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Uluru, que l'on appealait autrefois Ayers Rock, est situé au coeur du continent australien, à environ 460 kms à l'ouest d'Alice Springs. Long de 2,5 km et haut de 350 mètres, ce monolithe de grès qui émerge abruptement du sol plat du désert constitue le dernier vestige d'un massif montagneux aujourd'hui disparu.
La région alentour est habitée par les Anangu depuis au moins 10 000 ans. Le rocher géant, qu'ils nomment Uluru, est un lieu sacré pour tous les aborigènes d'Australie. Ses couleurs étonnantes varient en fonction de la lumière et de la saison, au crépuscule il se teinte d'un rouge orangé flamboyant.
Uluru a été exploré pour la première fois en 1873 par l'explorateur britannique William Gosse. Il le baptisa Ayers Rock, le rocher est longtemps resté connu sous ce nom, mais depuis 2002, sa désignation officielle est Uluru-Ayers Rock.
Dans les premières décennies du XXe siècle, de vastes parties du territoire australien furent transformées en réserves aborigènes.La région entourant Uluru et les montagnes de Kata Tjuta a été inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1987.
Uluru et Kata Tjuta occupent une place essentielle dans la mythologie aborigène dont l'élement central est le Tjukurpa, le "Temps du Rêve", récit de la création du monde et de ses habitants. Les deux sites sont des traces laissées par Tjukuritja, les esprits ancestraux qui ont crées le monde. Le récit du Temps de rêve n'est pas un écrit, mais transmis de génération en génération par l'entremise des chants de cérémonies et de danses.
Uluru et Kata Tjuta sont entourés de sentiers de randonnées, sillonnés de panneaux indicateurs qui fournissent aux promeneurs des informations sur la faune et la flore de la région et sur les cultures des Anangu. Le plus beau de ces sentiers est l'Uluru Base Walk qui fait le tour complet du rocher, empruntant le chemin suivi par le sepent Kuniya.
La faune et la flore du désert qui entour l'Uluru comprennent de nombreuses espèces endémiques. Les reptiles abondent dans cette contrée aride - notamment de molochs, étonnants lézards hérissés d'écailles pointues, également appelés diables cornus. On y croise aussi diverses espèces de marsupiaux, dont le grand kangourou roux, qui peut atteindre 60 kilomètress par heure à la course. Parmi les espèces d'oiseaux figurent l'aigle d'Australie, le cacatoès rosalbin.
la visite se termine par les animaux que l'on peut rencontrer dans cette région......
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Saint Alphonse-Marie de Liguori (1696-1787), évêque et docteur de l'Église
« Tous ceux qui souffraient de quelque mal se précipitaient sur lui pour le toucher »
« Dites à ceux qui ont le cur troublé : Prenez courage et soyez sans crainte... Dieu viendra lui-même et vous sauvera » (Is 35,4). Cette prophétie s'est réalisée : qu'il me soit donc permis de m'écrier maintenant dans l'allégresse : Réjouissez-vous, enfants d'Adam, réjouissez-vous ; arrière tout découragement ! A la vue de votre faiblesse et de votre impuissance à résister à tant d'ennemis, « bannissez toute frayeur, Dieu lui-même viendra et vous sauvera ». Comment est-il venu lui-même, et vous a-t-il sauvés ? En vous donnant la force nécessaire pour affronter et surmonter tous les obstacles à votre salut. Et comment le Rédempteur vous a-t-il procuré cette force ? En se faisant faible, de fort et tout-puissant qu'il était ; il a pris sur lui notre faiblesse, et nous a communiqué sa force...
Dieu est tout-puissant : « Seigneur, s'écriait Isaïe, qui donc résisterait à la force de ton bras ? » (40,10)... Mais les blessures faites à l'homme par le péché l'avaient tellement affaibli qu'il était incapable de résister à ses ennemis. Qu'est-ce que le Verbe éternel, la Parole de Dieu, a fait ? De fort et tout-puissant, il s'est rendu faible ; il s'est revêtu de la faiblesse corporelle de l'homme pour procurer à l'homme par ses mérites la force d'âme nécessaire...; il s'est fait enfant... Enfin, au terme de sa vie, dans le jardin des Oliviers, il est chargé de liens, dont il ne peut pas se dégager. Dans le prétoire, il est attaché à la colonne pour être flagellé. Puis, la croix sur ses épaules, il tombe souvent sur le chemin, faute de forces. Cloué à la croix, il ne peut pas se délivrer... Sommes-nous faibles ? Mettons notre confiance en Jésus Christ et nous pourrons tout : « Je peux tout en Celui qui me rend fort » disait l'apôtre Paul (Ph 4,13). Je peux tout, non par mes propres forces, mais par celles que m'ont obtenus les mérites de mon Rédempteur.
