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Par chezmamielucette le 31 Décembre 2014 à 00:00
Il a neigé la veille et, tout le jour, il gèle
Il a neigé la veille et, tout le jour, il gèle.
Le toit, les ornements de fer et la margelle
Du puits, le haut des murs, les balcons, le vieux banc,
Sont comme ouatés, et, dans le jardin, tout est blanc.
Le grésil a figé la nature, et les branches
Sur un doux ciel perlé dressent leurs gerbes blanches.
Mais regardez. Voici le coucher de soleil.
À l'occident plus clair court un sillon vermeil.
Sa soudaine lueur féerique nous arrose,
Et les arbres d'hiver semblent de corail rose.François COPPÉE (1842-1908)
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Par chezmamielucette le 30 Décembre 2014 à 00:00
Fils de Frédéric-Guillaume 1er, Frédéric de Hohenzollern naquit à Berlin en 1712. Restaurateur de la puissance prussienne, son père lui inculqua les sobres habitudes qu'il s'apprêtait à imposer à sa cour pour faire face aux énormes dettes accumulées par son prédécesseur, Frédéric 1er. Mais alors que s'ouvrait le siècle des Lumières, ce fils rebelle se prit de passion pour les lettres et les arts. De ce remarquable connaisseur de culture française, le compositeur Johann Joachim Quantz en fit aussi un excellent flûtiste. La discipline de fer du palais ne pouvait lui convenir. Après avoir vainement tenté de fuir en Angleterre, il fut emprisonné à Küstrin, où il rédigea deux ouvrages de philosophie politique : l'Anti-Machiavel et Instruction pour l'éducation du prince héréditaire.
A la raison d' "Etat de Machiavel" il opposa les critères du bon gouvernement, de la conception morale de la justice et de l'émancipation intellectuelle du peupleMonté sur le trône en 1740, Frédéric II profita néanmoins de la puissante armée rassemblée par son père pour s'emparer entre 1742 et 1745 de la Silésie, la plus riche province des Habsbourg.
Au même moment, il confia à Georg Wenceslas von Knobelsdorff le soin de lui construire une résidence d'été à Postdam, au sud-est de Berlin, entre les lacs Havel et Glienicke. La première pierre fut posée le 14 avril 1745, deux ans plus tard, le château de Sans-Souci était terminé.
Le souverain, qui ne voulait pas d'un luxe ostentatoire, mais rêvait au contraire d'un refuge tranquille où se consacrer aux arts et aux lettres, discuta vivement les idées de l'architecte et travailla lui-même au projet de ce qui s'imposerait comme un symbole du rococo allemand.L'entrée septentrionale du palais, qui ne possède qu'un seul niveau, s'ouvre par un portique en hémicycle sur la Weinbergterrasse, composée de six terrasses en gradins, ornées de niches et de vignes, qui donnent sur une fontaine entourée d'un jardin baroque. L'entrée méridionale est décorée de trente-six sculptures en grès, qui alternent avec de grandes fenêtres. A l'intérieur, la salle de Marbre, couverte d'une coupole, forme un vaste espace ovale, destiné aux réceptions. De chaque côté de la salle s'ouvrent quatre pièces.
Tous les ans , entre avril et octobre, Frédéric aimait se retirer dans l'intimité de ce château, où il passait de longues heures à s'entretenir avec ses hôtes. Entre 1750 et 1753, Voltaire fit plusieurs séjours à Postdam. Nommé chambellan du roi de Prusse en 1750, il contribua à enrichir la merveilleuse bibliothèque en bois de cèdre, décorée de bronzes dorés, qui compta jusqu'à 2 200 volumes en langue française. Sa liberté d'esprit finit néanmoins par le dresser contre Frédéric II : le 26 mars 1753, Voltaire quitta définitivement Postdam.
Dans le parc, le souverain fit ajouter des grottes, des ruines romantiques, ainsi que le belvédère et l'exotique salon de thé chinois.
