-
Le framboisier est une ronce dont la souche donne tous les ans de nouvelles tiges : celles-ci fournissent des fruits au cours de la seconde année, puis meurent. Ainsi, il est possible, lorsqu'on a repéré un framboisier sauvage, de retourner régulièrement au même buisson pour la récolte. Il existe actuellement plusieurs centaines de variétés cultivées dont les couleurs des fruits varient du ponceau au blanc.
C'est au Moyen-Âge que remonte la culture du framboisier, mais déjà nos ancêtres préhistoriques appréciaient son fruit délicat. Constituant un agréable dessert, les framboises sauvages sont également rafraîchissantes et laxatives.Très utilisées, elles servent souvent à aromatiser, en pharmacie, des préparations destinées aux enfants, elles entrent dans plusieurs boissons de ménage telle que du vin ou du vinaigre, du sirop, des liqueurs, on en fait d'excellentes confitures et gelées.
Comme pour le fraisier et la ronce, ce sont surtout les feuilles et les fleurs, cueillies lors de la floraison, qui sont médicinales.
HABITAT
- Hémisphère boréal, forêts de plaines ou de montagnes, de 400 à 2 000 mètresIDENTIFICATION
- Hauteur : 1 à 2 mètres
- Arbrisseau à souche émettant des stolons et des pousses bisannuelles
- Tige bleu-vert, ligneuse, dressée, munie de fins aiguillons rougeâtres
- Feuilles vert franc dessus, blanches feutrées dessous, imparipennées, 3 à 7 folioles dentées
- Fleurs blanches (mai-juillet) peu voyantes, en grappe, pédonculées, 5 sépales étalés, 5 pétales petits, dressés, nombreuses étamines et carpelles
- Fruit rose foncé, ovoïde, composé de plusieurs drupéoles veloutées, se détachant de réceptacle
- Souche à stolons souterrains
- Odeur agréable, pénétrante
- Saveur sucrée-acidePARTIES UTILISEES
- Fleurs, fruits, feuilles (août-septembre, séchage à l'ombre (feuilles)CONSTITUANTS
- Acide citrique, vitamine C, sucre, cellulose, sels minérauxPROPRIETES
- Antiscorbutique, apéritif, astringent, dépuratif, diurétique, emménagogue, laxatif, rafraîchissant, sudorifique, tonique
19 commentaires -
La licorne, dont son nom français proviendrait du latin "unicornis" est l'une des plus belles créatures légendaires, représentée sous la forme d'un hybride entre le cheval blanc et la chèvre.
Elle porte sur le front une corne torsadée. Cette corne aurait des pouvoirs de guérison et permettrait aussi de reconnaître un liquide empoisonné. Au cours des siècles passés, il se vendait même de la corne de licorne : en réalité il s'agissait de dent de narval.
Elle devient l'animal imaginaire le plus important du Moyen Âge à la Renaissance. Dans l'iconographie de cette époque, la licorne est souvent accompagnée d'une jeune fille. La légende veut, en effet, que la licorne ne se laisse approcher que par des jeunes filles : les chasseurs utilisaient cette faiblesse pour la capturer et s'approprier la fameuse corne. Les seigneurs de l'époque aimaient se vanter de la possession d'une corne de licorne.Cette animal légendaire se trouve sur tous les continents et a fait l'objet de nombreuses oeuvres littéraires ou artistiques, dont les fameuses tapisseries de "La dame à la Licorne" du musée de Cluny, inspirées d'une légende allemande du XVe siècle.
