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Par chezmamielucette le 8 Août 2018 à 04:32
Ce serait bien qu'il pleuve
Ce serait bien qu’il pleuve. Il y a dans le ciel
D’orageuses nuées traînant leur boursouflure
Au-dessus du Midi. Mais l’été démentiel
Enragé de lumière empêche leur ruptureSur les toits de la ville accablée de chaleur.
L’on désirerait tant qu’une averse bruyante
Suivie d’un arc-en-ciel rutilant de couleurs
Grésille dans les nues en pluie pétaradante !Oui, mais pas une goutte au-dessus du jardin
Haletant, desséché depuis moultes semaines !
Les nuages là-haut toisent avec dédain
Les plantes assoiffées, malgré toute la peineQu’on se donne à l’envi pour bien les abreuver.
Elles baissent la tête et la terre craquelle
Comme une peau ridée. L’on voudrait retrouver
Le bruit de l’eau qui bat, qui gargouille et ruisselleTout au long des allées fumant sous le torrent !
Le ciel couleur de suie où les nuages gonflent
Se tord en un ballet étrange et délirant.
Mais toujours pas de pluie, bien qu’un orage ronfleA l’Ouest au lointain, au-dessus de Salon…
Puis soudain le prodige, et les nuées s’éclairent ;
La pluie crépite dru en noyant le vallon !
La Nature est vraiment un immense mystère…Vette de Fonclare
15 commentaires -
Par chezmamielucette le 8 Août 2018 à 04:30
Ce serait bien qu'il pleuve
Ce serait bien qu’il pleuve. Il y a dans le ciel
D’orageuses nuées traînant leur boursouflure
Au-dessus du Midi. Mais l’été démentiel
Enragé de lumière empêche leur ruptureSur les toits de la ville accablée de chaleur.
L’on désirerait tant qu’une averse bruyante
Suivie d’un arc-en-ciel rutilant de couleurs
Grésille dans les nues en pluie pétaradante !Oui, mais pas une goutte au-dessus du jardin
Haletant, desséché depuis moultes semaines !
Les nuages là-haut toisent avec dédain
Les plantes assoiffées, malgré toute la peineQu’on se donne à l’envi pour bien les abreuver.
Elles baissent la tête et la terre craquelle
Comme une peau ridée. L’on voudrait retrouver
Le bruit de l’eau qui bat, qui gargouille et ruisselleTout au long des allées fumant sous le torrent !
Le ciel couleur de suie où les nuages gonflent
Se tord en un ballet étrange et délirant.
Mais toujours pas de pluie, bien qu’un orage ronfleA l’Ouest au lointain, au-dessus de Salon…
Puis soudain le prodige, et les nuées s’éclairent ;
La pluie crépite dru en noyant le vallon !
La Nature est vraiment un immense mystère…Vette de Fonclare
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Par chezmamielucette le 7 Août 2018 à 00:00
Le château de Miromesnil est une demeure historique située sur la commune de Tourville-sur-Arques, en Seine-Maritime.
Le château fort, propriété de la famille Dyel, est détruit en 1589 lors de la bataille d'Arques.
L'actuel château est construit entre 1590 et 1600 environ. L'édifice d'origine comprend la partie centrale flanquée de deux clochetons, prolongé d'un rez-de-chaussée aux extrémités, dans le style Henri IV. Les façades sont modifiées en 1640, dans le style Louis XIII.
Le propriétaire dans la seconde moitié du XVIIIe siècle est Armand Thomas Hue de Miromesnil (1723-1796), troisième marquis de Miromesnil et garde des sceaux de France. Il y meurt en 1796. Sa bonté envers la population locale permet à la famille et au château de passer la Révolution sans encombre. Sa fille aînée, mariée à un avocat de Rouen, hérite du château.
Les étages aux extrémités sont ajoutés au XIXe siècle.
Le château est successivement loué et vendu. Il est le lieu de naissance officiel de Guy de Maupassant qui y naquit le 5 août 1850. Sa famille, qui loue les lieux à la baronne de Marescot, propriétaire des lieux, y réside jusqu'en 1853.
Il est racheté en 1938 par des neveux d'Eugène-Melchior de Vogüé. Le château est classé en 1942. En 1945, un incendie détruit la toiture. Le château est repris en 2004 par Jean-Christophe et Nathalie Romatet, petits-enfants de Bertrand de Vogüé.
Le châteauL'accès au château se fait par un pont de pierre qui surplombe les douves sèches.
Le château se compose d'un corps central de deux niveaux, flanqué de deux tourelles sur la face arrière. Il est prolongé sur les extrémités par un rez-de-chaussée puis deux pavillons à deux niveaux. La façade sud est dans le style Henri IV tandis que la façade nord suit le style Louis XIII.
