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Par chezmamielucette le 12 Mars 2019 à 00:00
Cômes est un village ruiné du Conflent, il a été abandonné depuis suffisamment longtemps pour que ses maisons, ses bâtiments, soient tombés en ruine. Il n'est donc plus du tout habitable, mais l'ensemble de ses ruines montre un village qui devait être assez petit.
Le village est mentionné pour la première fois très tôt, en 844 (soit 33 ans après la conquête du Roussillon par Charlemagne). Son église, St Etienne de Cômes, semble avoir été construite dans le courant du XIIe siècle. Il s'agit d'un édifice à nef unique, voûtée en berceau et terminée par une abside semi-circulaire. Elle possède un clocher mur à deux arcs au dessus du mur Sud. La paroisse, elle, n'apparaît qu'en 1218.
Par la suite prospère, ce village a subit une désertification rapide dans les années 30 dû à la sécheresse. Le lieu est aride et les villageois ont de tout temps utilisés des citernes pour maintenir un bon niveau d'approvisionnement en eau par les pluies. Malheureusement les pluies se sont espacées et les sources se sont peu à peu taries, entraînant un exode des habitants vers des lieux mieux alimentés, plus bas dans la vallée. Les derniers villageois ont quittés le village avant la deuxième guerre mondiale.
L'église de Cômes est toujours debout de nos jours, sa survie à long terme dépend d'une association nouvellement créée. Le toit a été refait récemment, elle est désormais recouverte de lauses. Cette église a été pillé récemment, hormis une statue de St Etienne et une de la Vierge. Elle devrait commencer a être restauré complètement dans les années à venir. Il faut savoir qu'elle avait déjà été restauré une première fois au XVIIe siècle.
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Par chezmamielucette le 11 Mars 2019 à 00:00
Je vis à Asson dans la plaine de Nay, au pied des Pyrénées. Tout en exerçant mon métier d’enseignante, je m’initie à l’aquarelle avec Olivier Deck à partir de 1987, puis continue ma formation sous forme de stages avec différents aquarellistes de renom : Lélie Abadie, Philippe Lhez, Roland Palmaërts, Janine Gallizia, Jean-Pierre Rault, Cao Bei An, Eugène Chisnicean, Marc Folly, Joëlle Krupa-Astruc, Thierry de Marichalar, David Chauvin, Igor Sava et Jean-Luc Decron.
En 2002, je prends congé de l’Education Nationale pour me consacrer à mes deux passions : l’aquarelle et le chant choral avec le groupe « Paroles en l’Air » que je dirige depuis 1998.
J’expose régulièrement depuis une vingtaine d’années dans ma région d’abord, puis dans des Salons dédiés à l’aquarelle.
J’ai également participé au Salon de l’Aquarelle de Belgique 2015, à Bruxelles.
Je donne depuis quinze ans des cours dans différentes structures.
C’est donc depuis une trentaine d’années que l’aquarelle occupe une large place dans ma vie. La pratiquer en couple y apporte une dimension supplémentaire.
Sa rapidité d’exécution, son côté aléatoire, ses surprises, ses déboires conviennent à mon tempérament et me remplissent de joie, d’émerveillement et d’humilité… parfois aussi de colère, voire de découragement. Elle est si riche en enseignements ! À l’image de la vie… en quelque sorte.
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Par chezmamielucette le 10 Mars 2019 à 00:00
Le Tribunal révolutionnaire est une juridiction criminelle d'exception établi sur proposition des députés Georges Danton, Robert Lindet et René Levasseur, par la loi du 10 mars 1793 sous la dénomination de Tribunal criminel extraordinaire. Il a fonctionné jusqu'au 31 mai 1795
Il compte 5 juges, 12 jurés, un accusateur public et 2 substituts nommés par l'Assemblée. Il s'installe dans la Grande Chambre de l'ancien Parlement, dissous en 1790, sur l'île de la Cité, à l'emplacement de l'actuel Palais de Justice..
Le Tribunal a rendu 4 021 jugements entre le 6 avril 1793 (premier jugement rendu) et le 9 thermidor, dont 2 585 condamnations à mort et 1 306 acquittements.