Texte extrait du livre : Le grand almanach de la France
15 commentaires -
Premier sourire de printemps
Tandis qu’à leurs œuvres perverses
Les hommes courent haletants,
Mars qui rit, malgré les averses,
Prépare en secret le printemps.Pour les petites pâquerettes,
Sournoisement lorsque tout dort,
II repasse des collerettes
Et cisèle des boutons-d’or.Dans le verger et dans la vigne,
II s’en va, furtif perruquier,
Avec une houppe de cygne,
Poudrer à frimas l’amandier.La nature au lit se repose ;
Lui, descend au jardin désert
Et lace les boutons de rose
Dans leur corset de velours vert.Tout en composant des solfèges
Qu’aux merles il siffle à mi-voix,
II sème aux prés les perce-neige
Et les violettes au bois.Sur le cresson de la fontaine
Où le cerf boit, l’oreille au guet,
De sa main cachée il égrène
Les grelots d’argent du muguet.Sous l’herbe, pour que tu la cueilles,
II met la fraise au teint vermeil,
Et te tresse un chapeau de feuilles
Pour te garantir du soleil.Puis, lorsque sa besogne est faite,
Et que son règne va finir,
Au seuil d’avril tournant la tête,
II dit : « Printemps, tu peux venir ! »Théophile Gautier (1811-1872)
22 commentaires -
Samedi dernier nous sommes allées à l'anniversaire de mon arrière petite nièce à Fréjus qui avait lieu sur le domaine du Château Paquette..
J'en ai profité pour visiter l'exploitation et faire quelques photos ...
les vignobles
la boutique
quelques vues du parc qui entoure l'exploitation
Voici l'histoire du domaine:
L’histoire du Château Paquette remonte aux temps où les Romains fondent Forum Julii (Fréjus). Des agronomes tels Groecinus y étudient la culture de la vigne et leurs ouvrages font même références dans tout l’empire.
La première mention sur une carte de Curebéasse, lieu-dit sur lequel se situe notre exploitation, date du XVIIème siècle, quand Cassini cartographia le royaume de France à la demande de Louis XIV. Ce nom demeura jusqu’en 2013 le nom de notre domaine « Domaine de Curebéasse ».
C’est en 1952, que nos aïeux, Marcel et Gilberte Paquette, sont venus s’installer sur cette terre. Après plusieurs années passées en Ethiopie, le désir de se consacrer à une activité agricole s’est révélé face à la beauté de ce lieu magique au coeur de la pinède provençale, à quelques encablures de la mer Méditerranée.
A cette époque, on ne parlait pas comme aujourd’hui des vins de Provence et de ses rosés en particulier. Il y avait tout à faire et les générations de la famille Paquette qui se sont succédées ont parcouru le chemin.
En 1963, Gilberte faisait la première mise en bouteilles, le millésime 1962. Leur fils Jean, accompagnée de sa femme, Pascale, n’ont ensuite eu de cesse de développer le domaine, moderniser la cave, agrandir le vignoble et trouver des marchés à l’exportation afin de continuer l’aventure. C’est Jean qui, force d’un travail sans relâche, est à l’origine de l’appellation Côtes de Provence Fréjus, révélant ainsi les spécificités de ce terroir unique du massif de l’Estérel.
Depuis 2004, c’est Jérôme, la 3ème génération des Paquette qui est aux commandes. OEnologue de formation, il travaille comme consultant pour de nombreux vignerons en Provence et au-delà. Mais sa passion reste cette terre qui l’a vu grandir et pour laquelle il investit chaque jour toute son expérience avec amour. Les investissements dans du matériel moderne se poursuivent, tout en gardant l’esprit d’une production authentique, dans le soin du terroir, du vignoble et des vins.
Dans la suite de cet élan, sa fille Claire a rejoint l’aventure. Egalement oenologue et ingénieur, c’est son père qui lui a transmis sa passion. L’ambition demeure de respecter le travail des générations passées, un cadeau extraordinaire qui nous sert de décor chaque jour, mais aussi de poursuivre cet enthousiasme vers l’avenir en laissant une place à la modernité, avec une pointe de féminité en plus.
En 2013, pour fêter 60 ans d’attachement familial à cette terre et rendre hommage à toutes les générations qui se succèdent, le Domaine de Curebéasse a pris le nom de notre famille « Château Paquette ». Le sceau du Château, représentant le Lion de Juda, héritage de l’empereur d’Ethiopie, est devenu le symbole de cette histoire, nous rappelant le fabuleux cadeau de Marcel et Gilberte.
J'ai acheté une bonne bouteille
et maintenant il ne reste plus qu'à rentrer chez nous, quelques photos prises sur l'autoroute entre Fréjus et Antibes..
16 commentaires -
J'espère que ces peintures vous ont plu, malheureusement je n'ai pas trouvé de biographie de ce peintre.. Je sais seulement qu'il est américain et qu'il vit dans l'Ohio...
