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Par chezmamielucette le 31 Juillet 2018 à 00:00
L'église Saint-Jean est aménagée dans la falaise calcaire que domine le château d'Aubeterre. C'est à mi-hauteur de la colline que commence le creusement d'un vaste sanctuaire. Les travaux s'achèvent 20 mètres plus bas. La commande en est généralement attribuée à Pierre de Castillon, seigneur du château d'Aubeterre au début du 12e siècle. Le site comprend une grande église avec une crypte et des « salles » aux fonctions indéterminées à ce jour.
Au 15 e siècle, un hypothétique effondrement de la roche aurait entraîné la disparition de l'église. Toutefois, la fonction cultuelle du site semble subsister. Au 17 e siècle, des travaux sont entrepris ; une petite chapelle est notamment érigée sur les ruines de l'ancienne église.À la Révolution, le sanctuaire sert de carrière de salpêtre puis, au 19 e siècle, de cimetière.
C'est au début du 20 e siècle que l'intérêt du site est reconnu ; il est classé au titre des monuments historiques en 1912. Les travaux de dégagement et de mise en valeur en valeur sont réalisés dans la seconde moitié du 20 e siècle.
Le site est aujourd'hui moins vaste que le sanctuaire primitif qui comprenait, à l'emplacement de l'actuelle entrée, l'église rupestre. Orientée est-ouest, celle-ci était composée d'un vaisseau central flanqué de quatre collatéraux et d'une crypte creusée sous la nef principale. La crypte a été redécouverte en 1961.
Les transformations successives du lieu ont modifié la circulation initiale à l'intérieur du sanctuaire : aujourd'hui, on franchit les ruines de l'église pour pénétrer dans les salles qui, à l'origine, y donnaient accès.
La première salle que l'on visite est haute de 17 mètres. De plan rectangulaire, avec une abside aménagée dans la paroi nord, elle est divisée en deux espaces de largeur inégale par deux piliers monolithes octogonaux et couverte d'une voûte taillée dans la roche. Un escalier creusé dans la paroi ouest donne accès à une galerie haute entourant la salle sur trois côtés ; elle communiquait par un étroit couloir souterrain avec la cour du château.
L'abside nord abrite un rare reliquaire en pierre octogonal à deux niveaux. Cet édicule n'était peut-être pas le seul reliquaire de la salle. Plusieurs fosses semi-circulaires aménagées dans le sol pourraient avoir accueilli des reliques. Cette hypothèse a été notamment formulée par des archéologues qui ont travaillé sur le site en 2008 et 2010. Cependant, l'une des fosses, ornée d'une croix taillée en creux et dotée d'une rigole pour une alimentation en eau, pourrait avoir servie de cuve baptismale.
La grande salle communique par un passage percé dans la paroi sud avec un second espace rupestre. Orienté est-ouest, il servait vraisemblablement d'entrée au sanctuaire. Il a été progressivement transformé en cimetière, comme en témoignent les nombreux sarcophages creusés dans le sol.
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Par chezmamielucette le 30 Juillet 2018 à 00:00
Né à Montluçon en 1939, Michel Girard est un peintre français.
Il a été formé à l’Académie Charpentier, à l’Académie Julian et à l’Ecole Supérieure des Arts Décoratifs.
Girard commence à vivre de sa peinture dès 1959, à Paris, puis en Normandie, il réside aujourd’hui à Courseulles-sur-Mer.
Michel Girard peint à la manière des Impressionnistes, souvent sur le motif. Les paysages normands et sujets de bords de mer sont ses thèmes privilégiés. Il représente également la matière des infrastructures urbaines jouant sur des contrastes de couleurs.
Des expositions lui sont consacrées dans le monde entier (Japon, Etats-Unis, Belgique, Grande-Bretagne, Russie, Canada, Iran, Liban, Emirats Arabes…)
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Par chezmamielucette le 29 Juillet 2018 à 00:00
Peintre de la folie
Aujourd'hui mondialement connu, Vincent Van Gogh (né le 30 mars 1853 à Groot-Zundert (Pays-Bas) et mort le 29 juillet 1890 à Auvers-sur-Oise ) reste dans l'Histoire de l'Art l'exemple même du « peintre maudit », voué en son temps au malheur, à l'indifférence et à la solitude (il demeure le seul peintre dont le génie ait été reconnu après sa mort et non de son vivant).
Ce fils de pasteur hollandais, après avoir lui-même songé à rejoindre la prêtrise, se lance dans les années 1880 dans une carrière tardive de peintre en commençant par prendre pour modèles les paysans miséreux de son pays et en s'inspirant du peintre réaliste Millet.Par son utilisation du noir, notamment pour souligner les contours, il se range parmi les post-impressionnistes comme son ami Émile Bernard, créateur de l'école de Pont-Aven. Il contribue à la vogue picturale du « japonisme ».