L'accusateur public Fouquier-Tinville use de son autorité pour envoyer à la guillotine
aussi bien d'innocents suspects que Charlotte Corday,
meurtrière de Marat,
l'ex-reine Marie-Antoinette
ou des chefs de la Révolution comme ses propres amis Danton, Robespierre et même son cousin Camille Desmoulins.
Le Tribunal révolutionnaire de Paris tenait séance au palais de justice, installé dans la Grande chambre rebaptisée « Salle de la Liberté » et devant un parterre de personnes désœuvrées, essentiellement des femmes, qui recevaient des secours de la Commune pour y occuper les places et représenter l'opinion.
Un compte-rendu des séances faisait l'objet chaque semaine de publications comme le Bulletin du Tribunal révolutionnaire établi à Paris par la loi du 10 mars 1793. La liste récapitulative des guillotinés a été publiée et imprimée à Paris, « L'An troisième de la République Française, une, indivisible et impérissable ».
Il est supprimé le 31 mai 1795, l'une de ses dernières victimes ayant été Fouquier-Tinville lui-même...
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Par chezmamielucette le 9 Mars 2019 à 00:00
Ingrédients
Pour le gâteau aux pommes
– 3 œufs entiers
– 100 gr de sucre en poudre
– 1 pincée de sel
– 1 sachet de sucre vanillé
– 1 cuillère à café de levure chimique
– 200 gr de farine
– 100 gr de beurre ramolli
– 3 pommes
Pour l’appareil à crème
– 125 gr de crème liquide
– 90 gr de sucre en poudre
– 1 gousse de vanille grattée
– 30 gr d’amandes en poudre
– 3 œufs entiers
Pour le décor
– Quelques amandes effilées dorées
– Gelée de pommes ou nappage neutre
Préparation
Fouetter ensemble les œufs, le sucre et sucre vanillé et blanchir légèrement la préparation. Ajouter la levure chimique, le sel et farine tamisée, mélanger. Puis incorporer le beurre fondu et refroidi. Verser la pâte dans un moule de 23 cm graissé et fariné. Éplucher les pommes et couper les en deux. Trancher chaque moitié et déposer chaque demi pomme sur la pâte en appuyant légèrement. Enfourner le gâteau à four préchauffé th. 180°C pour 15 minutes de cuisson
Préparation de la crème
Dans un saladier, mélanger la crème liquide, le sucre en poudre, les amandes en poudre, les œufs et la gousse de vanille grattée.
Après les 15 minutes de cuisson, sortir le moule du four et verser l’appareil sur le gâteau et les pommes. Remettre à cuire pour 25 minutes environ th. 170°C. La surface doit être bien doré.
Sortir le gâteau du four et démouler. Faire briller avec une gelée de pommes ou nappage et parsemer d’amandes effilées. Laisser refroidir avant de déguster.
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Par chezmamielucette le 8 Mars 2019 à 00:00
Appartenant à la famille des Oléacés, comme les jasmins, les forsythias sont originaires d'Asie (Chine, Japon, Corée). Ces arbustes à la floraison très précoce sont parmi les premiers à fleurir à la sortie de l'hiver, certains dès février ('Beatrix Farrand') et d'autres plus tardifs en avril seulement.
Les fleurs, le plus souvent jaune d'or, apparaissent groupées par 2 ou 3 presque tout le long des tiges et avant les feuilles transformant les forsythias en buissons couleur de soleil.
Les feuilles, vertes et caduques le plus souvent, donnent un feuillage remarquable chez quelques variétés seulement telle 'Citrus Swizzle' chez qui elles sont panachées de jaune et surtout Forsythia koreana 'Kumsun' chez qui elles sont finement réticulées de vert et de jaune.
Leur port, initialement d'un seul type plutôt dressé, se décline sous de multiples formes parmi les nombreux cultivars. Certaines variétés dépassent les 3 m de hauteur (Forsythia x intermedia 'Lynwood') alors que d'autres atteignent seulement 50 à 60 cm de haut avec un port rampant comme Forsythia x intermedia 'Marée d'Or'.
On les retrouve dans de nombreux parcs et jardins, plantés en haies ou en massifs, ou ils annoncent la sortie prochaine de l'hiver.
Certaines variétés à grosses fleurs vous permettront de composer de beaux bouquets avec leurs branches entièrement fleuries.
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Par chezmamielucette le 7 Mars 2019 à 00:00
Ravissant petit village situé dans l’Hérault, Mourèze séduit d’emblée par son atmosphère paisible et son charme pittoresque.
