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Par chezmamielucette le 25 Août 2017 à 00:00
Pour les botanistes, la sabline médicinale est une spergulaire : elle a donc été classée par eux dans le genre "Spergularia".
Tout serait clair, si elle ne s'appelait pas sabline, car les sablines des botanistes, qui, comme leur nom l'indique, vivent dans les sables, ont été rangées dans le genre "Aremaria". Pour ces spécialistes, le seul nom correct de la sabline médicinale est celui de spergulaire rouge : mais la tradition s'est attachée au gracieux vocable de sabline, et nous le lui laisserons .
C'est une plante annuelle ou bisannuelle par ailleurs sans mystère, que l'on trouve disséminée dans les sols sablonneux de toute l'Europe et parfois au bord de la mer.
Les phytothérapeutes et les herboristes font grand cas de cette plante filiforme aux minuscules fleurs rouges, qui possède la précieuse propriété de calmer les douleurs des voies urinaires.On utilise l'infusion de plante entière séchée, à laquelle sont souvent ajoutées des feuilles de busserole.
Séchée, réduite en poudre, incorporée à de l'huile d'olive, elle fournit une pommade qui atténue les taches du visage et notamment les taches de rousseur, quand celles-ci ne sont pas à la mode.
HABITAT
- Europe, lieux siliceux, sablonneux, jusqu'à 2 200 mètresIDENTIFICATION
- Hauteur : 0,05 à 0,25 mètre. Annuelle ou bisannuelle
- Tige grêle, couchée puis redressée
- Feuilles linéaires, petites, fines, stipules argentées, membraneuses, soudées entre elles à chaque noeud
- Fleurs roses (avril-septembre) petites en cyme lâche, feuillée, 5 sépales obtus, bordés de blanc, 5 pétales un eu plus courts que les sépales, 7 à 10 étamines, 3 styles
- Capsule s'ouvrant par 3 fentes, nombreuses graines noires non ailées
- Odeur herbacée, agréablePARTIES UTILISEES
- Plante entière (mai-juin), séchage à l'ombreCONSTITUANTS
- Résine, sels minérauxPROPRIETES
- Diurétique, sédative
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Par chezmamielucette le 24 Août 2017 à 00:00
Le Roussillon est l'ultime frontière orientale avec l'Espagne, ce que ne cessent d'illustrer les forts et les citadelles qui de
Villefranche-de-Conflent
à Mont-Louis
ou de Salses-le-Château, ornent les Pyrénées.
Entre mer et montagne, Perpignan, où s'achève cette frontière est catalane dans l'âme.
Le palais des Rois de Majorque, de style gothique, rappelle qu'avant le traité des Pyrénées signé en 1659, le Roussillon était une terre espagnole.
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste, qui est, elle aussi, une belle illustration du gothique méridional, compense l'austérité de sa façade par son campanile en ferronnerie du XVIIe siècle.
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Par chezmamielucette le 23 Août 2017 à 00:00
Clair de lune
La lune était sereine et jouait sur les flots.
La fenêtre enfin libre est ouverte à la brise,
La sultane regarde, et la mer qui se brise,
Là-bas, d’un flot d’argent brode les noirs îlots.De ses doigts en vibrant s’échappe la guitare.
Elle écoute… Un bruit sourd frappe les sourds échos.
Est-ce un lourd vaisseau turc qui vient des eaux de Cos,
Battant l’archipel grec de sa rame tartare ?Sont-ce des cormorans qui plongent tour à tour,
Et coupent l’eau, qui roule en perles sur leur aile ?
Est-ce un djinn qui là-haut siffle d’un voix grêle,
Et jette dans la mer les créneaux de la tour ?Qui trouble ainsi les flots près du sérail des femmes ?
Ni le noir cormoran, sur la vague bercé,
Ni les pierres du mur, ni le bruit cadencé
Du lourd vaisseau, rampant sur l’onde avec des rames.Ce sont des sacs pesants, d’où partent des sanglots.
On verrait, en sondant la mer qui les promène,
Se mouvoir dans leurs flancs comme une forme humaine… —
La lune était sereine et jouait sur les flots.Victor Hugo
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Par chezmamielucette le 22 Août 2017 à 00:00
Biarritz marque l'entrée du Pays Basque. Les maisons blanches aux pans de bois rouge sang de boeuf et bleu gris ne sont pas le seul particularisme de ce pays très attaché à ses traditions :
la pelote,
la chasse à la palombe,
les mascarades.
