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ARDELAY, aux Herbiers Un donjon-résidence vendéen
Fier ouvrage défensif rebati au XVe siècle en bordure des collines vendéennes, le chateau d'Ardelay, qui appartint à d'illustres familles, demeure l'un des plus remarquables exemples déarchitecture médiévale et militaire de la région. Son donjon, que sa restauration par la commune a sauvé d'une ruine certaine, abrite aujourd'hui un centre d'expositions.
LE BOIS ET LA PIERRE
Si l'actuel donjon d'Ardelay peut être daté du début du XVe siècle, la motte féodale artificielle sur laquelle il est construit est beaucoup plus ancienne. A l'origine, un chateau de bois, protégé par une haute palissade faite du même matériau, occupe le site. C'est à partir du XIe siècle que les architectes militaires subsistuent la pierre au bois. Le donjon d'Ardelay possède des fondations maçonnées remontant à cette grande époque de transformations. L'actuel donjon est problablement le fait de la famille de Brosses, attestée dans les lieux à partir du XIIIe siècle, qui a succédé aux Pareds et aux Chantemerme. En 1421, Marguerite de Brosses apporte Ardelay en dot à Germain de Vivonne.
UNE DEFENSE BIEN ASSUREE
Le donjon carré d'Ardelay, à usage défensif, servit à l'origine de résidence aux seigneurs. Au dessus du sous-sol et d'une chambre de tir percée d'une canonnière et d'une meurtrière, la grande salle, chauffée par une cheminée de granit, est éclairée de deux fenêtres à coussièges. Un escalier en vis dessert les étages supérieurs. Les premier et deuxième niveaux possèdent chacun une cheminée et des latrines, le troisième est flanqué de quatre bretèches à machicoulis. Le batiment est coiffé d'un toit pyramidal à quatre pans reposant sur une imposante charpente.
, PLACE AU CONFORT
Près du donjon, un pont-levis, franchissant les douves en eau, aboutit à une poterne. Une fois cet accès franchi, on accède à la cour du chateau, au fond de laquelle s'élève le logis seigneurial, bati au XVIe siècle, dont chaque salle abrite une cheminée. Le rez-de-chaussée et l'étage sont éclairés par de grandes fenêtres à meneaux. Au centre de la façade s'avance une tourelle d'escalier, à laquelle faisait autrefois pendant une autre tour, placée à l'extémité du corps de batiment. A coté du corps de logis, les communs sont ajout du XVIIIe siècle.
UN DESTIN MOUVEMENTE
Après les Vivonne, le chateau d'Ardelay passe à plusieurs familles; le chateau sortira intact de la Révolution française et sera réguliérement habité par ses propriétaires jusque dans les années 1920. Plus tard, la Seconde Guerre londiale manquera d'être fatale à l'édifice, occupé par les troupes allemandes qui n'hésitent pas, pour se procurer du bois de chauffage à démonter les poutres qui soutenaient les planchers du donjon. Briévement transformé en exploitation agricole, puis laissé à l'abandon, le chateau est acquis en 1984 par la commune des Herbiers, qui entame sans tarder une campagne de restauration . Celle-ci porte en priorité sur le donjon qui menaçait ruine.
L'écrivain et moraliste François de la Rochefoucauld (1613-1680)
devint par mariage propriétaire du chateau à une certaine époque.
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Commentaires
tu finis par un bien beau chateau .je vois qu'il est enn restauration
bon week-end et trés gros bisous de ton amie
janineBonjour Lucette,
ces photos sont magnifiques, monument riche en histoire. J'espère que tu vas bien, moi je suis lessivée heureusement le week-end est là et que sa va faire du bien que de se reposer car j'en ai bien besoin. Douce et agréable journée. Bisous doux bisous du coeur
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bonjour
c'est superbe les chateaux
bons amedi