales. Dès 1874, il expose régulièrement à Copenhague, mais aussi à Lübeck et Paris. Avant 1900, Peder Mønsted est déjà célèbre en Allemagne pour ses paysages, qu'il a présentés aux expositions d'art de Berlin et au Palais des glaces de Munich.
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Jean Hélion, de son vrai nom « Jean Bichier », est un peintre français figuratif, né le 21 avril 1904 à Couterne et mort le 27 octobre 1987 à Paris.
Enfant, le jeune Jean habite à proximité du front de la Première Guerre mondiale, à Amiens. Il fait des études de préparateur en pharmacie à Lille, puis de chimie, en 1920, à l’Institut industriel du Nord (aujourd’hui École centrale de Lille), mais devient dessinateur en architecture à Paris.
Dans les années 1920, il se lance dans la peinture, avec une tendance géométrique, aux côtés de Piet Mondrian, de Fernand Léger et de Theo van Doesburg. Rapidement il s’oriente vers une abstraction qui privilégie le volume, le rythme et le mouvement. Dès 1925, le collectionneur Georges Bine lui permet de s’y consacrer à plein temps.
À partir de 1927, Hélion participe à la revue artistique L’Acte et propose des analyses et des synthèses aux principales revues européennes. L’année suivante, il expose au salon des Indépendants. De nature avenante, il s’intègre au cercle des « artistes de Montparnasse ».
À la fin des années 1930, il commence à souligner les contours, notamment ceux des têtes à la manière de Jean Arp. D’abord tenté par le communisme, comme le sont un certain nombre d’artistes de l’époque, il fait un voyage en Union soviétique, d’où il revient désabusé, puis part visiter les États-Unis. Il y découvre la force et la violence du capitalisme, mais parvient à s’installer à New York.
En 1939, Hélion s’approche techniquement de la figuration avec son tableau "La Figure tombée", à contre-courant de tous ses confrères. Il décide de revenir en France en 1940.
Peu après, il est arrêté et envoyé en Sibérie, d’abord dans un camp puis sur un bateau-prison.
Il s’en évade en 1942 et, après être passé à nouveau par Paris, il parvient à retourner aux États-Unis, où il publie un livre intitulé "Ils ne m’auront pas", qui se vend très bien.
Jean Hélion, dont la situation financière a, jusque-là, toujours été difficile, épouse Pegeen Guggenheim, fille de la richissime et extravagante Peggy Guggenheim.
Il se met à peindre d’après nature, et se consacre à une œuvre figurative, inspirée des scènes de la vie quotidienne. Il n’abandonnera plus l’art figuratif, allant même, dans les années 1950, jusqu’à l’extrême et, même, au grotesque. Il peint des natures mortes dans lesquelles il intègre des objets de la vie ordinaire — en particulier des citrouilles,
des chapeaux melon
et des parapluies —,
objets chargés de symboles, qui trouvent dans ses œuvres une place permanente. Plus tard, il passera à un compromis avec une peinture intégrant des taches colorées.
Des années 1950 aux années 1970, Hélion subit un véritable boycott de la part des galeries ou des musées, dû à sa recherche de l’extrémisme dans l’art abstrait, qui le pousse à représenter des formes anthropomorphes, se pliant à la nécessité de peindre « ce qu’il voyait
En 1963, il se remarie avec Jacqueline Ventadour.
En 1965, il expose à la Biennale de Paris. Vers la fin des années 1960, Hélion commence à perdre la vue. Il se met alors à introduire des aveugles avec une canne blanche dans ses tableaux. En 1971, il subit une double opération de la cataracte.
Jean Hélion a toujours su exprimer dans ses œuvres sa jeunesse d’esprit à travers la vivacité des couleurs et le rythme de ses compositions. Salué, dans les années 1960, par la nouvelle génération de peintres, celle de Gilles Aillaud ou Eduardo Arroyo, il est aujourd’hui considéré comme le précurseur des fauves allemands des années 1970 et des figuratifs des années 1980.