20 commentaires -
Ne vous inquiétez pas, faites confiance à Dieu"Lorsque tout va bien, soyons heureux ; lorsque tout va mal, réfléchissons. Dieu envoie le bonheur ou le malheur de façon que nous ne sachions jamais ce qui va arriver." Ecclésiaste 7.14
Vous pouvez être un héros un jour et un zéro le lendemain, millionnaire aujourd'hui et ruiné demain. Peu importe ce que vous gagnez ou ce que vous possédez, les finances sont aléatoires.Les êtres humains répondent par l'inquiétude. Que dit la Bible de l'inquiétude au sujet de l'argent ?
1. Elle est déraisonnable (Matthieu 6.25). Vous aurez forcément des occasions d'avoir peur dans votre vie, mais il est des sujets d'inquiétude plus importants qu'un manque d'argent. La vie est davantage que l'accumulation de choses. Même si vous êtes ruiné, il y a pire. Réservez vos soucis pour ce qui est vraiment grave.
2. Elle est contre nature (Matthieu 6.26). Jésus nous rappelle que les animaux et les plantes ne s'inquiètent pas. Les oiseaux ne disent pas : "Je vais construire un nid plus grand pour ma retraite." Seuls les êtres humains ne font pas confiance à la provision de Dieu. Tout le reste de la création s'attend à lui.
3. Elle est inutile (Matthieu 6.30). Les peurs d'ordre financier viennent d'une méconnaissance de Dieu et de ses promesses. Il endosse la responsabilité de vos besoins. Il vous dit : "Je suis ton Père céleste ; je pourvoirai à tes besoins. Tu es mon enfant." Le fait de douter de l'amour de Dieu est toujours une source de problèmes.
S'inquiéter, c'est se mettre à la place de Dieu... C'est vouloir assumer une responsabilité dont Dieu a dit qu'il se chargerait. Paul nous rappelle dans Philippiens 4.19 : "Mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Christ Jésus" .
Un encouragement pour aujourd'hui
Dieu sait ce qui se passe dans votre vie – et dans votre porte-monnaie. Il connaît tous vos besoins avant même que vous les lui confiiez. Il veut vous aider.Rick Warren
15 commentaires -
Ingrédients pour 4 personnes :
4 tranches de saumon fumé
1 avocat bien mûr
2 yaourts à la grecque
Quelques feuilles de salade
Le jus d'un citron jaune
1 cuillère à café d'huile d'olive
Aneth et ciboulette
Sel et poivrePréparation
1 Éplucher l'avocat, le couper en cubes dans un bol avec un demi-jus de citron. Mélanger afin qu'il ne noircisse pas.2 Mélanger les yaourts avec le reste du jus de citron, de l'aneth, de la ciboulette, l'huile d'olive, du sel et du poivre.
3 Disposer de l'avocat dans le fond de chaque verrine. Recouvrir de sauce au yaourt.
4 Parsemer d'une main légère la salade coupée en fines lanières.
5 Rehausser le tout d'une tranche de saumon fumé coupée en 3, et harmonieusement disposée comme des pétales de fleur.
Pour finir maintenir au frais jusqu'au moment de servir
.
13 commentaires -
Il peut être confondu, avant qu'il porte ses fruits, avec une autre Rosacée, la potentille faux fraisier, aux feuilles bleuâtres plus velues, aux petits pétales blancs en coeur, et dont il est inutile d'attendre qu'elle fournisse des fruits.
Or nulle n'ignore les fraises, depuis les variétés cultivées jusqu'à la plus délicate de toutes, à la saveur d'ambre et de rose, la fraise sauvage ou fraise des bois.
De tout temps, les poésies, les chansons populaires, les films mêmes ont rendu hommage aux fraises et se sont inspirés des symboles qu'elles représentent. Les témoignages abondent de leur rôle bienfaisant : nos ancêtres préhistoriques les appréciaient déjà, Fontenelle, qui vécut cent ans, les adorait, elles guérirent le célèbre botaniste Linné d'une goutte douloureuse.