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Capitale impériale du Japon pendant onze siècles, Kyoto regorge de palais, de temples, de sanctuaires et de jardins. Dans le quartier de Gion, devant les maisons de thé en bois, on entrevoit parfois des geishas vêtues d'élégants kimonos. Les fêtes traditionnelles, notamment celle de Daimonji à l'occasion de laquelle on allume de grands feux sur les collines, continuent d'être célébrées comme dans les siècles passés.
En 794, l'empereur Kammu transféra sa cour à Heiankyo - "la capitale de paix et de tranquilité"-. La ville devint le centre politique , économique et culturel du Japon. Au XIe siècle, elle prit le nom de KYOTO - "la ville capitale". L'époque de Heian fut un âge d'or de la culture nipponne, en particulier dans le domaine des lettres. A partir du XIIe siècle, toutefois, les clans féodaux, toujours plus puissants et s'appuyant sur des armées de samouraïs, se déchirèrent. Le clan Minamoto l'emporta sur les Taita et ses chefs prirent le titre de shoguns. L'éclat de la cour impériale décrut fortement et, durant les sept siècles qui suivirent, le Japon fut dirigé par les guerriers.
Kyoto souffrit des guerres civiles qui ravagèrent le pays au XVe siècle. Les calamités naturelles -séismes et incendies- ne l'épargnèrent pas non plus. En revanche, son caractère symbolique la préserva des bombardements américains pendant la Seconde Guerre Mondiale. Elle demeure aujourd'hui la ville ancienne la mieux préservée du Japon.
Kyoto a ainsi conservé son palais impérial qui demeure la résidence de l'empereur et de sa famille. Plusieurs palais se sont succédé sur ce site au cours des siècles. Le palais actuel qui a vu le couronnement des empereurs Taisho et Showa, a été reconstruit en 1855 après un incendie. Son enceinte abrite les admirables jardins Sento, qui sont tout ce qui reste d'un palais détruit par le feu au XIXe siècle.
La ville est parsemée de temples, de sanctuaires et de jardins. Le grand torii - portail d'entrée des temples shintoïstes- du sanctuaire Heian Jingu est l'un des édifices les plus emblématiques de la ville. Le sanctuaire lui-même, construit en 1895 à l'occasion du 1100e anniversaire de la ville, est une reproduction à l'échelle réduite du palais impérial. Il est entouré de jardins réputés pour la beauté de leurs cerisiers à l'époque de la floraison. Reconstruite pour la dernière fois en 1643, la pagode à cinq étages du Temple Toji, fondé à la fin du VIIIe siècle, est le plus haut édifice en bois existant au Japon.
Notre visite se termine par ces photos de temples
magnifiquement conservés.........
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Tibulle-Marie Furcy de Lavault est né à Saint-Genis-de-Saintonge en 1847.
Issu d'un milieu modeste,il apprend le dessin au collège de Saintes et débute dans la peinture en bâtiment. A 17 ans, atteint de saturnisme suite à une intoxication due à l'usage du blanc de céruse, il se tourne vers la peinture de chevalet.
Il débute en qualité de portraitiste, mais, qu'il s'agisse du paysagiste ou du peintre de genre qu'il fut à l'occasion en introduisant quelques personnages dans ses compositions, il ne parvient pas dans ce domaine à se démarquer de ses contemporainsC'est dans la spécialité de peintre de fleurs qu'il peut le mieux manifester son originalité.
Autour de 1879-1880, il privilégie cette nouvelle voie et à la suite de peintres fleuristes réputés tels Henri Biva, Eugène Cauchois, Achille Cesbron, Furcy se lance dans la bataille et parvient très rapidement à s'imposer à leurs côtés.
Tous ces artistes sont en fait des virtuoses qui rivalisent "d'habileté en utilisant, comme des prestidigitateurs, brosses, chiffons, racloirs, tubes, couteaux à palette et, pourquoi pas, leurs doigts".
