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Par chezmamielucette le 6 Juillet 2017 à 00:00
En 1888, sous la direction de Paul Gauguin, Paul Sérusier (1864-1927) peint Le Talisman, toile fondatrice du groupe des nabis, qui exprime l'esthétique du mouvement : formes synthétiques, peinture plane, couleurs pures, refus des codes du réalisme et de la perspective.
De retour à Paris, il montre à ses jeunes collègues, les futurs "nabis" ("prophètes" en Hébreu), ce qui va devenir leur "Talisman".
L'observation du tableau permet de retrouver certains éléments du paysage représenté : le bois, en haut à gauche, le chemin transversal, la rangée de hêtres au bord de la rivière, et le moulin, au fond sur la droite. Chacun de ces éléments est une tache de couleur. Selon Maurice Denis, Gauguin avait tenu à Sérusier les propos suivants : "Comment voyez-vous ces arbres ? Ils sont jaunes. Eh bien, mettez du jaune ; cette ombre, plutôt bleue, peignez-la avec de l'outremer pur ; ces feuilles rouges ? mettez du vermillon"
Photos de Sérusier avec ses amis en Bretagne
Et maintenant quelques toiles peintes après 1888....
Si vous aimez ce style je ferais un autre article..
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Par chezmamielucette le 5 Juillet 2017 à 00:00
Juillet (La ronde des mois)
Il vient d'arriver, ce fichu mois de Juillet
Avec son cortège de journées ensoleillées
Et, de longues soirées, où la chaleur
Omniprésente, nous donne des envies d'ailleurs.
Le moindre souffle d'air, amène le bien être,
Et, pour l'emprisonner, on croise fenêtres
Et volets, vivant dans la douce pénombre
Juste, égayée des rais de lumière et d'ombres
Que créent les persiennes ajourées.
Et si certains, arrivent à aimer et savourer
Ces longues heures qui s'étirent, surchauffées
Je préfère de loin l'automne ébouriffé
Avec ses nuits fraîches et ses coups de vents
Laissant la plage et la chaleur aux estivants.Dominique Sagne
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Par chezmamielucette le 4 Juillet 2017 à 00:00
Tout près de Gordes, dans le Vaucluse, au coeur d'un vallon solitaire tapissé de lavande, l'abbaye cistercienne de Senanque, fondée au XIIe siècle et toujours en activité, constitue un joyau de pureté architecturale.
Ses vitraux sont d'une grande simplicité, sans aucune représentation figurée ni de couleurs soutenues. Le verre a été réalisé par cueillages successifs de verre de couleur en fusion et plaqué par soufflage à la bouche sur une base de vert clair, elle même en fusion.
Les moines vivant à Senanque ont choisi de dédier leur vie, entre autres tâches, à la culture du lavandin, variété hybride entre la lavande et la lavande aspic.
Plus au nord, en Haute-Provence, le monastère de Ganagobie, chef d'oeuvre d'art roman,l'abbaye de Lure, très dépouillée,
et le prieuré de Salagon complètent magnifiquement ce paysage architectural religieux.
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Par chezmamielucette le 3 Juillet 2017 à 00:00
Jim Carson est né le 8 juillet 1942 à Little Rock, en Arkansas et a grandi à Memphis, dans le Tennessee. Il a obtenu un baccalauréat en sciences de l'Université d'État de Memphis en 1964. En 1970, il a obtenu un doctorat. En chimie théorique et physique moléculaire de l'Université de New York, et a ensuite accepté une bourse postdoctorale à l'Université de Princeton pour continuer la recherche en physique moléculaire. Sa thèse de doctorat et plusieurs autres articles de recherche ont été publiés au Journal of Chemical Physics au cours des deux prochaines années. De l'automne 1971 au printemps 1973, il était à la faculté de l'Université de Princeton. Au cours de ces deux années, il s'est également déplacé à New York tous les soirs pour étudier le dessin de vie, la peinture de vie et la composition à la Ligue des étudiants en art. Il avait décidé de changer sa carrière de la science à l'art, sa passion de la vie.
Après deux ans à l'Art Student's League, il a poursuivi ses études artistiques en étude privée avec plusieurs illustrateurs et peintres bien connus et, en 1974, a commencé une carrière illustrant des couvertures de romans occidentaux pour les grandes maisons d'édition à New York. Il s'est rencontré et s'est marié avec Marguerite Wilson en 1976, et ils ont fait leur maison à Baldwin, à New York, à Long Island. Ils ont deux enfants, Sarah et Miles. En mai 1980, il a fondé Hankins et Tegenborg, Ltd, à New York City, une agence représentant des illustrateurs commerciaux. Cette même année, il a rejoint la May Gallery of Scottsdale, AZ et a commencé à peindre et à vendre des peintures historiques occidentales.