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Les vacances sont finies, nous reprenons la route il est 9 heures
et le ciel n'est pas beau, il y a de la brume,
nous allons jusqu'à la frontière Slovène
Le ciel c'est un peu dégagé pendant que nous traversons la Slovénie
Mais arrivé à la frontière italienne le vilain temps nous rattrape
puis le soleil revient
le ciel se couvre à nouveau
nous arrivons au dessus de Gêne et la nuit arrive, il est 17 heures
voici une vidéo qui vous fera découvrir d'autres vues..
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Pour notre dernière journée de vacances nous avons décidé de faire le tour de la petite péninsule qui se trouve en dessous de Labin.
La route longe la côte en hauteur sur les collines, au loin on distingue Rabac, et de l'autre côté l'île de Cres
Nous quittons la côte et entrons dans les terres
Nous avons le plaisir de retrouver la petite mare,
nous en faisons le tour
Sur le côté se trouve un magnifique cêdre
Nous quittons la mare et nous prenons la route du retour
Demain ce sera le trajet du retour.....
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Nous allons traverser la péninsule pour nous retrouver de l'autre côté
Les photos ne sont pa excellentes car j'avais le soleil en face de moi..
Nous allons longer le marché, beaucoup de produits locaux dont le miel et les truffes...
Nous nous arrêtons à la terrasse d'un café pour déguster une glace
voici la vue que j'avais devant moi
Nous reprenons le chemin en sens inverse
un marchand de marrons
Il est 17 heures 30 nous reprenons la route
La nuit tombe vite à cette époque
Nous arriverons à la nuit à 19 heures....
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Aujourd'hui nous allons faire une excursion en bateau
jusqu'à l'ile de Cres, avec deux escales une à Cres et l'autre à Valun..
Mais avant de partir voici quelques photos
du bateau dans le port de Rabac
L’île de Cres, située dans la partie nord du golfe du Kvarner, est la plus grande île de l’Adriatique. Au sud, à Osor, elle est reliée par un pont tournant à l’île de Lošinj. La côte de cette île, longue de 66 kilomètres, est découpée et regorge de plages de galets sur ses côtes ouest et sud. Ses parties septentrionale et orientale sont, quant à elles, couvertes de falaises abruptes et dures
La ville de Cres est une petite ville fortifiée qui s’est développée sur la côte ouest de l’île, sous le faîte de l’île où se trouvaient les ruines préhistoriques et la forteresse antique (Crexa, Crepsa)
L’un des monuments historico-culturels les plus significatifs de la ville est le palais de la famille Petris (Petric) aux impressions vénitiennes, datant du 15ème siècle
Valun est un petit village côtier avec une belle plage de galets et un port de pêche,le village est bordé par une forêt de pins.
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Avant d'aller se promener dans ce parc nous sommes montées sur la colline afin de photographier la vieille ville de Labin..
Voici un texte que j'ai trouve sur ce parc :
" L'automne et son coloriage sont le scénario parfait pour la visite d'un des plus beaux parcs de sculpture en Croatie à Dubrova de Labin. Le parc s'étend sur 40 hectares, partiellement clôturé avec des pierres sèches, avec des vallées naturelles et des élévations avec la végétation riche et diversifiée. Dans le bosquet mityque à la fin de la propriété de campagne baroque de la famille patricienne Frankovic du 17 ème siècle, se trouvent 95 sculptures des célébres artistes croates et étrangers, de Raul Goldoni et Dušan Džamonja jusqu'à Marija Ujevic et Joost Barbiers. À l'intérieur du parc promenez vous sur la Route blanche qui est conçue de 16 parties artistiques longues de 25 mètres. Allez par la route qui a été formée par les célébres artistes croates parmi lesquels et aussi Edo Murtic et Julije Knifer. Précipitez vous de ses propres cadres près de la sculpture Prodor (Percé) de Jozef Jankovic ou embrassez votre personne aimée près du Roi et de la reine de Zvonimir Kamenar. Le parc se trouve à l'entré de Labin, près de la route principale Labin – Rijeka, et près du restaurant Dubrova.
Le parc est ouvert toute l'année sans interruption et il est gratuit "
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