Furcy, durant bien des années, inonde salons et galeries de ses coins de jardin, de ses fleurs et de ses fruits. Mais outre ces compositions foisonnantes et de grand format qu'il réservait prioritairement aux Salons, il adapte ses recettes décoratives et opulentes à des toiles de taille plus modeste destinées aux particuliers.
Conservateur du musée de la Rochelle de 1882 à 1912, il décéde a Clérac (charente-maritime) en 1915.
Il faudra plus de 75 ans pour redécouvrir le charme quelque peu suranné mais délicat d'une peinture qui fut avant tout celle de son époque.
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Sainte Faustine Kowalska (1905-1938), religieuse
« Navré de l'endurcissement de leurs curs »
Jésus, Vérité éternelle, notre Vie, j'implore et je mendie ta miséricorde pour les pauvres pécheurs. Très doux Cur de mon Seigneur, rempli de pitié et de miséricorde inexprimable, je te supplie pour les pauvres pécheurs. Ô Cur Sacré, source de miséricorde dont les rayons de grâces inconcevables se répandent sur tout le genre humain, je t'en supplie, donne la lumière aux pauvres pécheurs. Ô Jésus, souviens-toi de ta Passion amère et ne permets pas que périssent les âmes rachetées au prix de ton sang très saint.
Jésus, lorsque je contemple le don de ton sang, je me réjouis de sa valeur inestimable, car une goutte aurait suffi pour tous les pécheurs. Bien que le péché soit un abîme du mal et de l'ingratitude, le prix donné pour nous est sans commune mesure - c'est pourquoi, que chaque âme ait confiance en la Passion du Seigneur, qu'elle mette son espérance dans sa miséricorde. Dieu ne refusera à personne sa miséricorde. Le ciel et la terre peuvent changer, mais la miséricorde de Dieu ne s'épuisera jamais (cf Mt 24,35). Oh, quelle joie brûle dans mon cur, quand je vois ta bonté inconcevable, ô mon Jésus. Je désire amener tous les pécheurs à tes pieds, pour qu'ils louent ton amour infini, pendant les siècles sans fin.
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La splendide et mystérieuse Cité Interdite est un vaste ensemble de palais situés au coeur de Pékin. Depuis sa création, il y a 500 ans, elle a été la résidence de vingt-quatre empereurs : construite sous la dynastie Ming, entre 1405 et 1420, la Cité Interdite est restée l'épicentre du pouvoir politique en Chine jusqu'à la fin de la dynastie Qing en 1912, date à laquelle Puyi, le dernier empereur fut contraint d'abdiquer. Il continua de résider dans la cité Interdite avec sa cour jusqu'à ce qu'il en soit chassé en 1924. Le nouveau pouvoir fit du palais impérial un musée.
La Cité Interdite qui couvre une superficie de 72 hectares, constitue le plus grand ensemble de batiments anciens en bois existant dans le monde. Sa construction a mobilisé plus d'un million d'ouvriers. Elle compterait 9 999 pièces selon la légende, un peu moins en réalité -on en a dénombré environ 8700. Ses salles abritent aujourd'hui de superbes oeuvres d'art des dynasties Ming et Qing. Ce vaste complexe entouré d'une profonde douve et d'un mur d'enceinte de 8 mètres de hauteur est divisé en deux parties : la cour extérieure, qui était le siège du gouvernement, et le cour intérieure, qui était la résidence de l'empereur et de la famille impériale. L'enceinte est percée de quatre grandes portes - une par côté. La porte du Midi constitue toujours l'entrée principale de la Cité. Elle comprend cinq porches - le porche central était réservé à l'Empereur, et nul autre que lui n'était autorisé à le franchir. Derrière la porte du Midi, cinq petits ponts de marbre blanc délicatement ouvragés enjambent la rivière artificielle qui zigzague dans la cour extérieure.
Au-delà de la rivière se dresse la porte de l'Harmonie suprême qui conduit à la salle du même nom, le plus grand et le plus bel édifice de la Cité et le centre du pouvoir impérial. C'est là que l'empereur était couronné et qu'il recevait sa cour, assis sur le trône du Dragon.