Construite en 1763, sous la direction de Knobelsdorff, puis de Johann Gottfried Büring, la galerie de peintures abrite, aujourd'hui encore, 124 toiles de maîtres flamands, italiens et hollandais, dont Van Dyck, Rubens et Caravage.
A la même époque, Frédéric II chargea Büring de lui construire une nouvelle résidence, plus somptueuse. Chef d'oeuvre du baroque allemand, le Nouveau Palais fut achevé en 1769 dans le parc de Sans-Souci, dont l'étendue avait été portée à 300 hectares. Long de 220 mètres et haut de trois étages, le bâtiment fut surmonté d'un énorme dôme et décoré de 428 sculptures monumentales. Ses deux cents pièces, sa grande cour à colonnade et ses salles de réception, ornées de marbre et de pierres précieuses, devraient permettre au souverain de ne plus se déplacer trop souvent à Berlin.
Devant le Nouveau Palais se ressent deux bâtiments, qui abritaient les cuisines et les logements des domestiques.
Le 17 Août 1786, Frédéric le Grand s'éteignit à Sans-Souci, après quarante-six ans de règne....
Texte extrait du livre : Les plus beaux sites du patrimoine mondial de l'Unsesco.
la suite de cet article la semaine prochaine.
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Par chezmamielucette le 29 Décembre 2014 à 00:00
Comme il faisait du soleil et 13°, nous sommes allés promener Jade au bord de la mer
Aujourd'hui, il y avait beaucoup de monde sur la promenade... Toutes les vues sont prises en allant vers Antibes....
Maintenant, nous faisons demi-tour, et nous reprenons le chemin en sens inverse et les vues sont celles de Golfe-Juan au loin...
Nous faisons halte à la terrasse d'un café en bordure de la mer...
Les enfants font des pâtés dans le sable et Jade va voir la mer de près...
Pendant que nous dégustons un chocolat chaud, Jade fait des trous dans le sable sous la table...
Il est un peu plus de 16 heures, nous rentrons à la maison..
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Par chezmamielucette le 28 Décembre 2014 à 00:00
Comme Hérode, nous voulons voir Jésus
L'amour n'admet pas ne pas voir ce qu'il aime. Tous les saints n'ont-ils pas considéré comme peu de chose tout ce qu'ils obtenaient tant qu'ils ne voyaient pas Dieu ?... C'est ainsi que Moïse ose dire : « Si j'ai trouvé grâce devant toi, montre-moi ton visage » .Et le psalmiste : « Montre-nous ton visage » . N'est-ce pas pour cela que les païens se sont fait des idoles ? Au sein même de l'erreur, ils voyaient de leurs yeux ce qu'ils adoraient.
Dieu savait donc les mortels tourmentés du désir de le voir. Ce qu'il a choisi pour se montrer était grand sur la terre et non le moindre dans le ciel. Car ce que, sur terre, Dieu a fait semblable à lui ne pouvait pas rester sans honneur dans le ciel : « Faisons, dit-il, l'homme à notre image et à notre ressemblance » ...Que personne donc ne pense que Dieu a eu tort de venir aux hommes par un homme. Il a pris chair parmi nous pour être vu de nous.
Saint Pierre Chrysologue (v. 406-450), évêque de Ravenne, docteur de l'Église
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Par chezmamielucette le 27 Décembre 2014 à 00:00
Ingrédients pour 4 personnes
- 4 gros oignons
- 250 g de boeuf haché
- 250 g de porc haché
- 2 gousses d'ail hachées
- 1 petit bouquet de persil plat haché
- 2 petits pains rassis
- 1 oeuf
- 1 verre de lait
- 3 cuillères à soupe d'huile d'olive
- 1 cuillère à soupe de parmesan râpé
- quelques gouttes de piri-piri (ou de Tabasco)
- sel & poivrePréparation
Éplucher les oignons en ayant soin de ne pas pratiquer de trou à la base. Couper le dessus des oignons et les évider délicatement en ne laissant que deux couches à l'intérieur. Hacher finement les morceaux d'oignon prélevés.
