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Les Incas bâtirent le plus grand empire qu'ait jamais connu l'Amérique précolombienne. Son étendue et son organisation l'ont fait comparer à l'Empire romain. Son territoire dessinait un croissant de 3000 km dans la partie ouest du continent sud-américain; un réseau de chaussées pavées reliait les contrées les plus reculées de l'empire à la capitale, Cuzco. Cet empire fut toutefois de courte durée. Il prit son essor en 1438, sous le règne du roi Pachacutec qui imposa la domination inca, un siècle plus tard, les conquistadors s'emparaient de Cuzco et installaient sur le trône un fantoche à leur solde. Les espagnols massacrèrent des milliers d'incas, réduisirent les autres en esclavages dans les mines d'or et d'argent et apportèrent d'Europe des maladies, notamment la variole, qui décimèrent la population.
La disparition de l'empire n'a pas effacé la culture inca qui subsiste dans son berceau d'origine, dans les hauteurs des Andes péruviennes. Les parures incas survivent dans les costumes traditionnels, et la langue inca, le quechua demeure la langue améridienne la plus parlée. Les espagnols ont détruit Cusco, mais le réseau de routes pavées parcourant les montagnes, avec ses ponts et ses tunnels, qui rendait de précieux services à l'envahisseur, est resté largement intact. L'Inca Trail -"la piste de l'Inca" - l'un des treks les plus célèbres et les plus spectaculaires du monde, emprunte certains segments de ces chaussées. Jalonné de ruines, ce parcours long de 45 km remonte la vallée de l'Urubamba, franchissant des torrents et des cols et traversant des jungles et des forêts de nuages. Son point cuminant est le col de Warniwanusca -de "la femme morte" - à 4200 Mètres d'altitude.
La piste de l'Inca aboutit à Machu Picchu, une citée de pierre perchée au-dessus de la vallée de l'Urubamba. On estime à un millier le nombre d'habitants de la ville. La construction de Machu Pichu a débuté au XVe siècle, sous le règne de l'empereur Pachacutec. La ville a été abandonnée après l'arrivée des espagnols, pour des raisons encore mal élucidées. Perdue sur son promontoire rocheux entouré de nuages, la cité inca a été peu à peu ouliée.
Pendant quatre siècles, seuls les habitants de la région connaissaient son emplacement. Le premier étranger à contempler de ses yeux ces ruines magnifiques fut l'explorateur américain Hiram Bingham, en 1911, lorsqu'il cherchait les ruines de Vilcabamba, le dernier refuge de résistance inca, tombé aux mains des Espagnols en 1572. Le site est visité chaque année par des centaines de milliers de touristes.
Le role exact de Machu Picchu demeure obscur. Certains pensent que la cité était la résidence d'hiver des empereurs incas - elle est situé à 2450 mètres d'altitude, soit un millier de mètresplus bas que Cuzco, d'autres y voient une citadelle assurant la protection d'une voie commerciale importante, Machu Picchu aurait pe être un sanctuaire religieux, comme le suggère le fait que les bâtiments les plus imposants de la cité, le temple du Soleil, le temple des Trois Fenêtres et l'Intihuatana, se trouvent dans le quartier sacré.......
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Chantez au Seigneur un chant nouveau, chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et bénissez son nom ! De jour en jour, proclamez son salut,
racontez à tous les peuples sa gloire, à toutes les nations ses merveilles !
Rendez au Seigneur, familles des peuples, rendez au Seigneur la gloire et la puissance,
rendez au Seigneur la gloire de son nom. Apportez votre offrande, entrez dans ses parvis,
Allez dire aux nations : « Le Seigneur est roi ! » Le monde, inébranlable, tient bon. Il gouverne les peuples avec droiture.
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Situées à la frontière entre le Brésil et l'Argentine, les chutes d'Iguaçu -Carataras do Iguaçu en portugais- sont les cinquièmes plus hautes chutes d'eau du monde. Contrairement à d'autres cataractes célèbres comme les chutes Victoria, celles d'Iguaçu ne forment pas un rideau d'eau continu. Elles sont constituées d'une juxtaposition de 275 cascades qui présentent un front de 2500 mètres de large. Des passerelles et des plates-formes aménagées des deux côtés des chutes offrent de nombreux points de vue différents sur le site - notamment un mirador entouré de cataractes. Les plus grandes chtes sont situées du côté argentin, mais c'est le côté brésilien qui offre les vues les plus spectaculaires.