Sur le territoire de la Soule s'élève là une petite chaîne de montagne entaillée de gorges et de torrents, de fermes trapues coiffées d'ardoises
et de villes qui forment , à l'image de Saint-Pied-de-Port, une frontière avec l'Espagne
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Par chezmamielucette le 21 Août 2017 à 00:00
Fabienne QUINSAC, Marie-France Maréchal pour l'état-civil, est née en 1940. La "vocation" lui vient dès l'enfance, par le feuilletage de livres d'art. Enthousiasmée par la peinture abstraite et l'art contemporain, elle fréquente les galeries, puis entre à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs (ENSAD). Elle s'implique également dans les mouvements sociaux progressistes de son époque.
La peinture "de chevalet" lui semble dépassée. Elle se tourne vers l'architecture, avant d'enseigner les arts plastiques. Une façon de transmettre sa passion et de poursuivre sa réflexion sur les rapports entre art et société.A la fin des années 1980 et au début des années 1990, elle revient à la création. Elle expérimente (aérographe, fresques murales...) tout en reprenant les pinceaux pour des aquarelles qui affirment d'emblée une forte personnalité. L'environnement naturel y acquiert une force inquiétante, comme si l'ombre des questionnements intimes était tapie derrière chaque arbre, chaque méandre de rivière, chaque colline.
Le travail de Fabienne Quinsac témoigne d'une grande maturité offrant des évolutions rapides, tant à travers les techniques et les couleurs qu'à travers des thèmes où l'abstraction domineAu tout début des années 2000, les aquarelles laissent la place aux "goudrons". Le travail de la matière est essentiel. Le goudron se mêle parfois à de la terre, de l'acrylique ou de la poudre de bronze, dans des projets évoquant des ambiances de contes surnaturels, des villages abandonnés, de grandioses paysages bouleversés. On est loin du figuratif ; pourtant, la puissance visuelle déployée est extrêmement évocatrice.
Dans les "techniques mixtes", vers le milieu des années 2000, l'acrylique prend le dessus (bien qu'un peu de goudron subsiste parfois). Le style s'apparente à une peinture informelle, c'est-à-dire une expression où la suggestion domine un sujet latent, et s'approche de "l'abstraction lyrique".« Peindre (pour moi), c'est une espèce d'introspection afin de savoir ce qui est en moi. Ce n'est pas du nombrilisme, car j'ai conscience de n'être que le résultat d'une époque, d'une société et d'une éducation. Cependant il y faut une certaine clairvoyance, loin d'être toujours agréable parce qu'il arrive généralement de ne rien trouver d'intéressant au fond de soi. Pourtant, à partir du moment où on accepte ce vide, où on est prêt à l'assumer, il en résulte une liberté fondée sur une sorte de désespérance ou d'abandon de soi et [un moyen de]s'ouvrir à ce qui en nous reste caché. »
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Par chezmamielucette le 20 Août 2017 à 00:00
Il y a un sens, un but à votre existence...
Même si vos parents ne vous attendaient pas, Dieu vous voulait et il s'est arrangé pour que vous veniez sur terre à cette époque. Vous avez un but, vous avez un potentiel immense, vous êtes un entrepôt rempli de merveilleux grains : des richesses, des talents, des dons que Dieu a placés en vous pour le glorifier et pour servir votre génération. Vous n'êtes pas venu sur terre pour survivre, pour souffrir ou pour vivre continuellement dans la misère, le chaos, la frustration, l'oppression, la compression ou la dépression.
Dieu a pour vous des projets merveilleux de paix et non de malheur, pour vous donner un avenir et de l'espérance (Jérémie 29.11). Dieu sait qu'une personne sans espérance est déjà morte. La seule question reste "quand sera-t-elle enterrée ?"
Je crois en effet qu'il y a 3 jours importants dans votre vie :
- Le jour de votre naissance physique
- Le jour de votre nouvelle naissance, lorsque vous recevez Jésus-Christ
- Le jour où vous découvrez pourquoi Dieu vous a envoyé sur terreIl y a un sens, un but à votre existence, et vous n'êtes pas venu sur terre pour simplement accompagner les autres. Il y a une problématique sur cette terre qui a absolument besoin de votre présence et de votre intervention. Vous avez un rôle à jouer. Refusez de quitter la terre sans réaliser ce but car vous n'êtes pas venu sur terre par hasard. Souvenez-vous en !
Une prière pour aujourd'hui
Seigneur, je te prie de déchirer le voile de mes yeux afin de laisser entrer la lumière de ta connaissance et du plan parfait que tu as pour moi. Illumine les yeux de mon cœur afin que je comprenne ma valeur en Christ, et que j'accomplisse ma part dans cet immense plan parfait qui contribue à répandre ton règne sur terre. Fais-le pour ta seule gloire au nom de Jésus, Amen.
Yvan Castanou
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Par chezmamielucette le 19 Août 2017 à 00:00
Ingrédients pour 6 personnes
Farine : 100 g
Sucre : 100 g
Beurre fondu : 100 g
Barquette de mûres : 1
Oeufs : 2
Levure : 1 sachetEtapes de préparation
1 Préchauffez le four à 210°C (th 7).
Dans un saladier, mélangez la farine, le sucre, la levure et une pincée de sel puis mélangez.