Pourtant, du point de vue médicinal, ce sont surtout les rhizomes et les feuilles de la plante qui sont utilisés, riches en tanin, ils entrent dans de multiples préparations ayant des propriétés diurétiques et astringentes. L'infusion des feuilles donne un thé agréable et rafraîchissant.HABITAT
- Europe, bois, bords des chemins, jusqu'à 1 600 mètresIDENTIFICATION
- Hauteur : 0,05 à 0,25 m. Vivace
- Tige courte, velue
- Feuilles vert tendre, brillantes dessus, plus claires et duveteuses dessous, trifoliolées, dentées, pétiolées
- Fleurs blanches (mai-juin) calice doublé d'un calicule, 5 pétales se touchant, étamines jaunes nombreuses
- Carpelles recouvrant le faux fruit (fraise) en receptacle charnu, rouge, ovoïde
- Souche brune, stolonifère
- Odeur délicate et suave (fraise)
- Saveur astringente, parfumée, sucréePARTIES UTILISEES
- Feuilles (printemps), fruits, rhizomes (avant apparition des feuilles) séchage en plein air du rhizomeCONSTITUANTS
- Vitamine C, sels minéraux, glucides, protéines, taninPROPRIETES
- Astringent, calmant, dépuratif, diurétique, tonique
15 commentaires -
Christophe, de son vrai nom Georges Colomb est né en 1856 (il y aura 160 ans le 25 mai) à Lure, en Haute-Saône. Fils d'enseignant, il fait des études brillantes, bachelier en lettres puis en science, élève de Normale Supérieure, licencié en mathématiques, sciences physiques et sciences naturelles. Professeur dès 1882, il passe sa thèse et devient docteur en sciences en 1887. Il est bientôt nommé maître de conférence à la Sorbonne, il y restera toute sa carrière où il finira au poste de sous-directeur du laboratoire de botanique. Il fut un biologiste reconnu, ainsi que l'auteur de manuels scolaires.
Mais c'était surtout un homme pluridisciplinaire, aux compétences et aux centres d'intérêts éclectiques et maniant l'humour avec aisance. C'est sans doute par goût du calembour que Georges Colomb prend le pseudo de Christophe pour signer ses dessins. Car dès 1887, il livre des dessins pour enfants à l'éditeur Hachette pour "Mon journal".
En 1889, il commence à publier ses histoires illustrées dans "Le petit Français illustré", le journal des écoliers et des écolières ;
la Famille Cornouillet,
vite suivie par la Famille Fenouillard, qui paraîtra jusqu'en 1893.
Suivent "Les facéties du Sapeur Camember" de 1890 à 1896.
L'idée fixe du Savant Cosinus, de 1893 à 1899,
et les "Malices de Plick et Plock, de 1893 à 1904.
Toutes ces histoires en images ont été reprises en album et publiées par Armand Colin.
Christophe est reconnu comme le fondateur et le pionnier de la bande dessinée francophone. En particulier, en combinant image et texte, il a su habilement s'adresser à un double public jeune et adulte. De plus, en bon feuilletoniste, il a su imaginer que le périodique en soit le support privilégié en sachant faire durer une histoire.
Georges Colombe est décédé le 3 janvier 1945 à Nyon où il s'était réfugié au cours de la Seconde Guerre mondiale..
Texte extrait du livre : Le grand Almanach de la France
15 commentaires -
Vous êtes jeune et belle...
Vous êtes jeune et belle, et vos lèvres rieuses
N'ont que charmants souris tout fraîchement éclos ;
Le temps sonne pour vous ses heures folles, joyeuses
Qui vont se succédant comme les flots aux flots.L'amour pour vos plaisirs rend plus voluptueuses
Ces langueurs qui s'en vont en de tendres sanglots ;
La fortune, les ris, et les choses heureuses,
Catinetta mia, voilà quels sont vos lots !Quand vous prendrez le deuil d'une prompte jeunesse,
Et que vous sentirez les doigts de la vieillesse
De jours d'or et de soie, hélas ! brouiller le fil !Quand tout vous fera mal, et le bonheur des autres,
Ces plaisirs enivrants qui ne sont plus les vôtres,
Tout, jusqu'au souvenir ? - Que vous restera-t-il ?
Jules VERNE (1828-1905)
16 commentaires