Au cours des 21 prochaines années, il a divisé ses énergies parmi ses agences, ses carrières illustrées et artistiques. En 1984, il a été nommé pour le prix Spur pour la meilleure couverture occidentale. De 1983 à 1998, il a participé à de nombreux spectacles de groupe à la May Gallery et, en 1999, il a rejoint deux autres artistes pour un spectacle à trois hommes. À partir de 1990, il a été sélectionné chaque année en tant qu'évaluateur de la médaille d'or de la Galerie de mai, ce qui représente une forte popularité et une popularité chez les collectionneurs. Stuart Johnson l'a invité en 1997, et chaque année depuis, à participer à son prestigieux spectacle de miniatures américaines à Settler's West Gallery à Tucson. Il a eu son premier spectacle d'un seul homme en octobre 2000, et ce spectacle est devenu un événement annuel. En 2001, il a déplacé son studio à Saluda, en Caroline du Nord, dans les montagnes de la Caroline Smokey pour consacrer plein temps à sa peinture historique.
Lui et sa femme ont récemment acheté une deuxième maison / studio à Cave Creek, en Arizona. Ils prévoient de passer les mois chauds en Caroline du Nord et les mois frais en Arizona.
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Par chezmamielucette le 2 Juillet 2017 à 00:00
Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 4,7-15.
Frères, nous portons un trésor comme dans des vases d'argile ; ainsi, on voit bien que cette puissance extraordinaire appartient à Dieu et ne vient pas de nous.
En toute circonstance, nous sommes dans la détresse, mais sans être angoissés ; nous sommes déconcertés, mais non désemparés ;
nous sommes pourchassés, mais non pas abandonnés ; terrassés, mais non pas anéantis.
Toujours nous portons, dans notre corps, la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus, elle aussi, soit manifestée dans notre corps.
En effet, nous, les vivants, nous sommes continuellement livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus, elle aussi, soit manifestée dans notre condition charnelle vouée à la mort.
Ainsi la mort fait son œuvre en nous, et la vie en vous.
L’Écriture dit : ‘J’ai cru, c’est pourquoi j’ai parlé.’ Et nous aussi, qui avons le même esprit de foi, nous croyons, et c’est pourquoi nous parlons.
Car, nous le savons, celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus nous ressuscitera, nous aussi, avec Jésus, et il nous placera près de lui avec vous.
Et tout cela, c’est pour vous, afin que la grâce, plus largement répandue dans un plus grand nombre, fasse abonder l’action de grâce pour la gloire de Dieu.
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Par chezmamielucette le 1 Juillet 2017 à 00:00
Ingrédients (pour 4 verrines) :
– 2 nectarines
– 2 pêches jaunes
– quelques grappes de groseille
– 1 c. de sirop de rosePréparation :
1. Épluchez les pêches et découpez les en brunoise, faites de même pour les nectarines sans les éplucher.
2. Ajoutez le sirop de rose qui donne une petite touche sucrée et parfumée supplémentaire, assez subtile je l’admet. Mélangez et laissez reposer 1h au frais. Ajoutez éventuellement un trait de citron pour éviter l’oxydation des fruits.
3. Au moment de servir, dressez les fruits dans les verrines et décorer d’une grappe de groseille qui apportera une jolie touche d’acidité.
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Par chezmamielucette le 30 Juin 2017 à 00:00
Parente du myosotis, de la cynoglose et de la bourrache, la pulmonaire est couverte de poils rude et cherche l'ombre et la fraîcheur. Ses clochettes rouges virant au bleu-violet, rappellent celles de la primevère et lui doivent son appellation de coucou bleu.
Vers juillet, la tige florale se flétrit et disparaît, remplacée par une rosette de feuilles basales tachées de blanc, qui lui ont donné son nom, car elles évoquent, pour les partisans de la médecine des signatures, l'image de poumons malades.
La pulmonaire a joui jadis d'une réputation surfaite et a déçu d'autant plus qu'il a fallu attendre la seconde moitié du XXe siècle pour vaincre la tuberculose qu'elle prétendait soigner. Dans les campagnes, on l'appelle herbe du lac, car il suffit, dit-on, de poser un tampon de ses feuilles fraîches écrasées sur la région du coeur pour en appaiser le rythme.