Iguaçu signifie "les grandes eaux" dans la langue des indiens guarani. Une légende guarani raconte qu'un puissant dieu serpent tomba un jour amoureux d'une jeune fille nommée Naipi et la demanda en mariage. Mais la belle s'enfuit en pirogue avec son amoureux Taroba. Furieux, le dieu serpent, frappa la rivière de sa queue, creusant une énorme gorge dans laquelle la rivière chuta. Naipi fut transformée en un rocher flagellé par les eaux pour l'éternité, et Taroba en un palmier penché sur le rebord de la falaise.
Le premier Européen à avoir contemplé les chutes fut l'explorateur espagnol Alvar Numez Cabeza de Vaca, en 1541, -l'une des cascades située du côté argentin porte aujourd'hui son nom. Les chutes sont ensuitetombées dans l'oubli jusqu'à leur découverte au XIXe siècle. Elles sont alors devenues une attraction touristique : le site est aujourd'hui l'un des plus visités d'Amérique du Sud
De toutes les cataractes d'Ignaçu, la plus spectaculaire est celle de la Garganta del Diablo -la gorge du diable-. Elle s'effondre au fond du canyon avec une telle puissance qu'elle est généralement surmontée d'un nuage d'embruns zébré d'arc en ciel haut de 30 mètres. Formant un fer à cheval large de 80 mètres et haut de 150 mètres, elle donne au visiteur l'impression que l'eau tombe tout autour de lui. Le bruit est assourdissant -les chutes d'Ignaçu comptent parmi les plus puissantes du monde, avec un débit pouvant atteindre 6500 mètres cubes à la seconde.
C'est depuis une plate-forme d'observation située à l'extrémité d'une longue passerelle en planches, côté brésilien, que l'on a la meilleure vue d'ensemble sur cette cascade. Pour la voir de plus près encore, on peut emprunter un chemin qui longe la rivière du côté argentin : les sensations fortes sont garanties, et l'on se fait copieusement arroser. Approcher les cascades en bateau est une expérience particuliérement excitante, des promenades en jet-boat sont organisées des deux cotés de la frontière.
Vous aimerez également survoler la cataracte en mongolfière.
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Alfredo Rodriguez: Artiste, peintre, né et élevé au Mexique, dans une famille de neuf enfants, Alfredo a reçu que peu d'instruction artistique. Néanmoins, la peinture faisait autant partie du développement du jeune enfant que d'apprendre à parler et à marcher, son talent est devenu l'outil utilisé pour aider sa famille pendant les périodes de crise.
Artiste professionnel depuis 1968. Internationalement reconnu pour ses peintures de l'Ouest américain, ses images riches et vives de la montagne sont admirés partout où ils sont exposés, mais c'est son regard sur les personnes qui donne le point central de son travail, quant il peint, il captures la dignité de l'esprit humain élevé par la beauté majestueuse de son environnement.
Il a parcouru un long chemin de ses humbles débuts à nos jours, rempli d'amour, de rire, de tragédie, et surtout d'art, son histoire raconte comment une vie guidée par des instincts, et totalement, inébranlable en la foi de Dieu peut conduire un homme à réaliser ses rêves. Les critiques estiment que le traitement magistral de l'Ouest américain est en grande partie responsable de son succès et démontre un potentiel encore plus grand pour l'avenir.Admirez les œuvres de ce maître de la couleur :Si vous voyez ces magnifiques toiles représentant des Indiens c'est grace à une amie qui m'a envoyé par mail une vidéo d'Afredo Rodriguez, j'ai trouvé ses peintures si belles que j'en ai fait un article pour que vous en profitiez tous.....
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Surnommé "le géant blanc", le glacier Pédrito Mreno est l'un des plus grands des 356 glaciers du Parque National de los Glaciaires, en Argentine, et de loin le plus célèbre. Il est long de 30 kilomètres, et son front est large de 5000 mètres. Le parc national des Glaciers s'étend sur une superficie de 5400 kilomètres carrés, dont pratiquement un tiers est recouvert de glace. Ce gigantesque ensemble compte 47 grands glaciers : le plus grand est l'Upsala; qui est le plus long de 50 kilomètres, mais le Pédrito Moreno est le plus accessible.
Le Pedrito Moreno qui avance de 2 mètres par jour, est environ 700 mètre par an, est l'un des trois seuls glaciers de Patagonie à ne pas être en régression. Cela le rend particulièrement intéressant pour les scientifiques qui étudient le réchauffement climatique.
Le front du glacier s'élève majestueusement au-dessus des eaux bleu foncé du lac Argentino, le plus grand lac du pays, environné de pics recouverts de neige. La caractéristique principale du Pédrito Moreno qui fait sa célébrité, réside dans le fait que sa langue de glace s'étend à travers du lac, formant un barrage qui coupe celui-ci en deux. La pression de l'eau provoque périodiquement une rupture spéctaculaire du barrage de glace qui s'effondre dans un bruit de tonnerre audible à des kilomètres à la ronde. Le phénomène se produit tous les quatre à cinq ans en moyenne.