En 1886, fragile de santé physique et mentale, épuisé par les problèmes d'argent, il rejoint à Paris son frère Théo, marchand d'art, et découvre la peinture impressionniste dont il emprunte les thèmes et les couleurs, puis part pour Arles, attiré par la lumière du Sud.Peintre maudit »
Il se plonge dans le travail pour créer sans répit des toiles où il donne libre cours aux couleurs qui semblent exploser pour mieux remplir l'espace.
Afin d'alléger un sentiment d'exil qui lui pèse, il fait venir auprès de lui Paul Gauguin, artiste auquel il voue une grande admiration. Mais la cohabitation se passe mal et, dans une crise de folie, Van Gogh tente d'agresser son invité avant de retourner un rasoir contre lui-même et de se couper le lobe de l'oreille.
Ses crises psychotiques l'amènent dans la maison de santé de Saint-Rémy-de-Provence avant que son frère dévoué ne lui trouve un refuge à Auvers-sur-Oise, auprès du docteur Paul Gachet, ami des peintres et peintre amateur lui-même.
L'arrivée du chemin de fer en 1846 dans la petite ville d'Auvers-sur-Oise (2000 habitants) y avait amené des peintres attirés par le charme bucolique de la vallée, à commencer par Charles-François d'Aubigny (1817-1878), premier artiste à peindre en extérieur. Il reçoit dans son atelier Corot ou encore Daumier.Vincent appartient à la génération suivante. Il arrive à Auvers le 21 mai 1890 et prend pension à l'auberge Ravoux. Pendant 70 jours, il peint avec frénésie quelque 78 toiles.
Mais le désespoir devient trop fort et c'est finalement au milieu d'un champ que, le 27 juillet 1890, il se tire un coup de revolver dans le ventre. Il mourra deux jours plus tard après de longues heures d'agonie, n'ayant vendu de son vivant qu'un seul tableau. Son frère, désespéré et malade de la syphilis, le suit dans la tombe quelques mois après.Van Gogh, qui n'a vendu qu'une toile, est le seul de tous les grands peintres à n'avoir pas été reconnu de son vivant. Il n'a survécu que grâce à l'allocation mensuelle de 150 francs que lui donnait son frère. Il mérite plus qu'aucun autre le triste qualificatif d'« artiste maudit »... Mais ses oeuvres (879 identifiées) atteignent aujourd'hui des records dans les salles aux enchères et son génie fait l'unanimité.
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Par chezmamielucette le 28 Juillet 2018 à 00:00
INGRÉDIENTS :
- Une dizaine de biscuits type Petit Beurre ou sablés de votre choix.
- 250 g de fraises.
- 200 g de mascarpone.
- 100 g de yaourt nature.
- 150 g de crème chantilly.
- 1 cuillère à soupe d'extrait de vanille.
- 100 g de sucre en poudre.PRÉPARATION :
1. Écrasez bien les biscuits à l'aide d'un rouleau, d’un pilon ou d'une machine prévue à cet effet.2. Équeutez les fraises et coupez-les en morceaux de taille moyenne. Réservez quelques fraises en les mettant de côté: elles serviront de touche finale !
3. Dans une casserole de 5 cl d’eau à feu moyen, ajoutez les fraises et 50 g sucre, mélangez bien. Retirez votre casserole et laissez-la un peu refroidir.
4. Mélangez le mascarpone, l’extrait de vanille et le yaourt nature avec le reste du sucre. Fouettez votre chantilly et ajoutez-la au reste.
5. Disposez dans vos verres 1 à 2 cuillères (selon vos choix) de votre biscuit mixé.
6. Ajoutez une couche du coulis de fraises et le mélange de mascarpone/chantilly. Recommencez une nouvelle fois l’opération et garnissez le tout de quelques fraises.
7. Laissez reposer au frais avant de déguster.
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Par chezmamielucette le 27 Juillet 2018 à 00:00
La clématite fait partie de la famille des Renonculacées. C’est une des plus belles plantes grimpantes possédant des petites ou très grandes fleurs, en cloche ou en étoile et à la corolle très colorée.
Il existe une grande variété dans les formes et les couleurs. Ses feuilles peuvent être caduques, semi-persistantes ou persistantes.
Selon les espèces, la clématite peut atteindre 1,50 ou 10 m et fleurit au printemps ou en été.
Certaines clématites ont des fleurs parfumées et toutes se transforment en fruits plumeux décoratifs qui tiennent jusqu’en hiver.
Elle est idéale pour couvrir pergola, balcon, montée d’escalier, grillage, mur, tonnelle, bac avec treillage.
Bon à savoir : la clématite des montagnes (Clematis montana) est une plante toxique.
