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Laissant la foule, Jésus vint à la maison. Ses disciples s'approchèrent et lui dirent : " Explique-nous clairement la parabole de l'ivraie dans le champ."
Il leur répondit : « Celui qui sème le bon grain, c'est le Fils de l'homme ;
le champ, c'est le monde ; le bon grain, ce sont les fils du Royaume ; l'ivraie, ce sont les fils du Mauvais.
L'ennemi qui l'a semée, c'est le démon ; la moisson, c'est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges.
De même que l'on enlève l'ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde.
Le Fils de l'homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume tous ceux qui font tomber les autres et ceux qui commettent le mal,
et ils les jetteront dans la fournaise : là il y aura des pleurs et des grincements de dents.
Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Celui qui a des oreilles, qu'il entende !
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C'est cet article de journal que je vais vous transcrire :
Elke Vannel est originaire de Cologne en Allemagne et elle est arrivée dans la région viennoise quand elle avait deux ans. Aujourd'hui retraitée.
Elke Vannel a travaillé comme mécanicienne doubleuse en fourrure chez maître Girard à Vienne après avoir passé son CAP de mode et suivi des cours de styliste.
"C'est cette formation qui m'a tout naturellement mené au dessin, puis à la peinture" nous confie-t-elle.
"Mes origines me donnent envie de mettre des couleurs sur mes toiles".
De fait, Elke Vannel, peint depuis une vingtaine d'années des toiles provençales. Chacune d'entre elles est unique, avec certificat d'authenticité à l'appui. Réalisées aux couteaux et aux pinceaux, les toiles représentent des paysages réels. Contrairement à d'autres peintres provençaux l'artiste pratique aussi l'acrylique, qui donne aux couleurs une fraicheur, une densité et une intensité exceptionnelles, proche de la réalité.
Seulement quelques tableaux sont réalisés chaque année, lorsque les beaux jours reviennent et que la lumière permet à l'artiste d'appréhender au maximun la toile et les couleurs . "Ce sont peut-être mes origines qui me donnent l'envie de mettre sur mes toiles le soleil et les couleurs de la Provence" explique Elke Vannel.
Des oeuvres exposées sur le site de Drouot.
Durant plusieurs année celle-ci a exposé dans des galeries, qu'elle a parfois ouvertes, voir aménagées et tenues comme à Roussillon dans le Lubéron. Au fil des années, elle a aussi été référencée sur le site internet des peintres provençaux et a "exposé" ses oeuvres durant quatre ans sur le site de Drouot. C'est ainsi, qu'elle a décidée à mettre en place, il y a une dizaine d'années, son propre site internet, d'abord pour se faire connaître et échanger. Il y a cinq ans, elle décide également de vendre ses toiles sur la Toile, préssentant la désaffection des galeries par les acheteurs confrontés eux aussi à la réalité économique.
Des clients jusqu'en Afrique du Sud.
Sa peinture a séduit, la démarche également. Aujourd'hui les tableaux d'Elke Vannel sont disséminés un peu partout sur la planète et ses clients habitent non seulement l'Europe (notamment la Suisse, la Belgique, les Pays Bas) mais également les Etats-Unis et l'Afrique du Sud.........
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Histoire
Ce basset serait issu de croisements entre de vieilles races françaises, notamment le basset d'Artois (race aujourd'hui disparue) et le Saint-Hubert Le mot "Basset" semble avoir été utilisé pour la première fois dans La Vénérie, un texte sur la chasse écrit par Jacques du Fouilloux en 1561. Ses illustrations le concernant le fait ressembler au Basset fauve de Bretagne. Selon ce traité, ce chien est utilisé dans la poursuite des renards et des blaireaux.Les premiers Bassets français ressemblaient à l'actuel Basset artésien normand, qui est l'une des 6 races de Bassets reconnues actuellement en France. Originaire de l'Artois, le Basset artésien normand remonte à 1600. Il ressemble à un Basset Hound mais en plus léger. Cette race a été reconnue en 1911.