Sous les Ming comme sous les Qing, il était interdit, dans tout l'empire, de construire un bâtiment dont la hauteur surpassât celle de ce palais, symbole du pouvoir impérial. Pour s'entretenir avec ses ministres l'empereur se retirait dans la salle de l'Harmonie Parfaite.
Gardée par deux lions rugissants en bronze doré, la porte de la Pureté célèbre marque la limite entre la cour extérieure et la cour intérieure, résidence de l'empereur et de sa famille. L'empereur dormait dans la salle de la Pureté céleste, sous les Ming, l'impératrice résidait dans le Palais de la Tranquilité sur terre. Les concubines de l'empereur et leurs enfants étaient logés dans las pavillons et les petits palais qui entourent la cour intérieure.
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Willem Van Aelst (Utrecht (?), 1625 ou 1626 – Amsterdam, vers 1683) est un peintre de nature morte de fleurs et de chasse néerlandais (Provinces-unies) du siècle d'or. Son œuvre est remarquable par l'habileté de ses compositions – il introduisit l’asymétrie dans la nature morte – et la savante harmonie de ses coloris.
Willem Van Aelst est né d’un père notaire. Il étudie la peinture à Delft, auprès de son oncle, le peintre de nature morte Evert van Aelst. Le 9 novembre 1643, Van Aelst est admis dans la guilde de Saint-Luc.
De 1645 à 1649, il vit en France, ce qui sera important pour le développement de son art. Il entreprend ensuite un voyage en Italie, où il demeure de 1649 à 1656[1]. À Rome, Van Aelst aurait été membre des Bentvueghels, parmi lesquels il aurait reçu le surnom de « Vogelverschrikker » (« Épouvantail ») ; rien ne témoigne cependant de la présence de l'artiste dans cette ville.
À Florence, en compagnie deux autres Néerlandais, Matthias Withoos et Otto Marseus Van Schrieck, il est actif à la cour de Ferdinand II de Medicis. Le grand-duc de Toscane lui remettra une médaille d’or comme récompense de ses services. Ont été conservées de cette époque plusieurs natures mortes de fleurs et de chasse, visibles au Palazzo Pitti à Florence.
En 1656, Van Aelst rentre aux Pays-Bas en compagnie de Marseus Van Schrieck. Il vient se fixer à Amsterdam[2]. Il est l’un des premiers à se spécialiser dans la nature morte de chasse et devient l’un des peintres de natures mortes les plus importants de sa génération, ce qui lui permet de vivre sur la Prinsengracht. Il aura pour principaux suiveurs Rachel Ruysch et Jan Van Huysum. Le 15 janvier 1679, il épouse à Amsterdam Helena Nieuwenhuys, qui était âgée de 35 ans.[3] C'est en 1683 vraisemblablement, ou peu de temps après, que Van Aelst meurt ; c’est en tout cas l’année qui figure sur sa dernière œuvre datée.
Des peintures tellement bien réalises que l'on croirait voir des photographies.......
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Georges de SCUDÉRY (1601-1667)
Description de la fameuse Fontaine de Vaucluse
Les vents, même les vents, qu'on entend respirer,
Et parmi ces rochers, et parmi ces ombrages,
Eux qui me font aimer ces aimables rivages,
Ont appris de Pétrarque à si bien soupirer.
Les flots, même les flots, qu'on entend murmurer
Avec tant de douceur, dans des lieux si sauvages,
Imitent une voix qui charmait les courages
Et parlent d'un objet qu'on lui vit adorer.
Au lieu même où je suis, mille innocents oiseaux
Nous redisent encor, près de ces claires eaux,
Ce que Laure disait à son amant fidèle :
Ici tout n'est que flamme ; ici tout n'est qu'amour ;
Tout nous parle de lui ; tout nous entretient d'elle ;
Et leur ombre erre encor en ce charmant séjour.
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La Grande Muraille n'est pas un édifice unique, mais un ensemble de plusieurs murs édifiés entre le VIIe siècle avant J.C. et le XVIe siècle de notre ère pour renforcer les frontières nord de l'empire de Chine. Le réseau de remparts, de tranchées et de terrassements qui forment cette immense barrière constitue le plus grand ouvrage jamais construit par la main de l'homme. Des études utilisant les techniques de repérage cartographique les plus récentes ont permis d'établir que la longueur de la muraille est de 8 850 Kilomètres. Si certaines portions de la Grande Muraille ont disparu, ou sont à présent réduites à l'état de ruines, d'autres subsistent dans un parfait état de conservation.