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Franz Richard Unterberger (1838 - 1902) était un peintre de paysage qui était né à Innsbruck le 15 août 1838. Unterberger s'est spécialisé dans les études de Venise et ses peintures sont maintenant avide rassemblées. Unterberger s'est exercé la première fois à l'académie à Munich et plus tard il s'est déplacé à Weimar où il a étudié sous Albert Zimmermann.
Les peintures d'Unterberger sont fortement romantiques avec une délicatesse caractéristique de la coloration et de la capacité superbe de capturer le mouvement et l'atmosphère d'un endroit célèbre. Les études d'Unterberger de Venise et de la côte de Neopolitan sont maintenant considérées ses peintures plus souhaitables.
Quelques belles toiles de Venise.......
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LE MURMURE DU VENT
Si vous tendez l'oreille et savez écouter...
Vous entendrez le vent...ce qu'il veut raconter...
En passant dans les arbres...caressant leurs feuillages...
De son doux bruissement, il parle de voyages...
Il raconte comment, dans bien d'autres pays,
Lorsqu'il y a du chagrin, les larmes coulent aussi..
Il raconte comment, se croisent les regards..
Et les amants qui s'aiment dans la douceur du soir...
Il raconte les peines et les chagrins d'amour...
Car souvent lorsqu'on aime...ce n'est pas pour toujours...
Mais il raconte aussi les amours éternels...
Qui de toute une vie se sont restés fidèles...
Ce soir je vais m'asseoir sous le ciel étoilé...
Attendre sagement qu'il vienne me parler...
Et on ne sait jamais...Peut-être par hasard...
Ce qu'il murmurera...ce sera votre histoire....
Auteur inconnu
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La grande cité de pierre de Chichen Itza, dans le nord du Yucatan, au Mexique, est l'une des plus remarquables réalisations de la civilisation maya. Importante dès le VIIe siècle de notre ère, la ville est parvenue à l'apogée de sa puissance et de son influence entre le Xe et le XIIe siècle. Abandonnée par la suite, Chichen Itza était presque totalement engloutie par la jungle lorsqu'elle fut explorée et restaurée au début du XXe siècle. Les fouilles se poursuivent et la grande cité maya continue de soulever des questions, qui pour le moment restent sans réponse.
Les Mayas ont compté parmi les plus évolués et les plus dynamiques des civilisations méso-américaines.Développant des savoirs hérités des civilisations précédentes, notamment des Olmèques, ils avaient atteint un niveau de connaissances remarquables en matière d'astronomie et de calendrier, et conçu un système d'écriture très élaboré. Les Mayas excellaient également dans les domaines de l'agriculture, du tissage et de la poterie, et ils étaient de grands batisseurs, comme en font foi leurs imposants temples pyramidaux aux riches décors sculptés. Fait remarquable, les Mayas ont bati ces impressionnants édifices sans utiliser d'outils en métal ni recourir à des animaux de trait- et sans connaitre l'usage de la roue. Les temples de Chichen Itza, ses "observatoires" soigneusement orientés en fonction de de la course du Soleil et de la Lune, témoignent de leur extraordinaire savoir-faire.
Chichen Itza a été construite à proximité de deux gouffres emplis d'eau douce appelés "cénotes". Ceux-ci fournissaient de l'eau tout au long de l'année et jouaient également un rôle important dans les cultes religieux des Mayas. Le plus grand des deux, le Cénote Sagrado- le "cénote sacré"- recevait des sacrifices faits au dieu de la pluie, Chac. On a retrouvé au fond du gouffre des objets d'or et de jade et des ossements humains.
L'édifice le plus important de Chichen Itza est la pyramide à neuf degrés haute de 24 mètres, surmontée par le "chateau". Sa construction obéit à des données astronomiques précises. Le temple était dédié à Kukulkan, le serpent à plumes, dieu de le ville. Les escaliers qui gravissent les quatre faces de la pyramide comprennent 365 marches égal au nombre de jours de l'année.
La base de l'escalier nord est orné de deux grosses têtes de serpent: chaque année à l'équinoxe du printemps et à l'equinoxe d'automne, l'ombre portée de l'arête de la pyramide sur l'escalier se situe dans le prolongement des têtes sculptées, créant l'illusion d'un gigantesque serpent ondulant sur les marches.
Et voici, encore un beau voyage de terminé......
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