Il est difficile de savoir en quelle année le véritable Basset Hound est apparu. Il semble que ce soit le marquis de La Fayette qui l'ait introduit aux États-Unis lorsqu'il en offrit un en cadeau à George Washington à la fin du XVIIIe siècle.
En France, les Bassets ont atteint une notoriété certaine lors du règne de Napoléon III. En 1853, le sculpteur Emmanuel Fremiet a exposé des sculptures en bronze de Bassets Hounds à l'occasion de l'exposition de Chiens de Paris. Il y avait alors deux sortes de Bassets Hounds, l'un avec le pelage rêche (le Basset griffon) et l'autre au pelage lisse (le Basset français). Les deux éleveurs français de Bassets les plus populaires de ce temps étaient M. Lane et le comte La Courteulhe.
C'est en 1866 que Lord Galway a importé le Basset au Royaume-Uni mais ce n'est qu'en 1874 que Sir Everett Millais l'a largement introduit dans ce pays. Le Kennel Club a reconnu la race en 1882 et le Club de Basset anglais fut fondé en 1884. En 1885, l'American Kennel Club l'a reconnu pour la première fois.
En France, le Basset connait un regain de popularité à partir des années 1950. Le Club du Basset Hound fut fondé en 1967 par Paul List, Tony Benstal et M. et Mme Peress. En 1992, le Club a compté 770 naissances de Bassets Hounds dans le pays ce qui, selon le président du Club, Jacques Médard-Risquet, suffisait pour pouvoir satisfaire la demande.
Taille 33 à 38 cm : plutôt petit.
Constitution 25 à 30 kg (indicatif).
Poil Lisse, court et serré.
Robe En général noir/feu/blanc
ou citron/blanc (d'autres
couleurs sont admises).
Tête Crâne en dôme,
avec la peau lâche.
Yeux En forme de losange,
de couleur foncée.Caractère
En tant que chien de chasse il est adapté au petit et moyen gibier et à la chasse en meute. Il s'y révèle endurant, entêté. Il possède un bon flair et une voix grave.Il est également de plus en plus recherché comme chien de compagnie car il est considéré comme une race très conviviale. Son air mélancolique cache en effet un animal affectueux, espiègle, placide et doux avec les enfants. Têtu, il nécessite une éducation ferme. Il doit être tenu en laisse lors de ses promenades car son flair lui donne une certaine tendance à errer lorsqu'il sent une piste. Il n'entend plus alors la voix de son maître.
Le Basset a tendance à hurler lorsqu'il sent que quelque chose ne va pas (une tempête à venir, par exemple). Il se lamente souvent quelque peu lorsqu'il cherche à attirer l'attention. Il se fait entendre surtout lorsqu'il mendie de la nourriture ou des caresses.
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La cueillette de la lavande
Au flanc du mont Ventoux l’on cueillait la lavande
Au mitan de juillet, quand elle était bien mûre,
Quand son odeur sucrée ondoyait sur la lande
Et que le grand beau temps était à peu près sûr.Dès le petit matin l’on partait tout farauds,
Les grands pour quelques sous, les enfants pour jouer.
On prenait beaucoup d’eau car il faisait très chaud,
Un repas froid, des fruits cueillis dans le verger.Les femmes paraissaient toutes empaquetées
Avec leur tablier relevé à la taille
Pour former un grand sac. Les enfants qui riaient
Se lançaient des olives en guise de mitraille.On cueillait, on cueillait, en formant de grands ronds
Dans les champs bourdonnant de milliers d’abeilles.
Les tabliers bouffis sentaient alors si bon
Que l’on en supportait les excès du soleil.On revenait fourbu, se traînant jusqu’au mas
Avec les bras chargés de millions de fleurs.
On avait mal au dos, l’on se sentait très las
Malgré les sacs gonflés d’une ineffable odeur.