Les premières fortifications ont été élevées dans les confins nord de la Chine actuelle par les Royaumes combattants qui se partageaient la région. En 221 av J.C., QIN YING ZHENG, roi de Qin, conquit les autres royaumes combattants et unifia le pays, dont il devint le premier empereur sous le nom de Qin Shi Huangdi. Si la dynastie des Qin - qui se prononce "chin" -ne dura guère, elle donna son nom au pays. Les murailles qui séparaient les anciens royaumes furent démantelées, tandis que celles qui bordaient les frontières du Nord, de la Mandchourie à l'Asie Centrale, furent au contraire renforcées pour barrer la route aux tribus peuplant l'actuelle Mongolie. Les dynasties suivantes ajoutèrent plusieurs tronçons à l'ouvrage originel dont il ne reste que peu d'éléments.
La dernière phase -et la plus décisive - de la construction de la Grande Muraille intervint sous les empereurs Ming (1368-1664). L'immense réseau de remparts fut rénové ou reconstruit -un chantier colossal qui s'étendit sur presque deux siècles. Le mur traversait des déserts et des montagnes, et les ouvriers étaient victimes des bandits et des bêtes sauvages. Les travaux en eux-mêmes dangereux et pénibles, auraient couté la vie à 10 millions d'ouvriers. Les empereurs Ming redoutaient les Mongols, qui avaient dirigé la Chine à l'époque de la dynastie Yuan, fondée par Kubilay Khan, de 1271 à 1368, et qu'ils avaient chassés du pouvoir. A partir du XVIIe siècle la Chine dut également faire face à la menace grandissante des Mandchous, qui pesait sur leur frontière nord-est.
La muraille des Ming était bien plus haute que celle de leurs prédecesseurs, et elle était puissamment fortifiée. Des garnisons étaient cantonnées à intervalles réguliers sur toute la longueur et les points stratégiques étaient défendus par des canons. Le rempart était jalonné de tours de guet à deux étages qui servaient également à transmettre des messages d'un poste à un autre, en utilisant les signaux de fumée, le jour, et des feux la nuit. Ces puissantes fortifications ont bien résisté au temps : les parties de la Grande Muraille sur lesquelles se pressent aujourd'hui les touristes ont quasiment été construites sous la dynastie des Ming.
La paix faillit avoir raison de la Grande Muraille. En 1644, les Mandchous prirent le contrôle de la Chine et instaurèrent la dynastie des Qing qui dirigea le pays jusqu'en 1912.
La Grande Muraille est menacée. Certaines sections abandonnées ont disparu, d'autres ont été victimes du vandalisme. Sa préservation, dans une Chine qui évolue rapidement , demeure un enjeu important.....
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Antoine Berjon (1754-1843), originaire de Lyon et contemporain de Pierre-Joseph Redouté a été formé pour la "fabrique " lyonnaise, c'est-à-dire l'ensemble des activités du tissage, décor inclus.
Ses compositions étaient utilisées par les dessinateurs des fabriques de soieries et tissus. À Lyon, capitale du tissu façonné, il suit l'enseignement du sculpteur Michel Perrache et d'un agronome renommé, l'abbé Rozier.
La Révolution l'oblige à quitter Lyon pour Paris où il acquiert des talents de portraitiste et de miniaturiste sous l'influence du peintre Jean-Baptiste Augustin.
Vers 1810, sous l'Empire, il regagne Lyon où il devient professeur de dessin d'une classe de fleur destinée à former les dessinateurs d'une nouvelle fabrique de tissage mise au point par l'ingénieur mécanicien Jacquard (Métier Jacquard).
Outre ses activités en tant que professeur à l'École de Beaux-Arts de Lyon, il est également portraitiste de la société lyonnaise, portraits qu'il réalise à l'huile ou à la sépia. Il pratiqua aussi la miniature et la gravure.
Victime d'une cabale ultraroyaliste fomentée par son collègue, le peintre Pierre Révoil, Berjon est chassé de son poste. Il continue pendant une vingtaine d'années à dessiner et à peindre en solitaire, laissant un œuvre abondant qui rompt avec les conventions hollandisantes et se distingue par son inspiration poétique.
Ces peintures sont tellement bien réalisées que l'on croirait des photos........
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