2 Ajoutez les œufs et mélangez. Incorporez le beurre fondu puis mélangez jusqu’à l’obtention d’une pâte lisse. Beurrez un plat rond.
3 Versez la préparation dans le moule puis répartissez les mûres. Enfournez pour 30 min environ. Laissez refroidir avant de déguster.
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Par chezmamielucette le 18 Août 2017 à 00:00
Seuls les spécialistes armés de pinces minuscules, de loupes et de tout leur savoir, peuvent se reconnaître dans les subtilités botaniques des ronces des buissons. Il en existe plus de 100 espèces différentes et plus de 1 000 variétés et hybrides. Ces formes intermédiaires ont toutes l'apparence de vraies espèces mais changent d'une localité à l'autre.
Ce sont des plantes vivaces, vigoureuses, exubérantes, aux longues tiges arquées, armées d'aiguillons cruels. Leurs fleurs sont petites, blanches ou à peine teintées de rose et inodores.
Depuis la préhistoire, les hommes apprécient leur fruits. Ce sont eux les délicieuses mûres aromatiques et rafraîchissantes, noires et brillantes.Outre confitures et compotes, les mûres servent de base à un sirop utilisé comme astringent.
L'infusion de feuilles mélangées avec celles du framboisier fournit un thé délicieux. La décoction est un astringent plus puissant, elle peut s'utiliser comme lotion pour le visage ou en gargarisme contre les maladies de la bouche. Toutes les préparations doivent être filtrées afin d'éliminer à coup sûre les épines.
HABITAT
- Europe, haies, sous bois, jusqu'à 2 300 mètresIDENTIFICATION
- Hauteur : 0,20 à 2 mètres.
- Sous-arbrisseau sarmenteux, épineux, turion dressé retombant
- Feuilles stipulées à 3,5 ou 7 folioles, dentées, pétiolées, souvent blanchâtre dessous, pétiole et nervures épineuses
- Fleurs blanches ou roses (mai-août), en grappes allongées ou pyramidales, à 5 sépales souvent gris blanchâtre, 5 pétales fripés, nombreuses étamines et carpelles
- Fruit globuleux, composés de drupéoles charnues, noir bleuâtre, serrées sur un réceptacle : ce sont les mûres
- Saveur sucrée un peu astringente- PARTIES UTILISEES
- Fleurs en bouton, feuilles (avant la floraison), turion, fruits (septembre) séchage en bouquet à l'ombre
CONSTITUANTS
- Acide salicylique, oxalique, tanin, glucidesPROPRIETES
- Antidiabétique, astringente, dépurative, détersive, diurétique, tonique
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Par chezmamielucette le 17 Août 2017 à 00:00
Dinan, en Bretagne, est l'une des villes d'art et d'histoire les plus attachantes du patrimoine français.
Son enceinte fortifiée est d'une grande beautéet dominée par le château .
La vieille ville conserve une authentique atmosphère médiévale.
Il faut dire que l'histoire de Dinan se confond avec celle de la Guerre de Cent Ans et qu'elle fut le cadre de plusieurs exploits de Bertrand Du Guesclin.
Place forte du duché de Bretagne, elle fut convoitée pour son port, quiconstituait un centre d'échanges majeurs
entre l'arrière pays et Saint-Malo.
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Par chezmamielucette le 16 Août 2017 à 00:00
Pour toujours !
L'espoir divin qu'à deux on parvient à former
Et qu'à deux on partage,
L'espoir d'aimer longtemps, d'aimer toujours, d'aimer
Chaque jour davantage ;Le désir éternel, chimérique et touchant,
Que les amants soupirent,
A l'instant adorable où, tout en se cherchant,
Leurs lèvres se respirent ;Ce désir décevant, ce cher espoir trompeur,
Jamais nous n'en parlâmes ;
Et je souffre de voir que nous en ayons peur,
Bien qu'il soit dans nos âmes.Lorsque je te murmure, amant interrogé,
Une douce réponse,
C'est le mot : – Pour toujours ! – sur les lèvres que j'ai,
Sans que je le prononce ;Et bien qu'un cher écho le dise dans ton cœur,
Ton silence est le même,
Alors que sur ton sein, me mourant de langueur,
Je jure que je t'aime.Qu'importe le passé ? Qu'importe l'avenir ?
La chose la meilleure,
C'est croire que jamais elle ne doit finir,
L'illusion d'une heure.Et quand je te dirai : – Pour toujours ! – ne fais rien
Qui dissipe ce songe,
Et que plus tendrement ton baiser sur le mien
S'appuie et se prolonge !François Coppée.
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