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HISTORIQUE
Cette race, appelée autrefois chien picard, était fort appréciée dans l'ancienne vénerie au temps d'Henri IV et Louis XIII et très recherchée. Sélincourt en faisait déjà grand cas, s'étonnant et s'émerveillant de voir ces chiens rapprochant un lièvre passé d'une heure par temps sec. Le Couteulx de Canteleu, dans Manuel de Vénerie Française (1890), parle également avec éloge du chien d'Artois. Il rapporte que la race artésienne de son temps était métissée et difficile à trouver pure mais, malgré cela, elle restait encore une des meilleures races pour la chasse du lièvre. Il a pris soin, d'ailleurs, de placer des représentants de la race dans le grand chenil du Jardin d'Acclimatation pour qu'elle soit connue du grand public. A la fin du XIXème et tout au début du notre siècle, M. Levoir en Picardie a tenté le rétablissement de l'ancien type d'Artois sans vraiment y parvenir. Pendant cette période, et jusqu'au début de la première guerre, c'est un autre éleveur picard, M. Mallard, qui dominait l'élevage de la race.Mais s'il produisait de très jolis chiens, comme en témoignent ses nombreuses récompenses en exposition canine, ils n'étaient pas toujours dans un type conforme à la description donnée par les anciens auteurs. Après la deuxième guerre, on a cru que le chien d'Artois faisait partie des races perdues à jamais. Mais M. Audréchy, de Buigny les Gamaches dans la Somme, s'est fixé comme tâche au début des années 1970 de reconstituer le cheptel. C'est grâce à ses efforts et à ceux de Mme Pilat que cette race retrouve sa place parmi les chiens courants.
CARACTÈRE
Chien vigoureux et rustique, très fin de nez, ralliant bien la meute, équilibré et affectueux.
DIVERS
Le chien d'Artois est un briquet surtout utilisé de nos jours à la chasse à tir. C'est un rapprocheur, travaillant avec application dans les défauts, et sa vitesse est moyenne mais soutenue.- En Plaine : vu la finesse de son nez, il est capable de déjouer les ruses d'un lièvre.
- Au Bois : avec ses incontestables qualités de chasseur, dans les futaies claires et bien percées, il conduit à merveille un chevreuil.
- Au Fourré : son intrépidité et sa bravoure font qu'il peut débusquer un sanglier même récalcitrant.
- De Plus : c'est un animal rustique, doté d'une merveilleuse gorge entraînante, d'une voix haute qui se fait entendre de loin. Six à huit chiens d'Artois, tricolores, bien uniformes, constituent un petit équipage susceptible de faire plaisir à un maître d'équipage des plus exigeants.
Pour le travail, ce chien a besoin d'un dressage ferme.
Durée moyenne de vie : 13 ans.
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Peintre français (Paris 1864 Morlaix 1927).
Sérusier, qui doit à sa formation académique une mention au Salon de 1888 pour un Tisserand breton, rencontre Gauguin, à Pont-Aven, à la fin de l'été 1888. Il peint sous sa direction un paysage simplifié qui devient le Talisman (Paris, musée d'Orsay) de ses amis de l'académie Julian (où il est massier) : Bonnard, Vuillard, Denis, Vallotton et Ranson. Cultivé, curieux de doctrines théosophiques et de langues anciennes, Sérusier devient dès lors le théoricien enthousiaste du groupe des Nabis.
