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Eugène Delacroix est né en 1798 et mort en 1863. C’est un peintre français qui fut le représentant majeur du mouvement romantique dont l’influence s’étendit jusqu’aux post impressionnistes.
Issu d’un milieu aisé, Delacroix naquit à Saint-Maurice, près de Paris. Il étudia dans l’atelier de Pierre Guérin en 1815, où il fit la connaissance de Théodore Géricault, puis dans celui de Jacques Louis David, avant de fréquenter, en 1816, l’Ecole des beaux-arts.
Son premier envoi au Salon, Dante et Virgile aux Enfers (1822, musée du Louvre, Paris), révèle la forte influence de Géricault, qui devait mourir deux ans plus tard. Les massacres de scio (1824, musée du Louvre), qui évoquent un épisode sanglant de la lutte des Grecs pour leur indépendance, indignèrent les représentants du néoclassicisme, en particulier Ingres, mais firent cependant de Delacroix le chef de file du romantisme.
Parti pour la Grande-Bretagne en 1825, il y découvrit les œuvres de Shakespeare, de Walter Scott et de Byron. Constable et Bonington l’influencèrent dans ses propres recherches sur la vibration chromatique, recherches qu’il concrétisa dans la plus lyrique de toutes ses œuvres la Mort de Sardanapale, (1827, musée du Louvre), inspirée d’un poème de Byron. Présentée au Salon de 1828, cette toile voluptueuse et violente, qui mêle profusion des personnages, luxe oriental et audace des couleurs, provoqua un nouveau scandale.
Delacroix réalisa par la suite plusieurs peintures d’histoires , notamment la décapitation du doge Mario Falerio (1827), la liberté guidant le peuple (1831, musée du Louvre), glorification semi-allégorique de la révolution de juillet et l’Assassinat de l’évêque de Liège (1831).
Le voyage qu’il effectua au Maroc en 1832 en compagnie du comte de Mornay fut pour lui une véritable révélation. Fasciné par les couleurs et les lumières de l’Orient, il multiplia les croquis et les aquarelles d’où il tira plus tard près d’une centaine de tableaux d’une rare puissance (Femmes d’Alger dans leur appartement, 1834, musée du Louvre ; la Noce Juive au Maroc, 1839, musée du Louvre ; le Sultan du Maroc, 1845).
De retour en France, il reçut de nombreuses commandes et décora notamment murs et plafonds du Palais-Bourbon (salon du Roi et bibliothèque, 1833-1847), du Sénat et du Louvre.
Au cours de cette période, il se lia d’amitié avec George Sand et Chopin. Les toiles de cette époque, saluées par Baudelaire, reprennent des thèmes qui lui sont chers (Médée furieuse, 1838 ; le naufrage de Don Juan, 1840, musée du Louvre ; l’Entrée des croisés à Constantinople, 1840), mais aussi de nombreuses scènes de chasse et de combats de fauves. Toute son œuvre relève d’une manière passionnée, que soutiennent un prodigieux talent de coloriste et une remarquable puissance imaginative.
Voici maintenant quelques toiles moins célèbres
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Seules deux des 300 espèces du genre "Jacobinia" (plus correctement nommé " Justicia" ) sont cultivées à l'intérieur. Ce sont des plantes arbustives et vigoureuses à multiples tiges tendres et à rameaux dressés portant des feuilles coriaces. Elles sont prisées surtout pour leurs belles flurs tubuleuses à double labelle. Elles doivent être sévèrement rabattues. Après un an ou deux, elles sont beaucoup moins belles. On peut alors les multiplier.
- ESPECES RECOMMANDEES -
- CARNEA - atteint une hauteur de 1,20m et un étalement de 60cm. Opposées et acuminées, les feuilles coriaces vert foncé, profondément nervurées, mesurent 15cm sur 7 et ont des pétioles de 5cm. Des inflorescences coniques de 10 à 15cm coiffent les rameaux en août et septembre. Elles se composent de nombreux fleurons rosés de 2,5 à 5cm entourés de bractées vertes.
- PAUCIFLORA - atteint 45 à 60cm de hauteur et 40cm d'étalement. De la fin de l'automne au début du printemps, la plante se garnit de petits bouquets de fleurs retombantes, écarlates, à pointes jaunes. Les feuilles vert moyen sont opposées.
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Ingrédients
4 endives
4 tranches de jambon blanc
50 g de beurre
1 cuillère à soupe de crème fraîche
50 g de farine de blé
125 g de gruyère râpé
75 cl de lait
Sel, poivreRecette
Préparez les endives. Coupez la base avec un couteau. Lavez-les.
Laissez-les entières et faites-les cuire dans une cocotte minute à la vapeur pendant 8 minutes. Faites-les égoutter sur du papier absorbant.
Faites chauffer le four th. 8 (240°C).
Dans une casserole, faites fondre les 50 g de beurre.Ajoutez la farine et remuez à la spatule jusqu'à l'obtention d'une pâte brun clair. Attention de ne pas laisser brûler !
Hors du feu, ajoutez petit à petit le lait en remuant vigoureusement à l'aide d'un fouet pour éviter les grumeaux.
Remettez sur le feu et continuez ainsi tout en remuant jusqu'à ce que le liquide épaississe.