Le dessus de la fenêtre centrale du second étage accueille les armes des Hue de Mirosmesnil : trois hures de sangliers surmontées d'une couronne de marquis.
Les jardins
Les jardins, clos de murs de briques, sont dominés par un cèdre du Liban bicentenaire. Ils sont entourés d'une futaie de hêtres, caractéristique du pays de Caux. Fidèle au plan du XVIIIe siècle, la hêtraie est aujourd’hui classée et se compose d’environ 3 000 hêtres.Les jardins ont reçu le label « jardin remarquable ».
Le potager
Le potager du XIIIe siècle est repensé en 1945.
La chapelle
A l'origine chapelle votive dédiée à saint Antoine l'Ermite, elle est construite fin XVe siècle, début XVIe siècle, en grès et silex. Elle abrite des statues polychromes et des vitraux du XVIe siècle. Elle a été desservie par les moines de l’abbaye de Fécamp jusqu’à la Révolution.
L'intérieur
De magnifiques salles bien meublées
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Par chezmamielucette le 6 Août 2018 à 00:00
Elle est née en 1947 à Farnham, Surrey en Angleterre.
Dès l'enfance, Joséphine Walls a une passion pour la lumière et les couleurs. en plus de la peinture, elle dirige ses énergies créatrices vers la sculpture, la poterie, la reproduction de vitraux.
Elle vit avec son mari à Wysteria Cottage. Elle a eu trois enfants et huit petits enfants.Joséphine travaille principalement avec la peinture acrylique qui lui permet de peindre plus rapidement et de créer de nombreux effets de texture et de couleur.
Toutes les peintures présentées afin de la faire connaître sont la propriété exclusive de Joséphine Wall.
Voici une série sur le thème des signes du Zodiaque :
Balance, Vierge, Gémeaux, Poisson,Bélier, Cancer,
Lion, Sagitaire, Scorpion,Taureau, Verseau
les peintures sont dans le désordre à vous de les découvrir..
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Par chezmamielucette le 5 Août 2018 à 00:00
Henry-René-Albert-Guy de Maupassant est un écrivain français, il est né à Fécamp le 5 août 1850, décédé le 6 juillet 1893 à Paris
Il passe une enfance heureuse à Étretat, au bord du littoral normand et reçoit son instruction d’un abbé et de sa mère, qui possède une vaste culture littéraire. Les parents de Guy déménagent souvent. Il passe donc le reste de son temps entre le port et la campagne, où il se lie avec les pêcheurs et les paysans des environs qui lui inspireront plus tard plusieurs personnages.A l’âge de 12 ans, il est envoyé en pension au collège religieux d’Yvetot, qui sera à l’origine de son dégoût de la religion.
Il intègre ensuite le lycée de Rouen en 1868. Il commence à écrire ses premiers sonnets à l'âge de 13 ans.
Au sortir du collège, Maupassant est mobilisé pour la guerre de 1870 contre la Prusse. Il sert dans l’intendance à Rouen jusqu’à la débâcle de 1871.
Il travaille ensuite à Paris comme fonctionnaire au Ministère de la Marine pendant près de dix ans, puis au Ministère de l’Instruction publique. Il se consacre pleinement à l’écriture en 1880. C'est cette même année qu'il reçoit la reconnaissance du public. Il est introduit dans les milieux littéraires par Flaubert qui le considère comme son fils spirituel.
Guy de Maupassant a marqué la littérature française par ses six romans, dont "Une vie" (1883),
"Bel-Ami" (1885),
"Pierre et Jean" (1887-1888, avec sa célèbre préface dans laquelle il expose sa vision du roman naturaliste et critique le genre de l’étude psychologique),
et surtout par ses nouvelles (parfois intitulées contes) comme "Boule de suif" (1880),
les "Contes de la bécasse" (1883)
ou "Le Horla" (1887).
Dans les dernières années de sa vie, Maupassant est atteint de troubles nerveux dus à la syphilis. Son aversion progressive pour la société, qui croît à mesure que sa paranoïa augmente, le conduit à vivre reclus. Dépressif, physiquement diminué et sombrant peu à peu dans la folie, il décède à l’âge de 43 ans.
Il est enterré au Père- Lachaise
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Par chezmamielucette le 4 Août 2018 à 00:00
Ingrédients pour 6 personnes
1 boîte de 400 g de lait concentré sucré
400 g de lait
3 œufs
80 g de noix de coco en poudre
1 sachet de caramel liquide
1 bouchon de rhum (facultatif)Préparation
Préchauffez le four à 160°C (th.5/6). Versez le lait concentré dans un saladier et mélangez avec le lait et les œufs.