À Pont-Aven et au Pouldu, avec Gauguin, en 1889-90, puis en 1891 à Huelgoat, avec Verkade, qui partage ses idées mystiques, Sérusier adopte les tons somptueux et sourds de Gauguin, reprend ses motifs (les Lutteurs, la Barrière fleurie, Paris, musée d'Orsay), précisant d'un graphisme plus aigu la mélancolie du modèle (Marie Lagadu, 1889), l'étrangeté d'un paysage (Rochers de Huelgoat, 1891, Stuttgart, Staatsgal.) ou d'un site breton (l'Offrande, v. 1891, coll. part.). Il participe, en 1891, à la première exposition des Nabis chez Le Barc de Boutteville. Décorateur du Théâtre d'art et du Théâtre-Libre, puis collaborateur de Lugné-Poe au théâtre de l'Œuvre à partir de 1893 (il réalise en 1896, avec Bonnard, les décors d'Ubu roi de Jarry), Sérusier accentue alors le caractère décoratif de ses œuvres : les Trois Bretonnes (v. 1893, Genève, Petit Palais, fondation Oscar Ghez) ; la Mer au Pouldu (1895)
Mais son admiration pour les primitifs italiens (voyage en Italie, en 1893 avec E. Bernard, en 1855 et 1899 avec M. Denis) et l'expérience de Beuron, où il retrouve Verkade en 1897 et en 1899, renforcent sa foi dans les " saintes mesures " et la logique du nombre d'or. Soucieux de répandre en France les idées du père Didier Lenz, l'artiste abandonne en partie, après 1900, les sujets bretons pour des peintures allégoriques et religieuses, grises nostalgies des sincérités médiévales : la Tapisserie (1924, Paris, M. A. M. de la Ville)
Il enseigne à partir de 1908 à l'académie Ranson et publie ses réflexions en 1921 dans l'ABC de la peinture. Sérusier est représenté à la Tate Gal. de Londres, à la N. G. d'Ottawa, aux musées de Varsovie, de Quimper, d'Albi, de Nantes, de Saint-Germain-en-Laye, dans les coll. Paul Josefowitz et Samuel Josefowitz, et le musée d'Orsay à Paris conserve, grâce à la coll. H. Boutaric, le plus important ensemble d'œuvres de l'artiste.
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Me voici à mon ouvrage, la tapisserie avance lentement, elle est très compliquée et comporte une multitude de couleurs différentes, voici quelques photos montrant la progression de mon travail
entre les deux photos, j'ai fait un peu du chignon et des fleurs dans la chevelure
le chignon est terminé, j'ai commencé le haut du tableau en faisant une branche de fleurs, et maintenant je vais continuer le vêtement en dessous des broderies ;
Quelques jours de travail et voici le résultat
Il me reste 8cm à faire en bas et à gauche, 2cm à droite et j'aurais terminé la tapisserie, elle mesurera environ 30/30 Cm, je vais aller plus vite car les tours se font de demi-pont soit deux fois plus vite que le point de croix, , dans quelques jours je vous montrerai le progrès....
Dites-moi comment vous la trouvez...... J'attends vos commentaires .
A la suite de cet article, vous pouvez regarder un article sur Camaret et un autre sur le beagle, bonne lecture !.....
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HISTORIQUE : Descendant d’anciens chiens courants français introduits en Grande-Bretagne vers le 11ème siècle, le Beagle a été croisé avec le Harrier pour les besoins de la chasse à courre. Réintroduit en France dans la seconde moitié du 19ème siècle, il y est devenu le chien le plus recherché pour la petite vénerie. Très populaire aux Etats-Unis, il y chasse le renard et le raton laveur. Rapide et résistant, il est remarquable pour le lièvre et la chasse à tir du chevreuil et du sanglier. Travaille en meute.
CARACTÈRE : Pacifique et très obéissant, ce chien se dresse sans problème. Intelligent et gentil, il se montre un compagnon attachant.
DIVERS : En raison de son caractère et de certaines spécificités physiologiques, ce chien est très recherché comme animal de laboratoire.
Durée moyenne de vie :13 ans.Description : La taille et l’apparence changent énormément d’un pays à l’autre au point que certaines sociétés canines ont reconnu plusieurs variétés. En règle générale, le crâne est légèrement bombé avec de longues oreilles soyeuses et papillotées. La truffe est brun rosé, les babines bien dessinées. Les cuisses sont très musclées et la queue, à la pointe blanche, se dresse tout droit.
Le Beagle possède une voix mélodieuse et un nez subtil.
Vigoureux, vif et remuant il n’en reste pas moins un chien distingué.