Ajoutez la crème, salez et poivrez. Coupez le feu quand la béchamel a épaissi et a pris un aspect crèmeux.
Roulez les endives dans les tranches de jambon, disposez-les dans un plat à gratin et recouvrez de béchamel.
Parsemez de gruyère râpé.
Mettez à cuire au four pendant 20 minutes.
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Océano Nox.
Oh ! combien de marins, combien de capitaines
Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines,
Dans ce morne horizon se sont évanouis ?
Combien ont disparu, dure et triste fortune ?
Dans une mer sans fond, par une nuit sans lune,
Sous l'aveugle océan à jamais enfoui ?
Combien de patrons morts avec leurs équipages ?
L'ouragan de leur vie a pris toutes les pages
Et d'un souffle il a tout dispersé sur les flots !
Nul ne saura leur fin dans l'abîme plongée,
Chaque vague en passant d'un butin s'est chargée ;
L'une a saisi l'esquif, l'autre les matelots !
Nul ne sait votre sort, pauvres têtes perdues !
Vous roulez à travers les sombres étendues,
Heurtant de vos fronts morts des écueils inconnus
Oh ! que de vieux parents qui n'avaient plus qu'un rêve,
Sont morts en attendant tous les jours sur la grève
Ceux qui ne sont pas revenus !
On demande " Où sont-ils ? Sont-ils rois dans quelque île ?
Nous ont-ils délaissés pour un bord plus fertile ?
Puis, votre souvenir même est enseveli.
Le corps se perd dans l'eau, le nom dans la mémoire.
Le temps qui sur toute ombre en verse une plus noire,
Sur le sombre océan jette le sombre oubli.
On s'entretient de vous parfois dans les veillées,
Maint joyeux cercle, assis sur les ancres rouillées,
Mêle encore quelque temps vos noms d'ombre couverts,
Aux rires, aux refrains, aux récits d'aventures,
Aux baisers qu'on dérobe à vos belles futures,
Tandis que vous dormez dans les goémons verts !
Bientôt des yeux de tous votre ombre est disparue.
L'un n'a-t-il pas sa barque et l'autre sa charrue ?
Seules, durant ces nuits où l'orage est vainqueur,
Vos veuves aux fronts blancs, lasses de vous attendre,
Parlent encore de vous en remuant la cendre,
De leur foyer et de leur coeur !
Et quand la tombe enfin a fermé leur paupière,
Rien ne sait plus vos noms, pas même une humble pierre,
Dans l'étroit cimetière où l'écho nous répond,
Pas même un saule vert qui s'effeuille à l'automne,
Pas même la chanson naïve et monotone,Que chante un mendiant à l'angle d'un vieux pont !
Où sont-ils, les marins sombrés dans les nuits noires ?
O flots ! que vous savez de lugubres histoires !
Flots profonds redoutés des mères à genoux !
Vous vous les racontez en montant les marées,
Et c'est ce qui vous fait ces voix désespérées,
Que vous avez le soir, quand vous venez vers nous.
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Le cours de L'Allagnon, affluent de l'Allier, forme une belle vallée accidentée. A gauche de la sortie du Lioran, le torrent naissant jaillit en cascades. Au Lioran un chemin à gauche mène au Puy de Bataillousse, tandis qu'à droit un sentier descend dans les jolies gorges boisées où coule l'Allagnon au milieu d'énormes blocs de rochers.
Après Murat par la N.588 on laisse à Neussargues la Vallée de l'Allanche, à gauche, et on continue la N.588 jusqu'à Massiac où la D.21 conduit aux gorges de la Sianne.
Au nord de Massiac, la N.9 suit l'Allagnon dans son plus beau parcours. Au Babory, de hauts blocs prismatiques de basalte forment des orgues, puis un défilé dui devient de pus en plus sauvage forme les gorges de l'Allagnon. Très sinueuses et boisées elles sont bordées de falaises érodées dominées par des ruines médiévales (Léoting). Le torrent débouche enfin dans la Limagne à Lempdes.
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Frères, soyez entre vous pleins de générosité et de tendresse. Pardonnez-vous les uns aux autres, comme Dieu vous a pardonné dans le Christ
Oui, cherchez à imiter Dieu, puisque vous êtes ses enfants bien-aimés.
Vivez dans l'amour, comme le Christ nous a aimés et s'est livré pour nous en offrant à Dieu le sacrifice qui pouvait lui plaire.
Comme il convient à des membres du peuple saint, la débauche, l'impureté sous toutes ses formes et l'appétit de jouissance sont des choses qu'on ne doit même plus évoquer chez vous ;
pas davantage de propos grossiers, stupides ou scabreux - tout cela est déplacé - mais plutôt des actions de grâce.
Sachez-le bien : ni les débauchés, ni les dépravés, ni les jouisseurs (qui sont de vrais idolâtres) ne reçoivent d'héritage dans le royaume du Christ et de Dieu ;
ne laissez personne vous égarer par des paroles creuses. Tout cela attire la colère de Dieu sur ceux qui désobéissent.
N'ayez donc rien de commun avec ces gens-là.
Autrefois, vous étiez ténèbres ; maintenant, dans le Seigneur, vous êtes devenus lumière ; vivez comme des fils de la lumière -
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