Après la salicaire, la pulmonaire a été dotée par la nature d'une suprême ingéniosité qui constitue à offrir aux insectes la visitant trois sortes de fleurs munies d'étamines inégales, et de trois longueurs de styles, soit dix-huit possibilités de dissémination du pollen.HABITAT
- Europe, bois clairs, terrains calcaires, jusqu'à 1 000 mètresIDENTIFICATION
- Hauteur : 0,15 à 0,30 mètre. Vivace
- Tige simple, velue
- Feuilles tachées de blanc, plus claires dessous, les radicales pétiolées, poilues, rudes, ovales, aïgues ou en coeur, les caulinaires sessiles, ovales, un peu décurrentes, poilues
- Fleurs rouge au début puis virant au bleu (mars-mai) réunies en cymes terminales unilatérales, calice à 5 lobes, corolle tubulaire à 5 pétales, 5 écailles, 5 étamines, ovaire à 1 style et 4 carpelles
- Rhizome grêle
- Saveur mucilagineusePARTIES UTILISEES
- Sommité fleurie (mars-avril), feuilles de la rosette (fin de l'été), séchage à l'ombre et à l'ai, les feuilles deviennent noires.CONSTITUANTS
- Mucilage, tanin, sels minérauxPROPRIETES
- Astringente, diurétique, émolliente, expectorante, sudorifique
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Par chezmamielucette le 29 Juin 2017 à 00:00
En arrivant, vous traverserez le pont Roman, sous la surveillance des 4 tours de ce très vieux moulin fortifié !
Situé sur la commune de Nérac mais en face de Barbaste sur la rive de la Gélise, le site du Moulin des Tours rassemble un moulin fortifié du 13ème siècle et un pont roman à dix arches (12ème siècle). Une légende dit que les quatre tours de taille différente représente les quatre filles du meunier. Après un grave incendie en 1937, les bâtiments sont presque totalement réhabilités et ouverts à la visite.
Le Moulin de Barbaste fut édifié entre 1180 et 1220 par les moines de Citeaux . Il était situé sur un point stratégique, au croisement de la Ténaréze et de l'itinéraire médiéval allant de Bordeaux à Toulouse
En 1308 , Guillaume de Lavardac et Arnaud de Bordes vendirent à Amanieu VII d' Albret, ancêtre d'Henri IV, ce moulin à blé
C'est ainsi qu'un jour, il devint la propriété d'Henri IV que l'on surnommait parfois le Meunier de Barbaste !
Situé légèrement en amont du pont à neuf arches, sur lequel passe la Ténarèze, à proximité de la Baïse, l'édifice est utilisé à cette époque comme château péager
Plus forteresse que moulin, de plan carré de 15 m de côté, il est flanqué aux angles de quatre tours carrées crénelées d'inégales hauteurs (29 m pour la plus haute)
Le Moulin des Tours est racheté au début du 19e siècle par MM. Aunac et Rémy, banquiers à Agen, qui font édifier en 1821 la "Maison Aunac", superbe demeure à trois niveaux, qui est à ce jour un musée d'exposition..
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Par chezmamielucette le 28 Juin 2017 à 00:00
Mois de Juin
(dans "Les récits et les églises")
Dans cette vie ou nous ne sommes
Que pour un temps si tôt fini,
L’instinct des oiseaux et des hommes
Sera toujours de faire un nid ;Et d’un peu de paille ou d’argile
Tous veulent se construire, un jour,
Un humble toit, chaud et fragile,
Pour la famille et pour l’amour.Par les yeux d’une fille d’Ève
Mon cœur profondément touché
Avait fait aussi ce doux rêve
D’un bonheur étroit et caché.Rempli de joie et de courage,
A fonder mon nid je songeais ;
Mais un furieux vent d’orage
Vient d’emporter tous mes projets ;Et sur mon chemin solitaire
Je vois, triste et le front courbé,
Tous mes espoirs brisés à terre
Comme les œufs d’un nid tombé.François Coppée
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Par chezmamielucette le 27 Juin 2017 à 00:00
C'est dans le petit port de Honfleur, une ancienne cité maritime,
qu'au milieu du XIXe siècle,Gustave Courbet,
Eugène Boudin
et Claude Monet aiment faire halte.
Les peintres sont séduits par son Vieux Bassin, crée par le marquis Duquesne, et par ses étroites maisons à encorbellement et aux façades recouvertes d'ardoise qui s'y reflètent.
L'église Sainte-Catherine, dont la construction a commencée après la Guerre de Cent Ans, est quant à elle l'un des rares édifices religieux bâtis tout en bois
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