Taille : 33 à 40 cm.
Poids : 8 à 14 kg (donné ici à titre indicatif).
Poils : Court, dense, résistant aux intempéries.
Couleur : Toutes les couleurs reconnues pour les chiens courants (autre que foie) sont admises. Extrémité du fouet blanche. TÊTE : Tête de bonne longueur, puissante sans être grossière, plus fine chez la femelle, sans ride ni froncement. Crâne légèrement en dôme, de largeur modérée, avec une légère crête occipitale. Stop bien marqué et divisant la tête dans sa longueur entre l’occiput et l’extrémité du nez de façon aussi égale que possible. Le museau n’est pas en sifflet; les lèvres sont raisonnablement bien descendues. La truffe est large, de préférence noire mais une pigmentation moindre esta dmise chez les chiens à robe plus claire. Les narines sont bien ouvertes.
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Caractéristiques physiques du Poitevin
Le Poitevin est un chien très distingué qui réunit, à un haut niveau de perfection, force, élégance et légèreté. La tête est allongée sans excès, pas trop large, avec une protubérance occipitale pas trop prononcée. Le crâne, plat plutôt que bombé, s’aplatit de façon à peine accentuée au niveau du nez. Les yeux sont grands, bruns, cerclés de noir, avec un regard très expressif. Les oreilles, de largeur moyenne, sont attachées un peu bas, moyennement longues, fines et légèrement tournées vers l’avant. La queue est de longueur moyenne, fine, pas en épi, portée avec élégance et formant une légère courbe.
Poil : court et brillant.
Couleur : tricolore, noir, avec de grandes taches. Parfois orange et blanc. De nombreux sujets sont gris loup.
Taille : 62 à 72 cm pour le mâle et 60 à 70 cm pour la femelle
Poids : environ 30 kg
Origines et histoireIl a été créé en 1692 par le marquis François de Larrye qui croisa plusieurs types de chiens courants avec des Foxhound. Presque éteinte au moment de la Révolution française, la race a été ensuite difficilement récupérée, à partir des rares sujets.
Caractère et aptitudes
C’est un exceptionnel Chien courant, adapté à tous les types de terrain et de gibier. Le Poitevin est très résistant, énergique et dynamique, très passionné dans son travail. Il galope facilement, saute avec légèreté et passe bien dans les fourrés. Il est très affectueux avec son maître et aime beaucoup les enfants, qu’il a même tendance à défendre et protéger : toutefois, il ne peut vivre en famille que si on lui garantit beaucoup d’exercice physique.
Espérance de vie moyenne : environ 13 ansRemarques et conseils
Par le passé, il a été utilisé également pour la chasse au loup.
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Le loup et l'agneau
La raison du plus fort est toujours la meilleure :
Nous l'allons montrer tout à l'heure.
Un agneau se désaltérait
Dans le courant d'une onde pure.
Un loup survient à jeun, qui cherchait aventure,
Et que la faim en ces lieux attirait.
« Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ?
Dit cet animal plein de rage :
Tu seras châtié de ta témérité.
- Sire, répond l'agneau, que votre Majesté
Ne se mette pas en colère ;
Mais plutôt qu'elle considère
Que je me vas désaltérant
Dans le courant,
Plus de vingt pas au-dessous d'Elle,
Et que par conséquent, en aucune façon,Je ne puis troubler sa boisson.
- Tu la troubles, reprit cette bête cruelle,
Et je sais que de moi tu médis l'an passé.
- Comment l'aurais-je fait si je n'étais pas né ?
Reprit l'agneau, je tette encor ma mère.
- Si ce n'est toi, c'est donc ton frère.
- Je n'en ai point. - C'est donc quelqu'un des tiens :
Car vous ne m'épargnez guère,
Vous, vos bergers, et vos chiens.
On me l'a dit : il faut que je me venge.»
Là-dessus, au fond des forêts
Le loup l'emporte, et puis le mange,
Sans autre forme de procès.
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