Ses rues étroites, bordées de petites maisons en pierres rappellent le passé médiéval du lieu.
Elles grimpent paresseusement, convergeant vers le clocher de l’église Sainte Marie du XIIe siècle,
nichée au pied du Roc Castel, un rocher monumental où siègent les ruines du château.
Au bas du village, le long du ruisseau des Pores, un petit parc tranquille abrite l’antique fontaine de l’Ange, encore munie de sa pompe à roue.
Une seconde fontaine en marbre rouge datant du début du 20ème siècle et servant à l’origine d’abreuvoir et de lavoir, permet aujourd’hui aux visiteurs et randonneurs de s'y rafraîchir.
A l’entrée du village, derrière le rideau de végétation et les premières habitations, se dessinent les premiers rochers aux formes étranges, promesse du spectacle fabuleux qu’offre le Cirque de Mourèze
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Par chezmamielucette le 6 Mars 2019 à 00:00
Mars
Il tombe encore des grêlons,
Mais on sait bien que c'est pour rire.
Quand les nuages se déchirent,
Le ciel écume de rayons.
Le vent caresse les bourgeons
Si longuement qu'il les fait luire.
Il tombe encore des grêlons,
Mais on sait bien que c'est pour rire.
Les fauvettes et les pinsons
Ont tant de choses à se dire
Que dans les jardins en délire
On oublie les premiers bourdons.
Il tombe encore des grêlons…
Maurice Carême (1899-1978)
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Par chezmamielucette le 5 Mars 2019 à 00:00
Dimanche dernier Hélène (mon amie du blog) qui est en vacances dans le Var est venue me rendre visite.. Nous avons décidé de nous rendre à Golfe Juan au bord de la mer..
La promenade commence par le port de plaisance qui est bordé de restaurants, comme le temps était superbe pour la saison, tous étaient complets, c'est bientôt dans le dernier que nous avons trouvé une table à l'intérieur.
nous voici arrivé au dessert.
Sorties de table, nous marchons le long du port et nous prenons quelques vues.
Voici le restaurant vu de l'extérieur
Le port se termine, et nous allons vers la plage.
et la balade se termine, nous allons refaire la chemin en sens inverse..
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Par chezmamielucette le 4 Mars 2019 à 00:00
Dominique Gioan est née le 25 septembre 1952
J'ai découvert l'aquarelle à Bruxelles à l'école Pierre Chariot alors que je cherchais déjà à apprivoiser la lumière et la transparence dans le vitrail
L'Aquarelle c’est ma passion, mon moteur ; les cours que je donne à l’Atelier du Passage dans le quartier des Batignolles à Paris, commencent toujours par une démonstration de ma part.
J’adore peindre devant mes élèves, je me sens portée par leur attente, j’essaye de me confronter à tous les sujets et de me dépasser à chaque fois. Je ne cherche pas un style personnel, je ne veux pas m’enfermer dans une façon de peindre, mais rechercher la manière de rendre au mieux tel ou tel effet.
Chacune de mes aquarelles est pour moi un cadeau qui n’a d’intérêt que s’il est partagé avec les autres.
Si l'aquarelle vous tente, vous pouvez acheter son livre
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Par chezmamielucette le 3 Mars 2019 à 00:00
La fête des petites filles ou des poupées, célébrée le 3 mars, est également connue sous le nom de fête des pruniers. Son origine remonte à l'époque Heian (794-1185). On pensait alors que les poupées étaient capables d'absorber le malheur des hommes. À cette époque, les courtisans offraient à la famille impériale, en particulier aux princesses, des poupées représentant des petites filles, chargées de les libérer de leurs malheurs. Il s'agissait d'un rite de purification shinto.
Aujourd’hui, la fête s’est démocratisée. Toutes les petites filles placent sur un présentoir leurs plus belles poupées représentant l’empereur, l’impératrice et la cour, et invitent leurs amies à venir les admirer, à boire du thé et à manger des gâteaux. Pour l’occasion, elles portent un kimono à manches longues et reçoivent des cadeaux de leurs parents et de leurs amies. Dans la journée, elles se rendent avec leurs parents au sanctuaire local prier les divinités. Aussi des expositions de poupées traditionnelles dans tout le Japon.
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