Incorporez le rhum et la noix de coco en poudre et mélangez bien.
Versez le caramel dans un moule à cake et tournez le moule pour bien répartir le caramel.Versez la préparation dans le moule
puis enfournez et laissez cuire environ 45 min.
Laissez tiédir puis placez au frais au moins 6 h. Démoulez et servez frais.
Conseil : accompagnez d'une salade de fruits exotiques.
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Par chezmamielucette le 3 Août 2018 à 00:00
On l’appelle aussi coeur saignant ou coeur de Jeannette. C’est une superbe plante vivace, qui forme des touffes au feuillage découpé, vert vif bleuté, qui disparaît lorsque l’été arrive.
Famille : fumariacées
Type : bulbe
Origine : Chine du nord, Sibérie, Corée
Couleur de la fleur : rouge, rose, blanc
Hauteur : jusqu'à 1 mLe Cœur de marie est une plante bien connue dans nos jardins. La plante a traversé les époques et les modes sans que les jardiniers ne s’en lassent. Le Coeur de Marie possède des atouts : son charme, on l’a dit plus haut, sa résistance bien que le jeune feuillage craigne les gelées tardives, l’originalité de ses fleurs et même de ses feuilles, en fait une plante plébiscité dans les jardins et même à la saint Valentin.
Le Dicentra spectabilis ou coeur de Marie, quand il est bien enraciné au jardin, peut atteindre un bon mètre de haut et autant en largeur. Ses tiges sortent de terre au printemps, elles portent des feuilles composées trilobées, d’aspect très délicates.
Se faisant, les branches apportent une impression d’abondance et à leur extrémité, les fleurs originales de la coeur de Marie apparaissent, elles font environ 4 cm de haut et 3 de large et elles peuvent être 4 – 5 à une quinzaine de fleurs.
L’espèce de base, présente des pétales externes rose dense, en forme de cœur et des pétales blancs. Les fleurs fécondées donneront une gousse qui produira des graines noires et rondes, entourées d’un mucilage blanc.La sève contenue dans cette plante est très riche en alcaloïdes de type isoquinoline. Il s'agit donc d'une substance toxique qui peut causer une mort immédiate en cas d'ingestion. Un simple contact avec cette matière peut aussi induire à une grave irritation cutanée chez les sujets sensibles.
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Par chezmamielucette le 2 Août 2018 à 00:00
En 1900, Edmond Rostand (1868-1918) est un poète et écrivain célèbre. Encore auréolé du succès de sa pièce Cyrano de Bergerac, il tombe gravement malade. Son ami, le Professeur Grancher, collaborateur de Pasteur et membre de l’Académie de Médecine, lui conseille de se soigner au doux climat de Cambo-les-Bains.
Venu pour quelques mois avec sa femme Rosemonde Gérard et ses deux enfants, Maurice et Jean, il tombe éperdument amoureux du Pays Basque et décide de s’établir à Cambo-les-Bains, l’endroit chéri qui lui a redonné la santé. Rostand a une âme de bâtisseur et de jardinier et il conçoit la maison et les jardins de ses rêves à la manière d’un décor de théâtre.La maison est bâtie avec l'aide de l'architecte Joseph-Albert Tournaire...Elle compte 40 pièces.
Le confort le plus moderne, les trompe l’œil, les tissus précieux, les fresques des peintres à la mode, les boiseries et les laques de chine les plus rares.
Pour écrin à ce palais aux allures de ferme Labourdine, il dessinera deux jardins : le premier, à la française avec sa pergola et ses pièces d’eaux, et le second, plus intime, à l’anglaise. Il choisira chaque arbre, chaque massif de fleurs, chaque perspective sur le paysage, avec le même soin et le souci du détail qu’il mit dans la construction de sa maison. Les jardins ont été rénovés en 2014 et 2015 comme les avait imaginés Edmond Rostand, avec les broderies de buis, des topiaires, des vases végétaux, des miroirs d'eau, et l'étonnant treillage du "Coin des poètes"... Un jardin à la française dans toute sa perfection géométrique !
Edmond Rostand occupera la Villa Arnaga durant 12 ans.
La Ville de Cambo-les-Bains en est aujourd’hui propriétaire, le bâtiment et les jardins sont classés «Monument Historique», «Jardin Remarquable » et "Maison des illustres".
Un musée riche des objets personnels de la famille présente la vie des Rostand à Arnaga, mais aussi une évocation complète des œuvres du poète. Gérard Depardieu lui a même légué le César obtenu pour son interprétation de Cyrano de Bergerac.