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Par chezmamielucette le 26 Juillet 2018 à 00:00
Lové au coeur de la paisible vallée de la Blaise, aux confins de la Lorraine, le château de Cirey-sur-Blaise, classé Monument Historique, est célèbre pour avoir accueilli, de 1734 à 1749, l'illustre philosophe Voltaire, alors invité par Gabrielle Émilie de Breteuil, marquise du Châtelet.
Lieu de refuge et "paradis terrestre" pour l'écrivain engagé, menacé d'emprisonnement suite à la publication des Lettres Philosophiques, ce dernier fit restaurer et agrandir cette demeure de style Louis XIII,
en la complétant d'une galerie, percée d'une splendide porte sculptée dédiée aux arts et aux sciences.
Découvrez, au travers d'une visite guidée, salons, salle à manger, bibliothèque, cuisine, chapelle, chambre de la marquise,et petit théâtre dans lequel Voltaire aimait répéter ses pièces !
Le château est entouré d'un grand parc
Un souvenir de Voltaire !...
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Par chezmamielucette le 25 Juillet 2018 à 00:00
Souvenir
Il y avait dans mon enfance
Un grand figuier près du ruisseau ;
Je lui parlais en confidence
Du ciel du vent et des oiseaux.Il abritait sous son feuillage
Mes jeux mes rêves ma candeur,
Mon insouciance mon jeune âge
Et tous les secrets de mon cœur.Auprès de lui, sage et docile,
De longues heures je passais ;
La nuit tombait, douce et tranquille,
Au loin le rossignol chantait…Isabelle Callis-Sabot
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Par chezmamielucette le 24 Juillet 2018 à 00:00
L'hôtel d'Assezat est un bel exemple de l'enrichissement fabuleux des marchands de pastel de Toulouse. Pierre d'Assezat fut l'un d'eux. Marchand de religion protestante, devenu capitoul en 1552, anobli, il fit édifier son hôtel particulier entre 1555 et 1557 sur les plans de Nicolas Bachelier, le plus grand architecte toulousain de son époque. L'arrivée de l'indigo , les guerres de religion, de mauvaises récoltes, vont ruiner Pierre d'Assezat, qui mourut en 1581.
L'hôtel sera racheté par une banque au XIXe siècle. Des restaurations ont été entreprises à partir de 1980, ainsi que la création d'une extension moderne.
En 1994, un riche industriel argentin, Georges Bemberg, prêta à la ville sa collection de 1100 oeuvres (tableaux, sculptures, objets d'art), pour une durée de 99 ans, afin que le public puisse y avoir accès. Le musée vaut vraiment le détour, non seulement pour la beauté du bâtiment, mais aussi et surtout, pour la qualité des oeuvres qui y sont exposées
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Par chezmamielucette le 23 Juillet 2018 à 00:00
Claude Fossoux est né en 1946 à Paris.
Il a fait l’Ecole des Beaux Arts de Paris
Il peint les thèmes du sud,des paysages de Cagnes sur Mer, de Saint Paul de Vence, et des compositions de personnages.
Il s’inspire du style Impressionniste
Ses influences :Sisley, Pissaro, Renoir, Monet
Expositions : Allemagne, Angleterre, au Japon, Etats Unis
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Par chezmamielucette le 22 Juillet 2018 à 00:00
Le Paris-Rouen est la première compétition automobile de l'histoire. L'épreuve finalise un concours de « Voitures sans chevaux » qui se déroula en France du 19 au 22 juillet 1894.
Le concours est organisé par Pierre Giffard, journaliste pour Le Petit Journal, un quotidien parisien paru de 1863 à 1944.
On enregistre 102 inscriptions mais seulement 21 concurrents prennent part à l'épreuve finale, de Paris à Rouen sur 126 km.
Le concours débute le mercredi 18 juillet 1894 à Neuilly-sur-Seine, par une journée d'exposition des 26 véhicules engagés. Les trois jours suivants sont réservés à l'épreuve éliminatoire, sur 5 parcours de 50 km partant de Paris, 21 véhicules se qualifient pour l'épreuve finale.
Le concours se termine le dimanche 22 juillet 1894 par une promenade à l'allure réglementée de 12,5 km/h. Le départ de la Porte Maillot à Paris est donné dans l'ordre d'inscription et toutes les 30 secondes. Le parcours est ponctué de plusieurs arrêts obligatoires dont la pause déjeuner à Mantes-la-Jolie. Quatre véhicules n'arriveront pas à Rouen.
Le concours récompense les véhicules répondant à 3 critères : « sécurité », « commodité » et « bon marché relatif ». Le premier prix de 5 000 francs est partagé entre « Panhard & Levassor »
et « les fils de Peugeot frères ».
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