Arnaga est un lieu magique, une parenthèse d’élégance et de poésie au cœur de la campagne basque, dont la rusticité plaisait tant à Edmond Rostand. La demeure est devenue un haut lieu culturel et festif, et de nombreuses manifestations s’y déroulent chaque année (expos, conférences, concerts, festival de théâtre etc.
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Par chezmamielucette le 1 Août 2018 à 00:00
Le soleil mandarine
Chevauchant l’horizon, un soleil mandarine
S’abîme lentement dans le sein de la mer :
La Méditerranée dont les flots dodelinent
Sous le grand ciel brûlant engendré par l’enfer
D’un été bien trop chaud que la brise marineNe peut plus juguler tant il est effroyable.
Peut-être que l’eau bleue va se mettre à bouillir
En buvant goulûment ce brasier redoutable !
A moins que le brouillard ne s’en vienne adoucir
Cette horrible chaleur à l’ardeur indomptable ?Dévorant peu à peu l’énorme boule rouge
Qui sombre dans les flots, la mer bat comme un cœur.
Le vent s’est consumé, il n’y a rien qui bouge,
Même plus les oiseaux ; l’exécrable touffeur
A tout paralysé après les coups de vouge*D’un été belliqueux tailladant l’atmosphère
D’énormes éclairs bleus. Maintenant c’est fini,
Tout est presque trop calme. La sublime lumière
Disparaît dans les eaux jusqu’à cet Infini
De mondes inversés rehaussés de mystère.Vette de Fonclare
* Vouge : épieu à fer large du Moyen-Age
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Par chezmamielucette le 31 Juillet 2018 à 00:00
L'église Saint-Jean est aménagée dans la falaise calcaire que domine le château d'Aubeterre. C'est à mi-hauteur de la colline que commence le creusement d'un vaste sanctuaire. Les travaux s'achèvent 20 mètres plus bas. La commande en est généralement attribuée à Pierre de Castillon, seigneur du château d'Aubeterre au début du 12e siècle. Le site comprend une grande église avec une crypte et des « salles » aux fonctions indéterminées à ce jour.
Au 15 e siècle, un hypothétique effondrement de la roche aurait entraîné la disparition de l'église. Toutefois, la fonction cultuelle du site semble subsister. Au 17 e siècle, des travaux sont entrepris ; une petite chapelle est notamment érigée sur les ruines de l'ancienne église.À la Révolution, le sanctuaire sert de carrière de salpêtre puis, au 19 e siècle, de cimetière.
C'est au début du 20 e siècle que l'intérêt du site est reconnu ; il est classé au titre des monuments historiques en 1912. Les travaux de dégagement et de mise en valeur en valeur sont réalisés dans la seconde moitié du 20 e siècle.
Le site est aujourd'hui moins vaste que le sanctuaire primitif qui comprenait, à l'emplacement de l'actuelle entrée, l'église rupestre. Orientée est-ouest, celle-ci était composée d'un vaisseau central flanqué de quatre collatéraux et d'une crypte creusée sous la nef principale. La crypte a été redécouverte en 1961.
Les transformations successives du lieu ont modifié la circulation initiale à l'intérieur du sanctuaire : aujourd'hui, on franchit les ruines de l'église pour pénétrer dans les salles qui, à l'origine, y donnaient accès.
La première salle que l'on visite est haute de 17 mètres. De plan rectangulaire, avec une abside aménagée dans la paroi nord, elle est divisée en deux espaces de largeur inégale par deux piliers monolithes octogonaux et couverte d'une voûte taillée dans la roche. Un escalier creusé dans la paroi ouest donne accès à une galerie haute entourant la salle sur trois côtés ; elle communiquait par un étroit couloir souterrain avec la cour du château.
L'abside nord abrite un rare reliquaire en pierre octogonal à deux niveaux. Cet édicule n'était peut-être pas le seul reliquaire de la salle. Plusieurs fosses semi-circulaires aménagées dans le sol pourraient avoir accueilli des reliques. Cette hypothèse a été notamment formulée par des archéologues qui ont travaillé sur le site en 2008 et 2010. Cependant, l'une des fosses, ornée d'une croix taillée en creux et dotée d'une rigole pour une alimentation en eau, pourrait avoir servie de cuve baptismale.
La grande salle communique par un passage percé dans la paroi sud avec un second espace rupestre. Orienté est-ouest, il servait vraisemblablement d'entrée au sanctuaire. Il a été progressivement transformé en cimetière, comme en témoignent les nombreux sarcophages creusés dans le sol.
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