Émietter les petits pains et verser le lait dessus. Bien mélanger. Laisser le pain s'imprégner du lait et égoutter.
Dans un saladier, bien mélanger le pain, l'oignon haché, l'ail, les viandes, le persil, le parmesan, le piri-piri, l'huile d'olive et l'oeuf. Saler et poivrer. Garnir les oignons évidés avec cette préparation, en tassant bien.
Préchauffer le four à 190ºC. Huiler légèrement un plat à four. À l'aide d'un pinceau, badigeonner les oignons d'un peu d'huile d'olive. Enfourner pendant 40 minutes.
Servir avec du riz au beurre.
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Par chezmamielucette le 26 Décembre 2014 à 00:00
Distinct seulement aux aulx proprement dits, pour le botaniste, par ses feuilles tubulaires et creuses, l'oignon est sans doute la plus anciennement cultivée des nombreuses espèces du genre "Allium".
Dérivant d'oignons sauvages d'Asie occidentale, il était déjà cultivé en Chaldée voici 4000 ans. Il figure souvent sur les fresques des tombeaux égyptiens.
Les Grecs et les Romains mangeaient beaucoup d'oignons,
et les gourmets du Moyen-Age en faisaient aussi grand cas.
De nos jours, ce légume-condiment reste le nerf vital de toute cuisine digne de ce nom.
On en cultive d'innombrables variétés, de l'énorme oignon doux d'Espagne aux petits bulbes spécialement maltraités - on les sème tard et on les arrose très peu - pour le confit au vinaigre.Oignon doux d'Espagne
Pour l'usage médicinal, à l'état cru, il faut préférer l'oignon rouge fort, plus riche en essences.
L'échalote, "Allium ascalonicum"...inconnue à l'état sauvage, paraît n'être qu'une variété de l'oignon, originaire peut-être du Nord-Est africain.Les textes médicaux les plus anciens attribuent à l'oignon les propriétés diurétiques qui lui sont toujours reconnues. Frais, il renferme beaucoup d'eau, des glucides, des lipides, des protides, des sels minéraux, et de nombreux oligo-éléments, du soufre, des vitamines A, B1, B2, PP, B5, C,E, des flavonoïdes. Sa saveur piquante est due à la présence d'une huile volatile analogue à celle de l'ail. C'est un légume-remède de grande valeur, mais il est déconseillé aux dyspeptiques, aux gens qui saignent facilement ou qui souffrent d'une dermatose. Les sujets irritables, les tempéraments sanguins et bilieux ne doivent en consommer qu'avec modération.
PROPRIETES : adoucissant, antiscorbutique, antiseptique, antitussif, cardiotonique, cicatrisant, coricide, diurétique, émollient, expectorant, hypoglycémiant, laxatif, résolutif, révulsif, stimulant.
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Par chezmamielucette le 25 Décembre 2014 à 00:00
Nativité
Le mot nativité (du latin nativitas) signifie « naissance ». Il s'emploie pour désigner la naissance de personnalités éminentes et saintes.
Le terme désigne principalement la naissance à Bethléem de Jésus-Christ. La date de cette naissance marque l'année origine du calendrier grégorien, qui fait aujourd'hui référence dans la majeure partie du monde.
L'usage a également consacré les termes de « Nativité de la Vierge Marie » (célébrée le 8 septembre) pour désigner la naissance de sa mère, Marie, et celle de « Nativité de saint Jean-Baptiste » (célébrée le 24 juin) pour celle de Saint Jean le Baptiste.Le mot avec majuscule désigne précisément une représentation de ces naissances : depuis le haut Moyen Âge, celles-ci, objet d'une fête liturgique, ont été le sujet de nombreuses représentations artistiques sous forme de peintures, sculptures ou vitraux.
Récit biblique
Selon l'évangile de saint Luc, Joseph accompagné de son épouse Marie, qui était sur le point d'accoucher, était venu à Bethléem afin de s'y faire recenser. N'ayant pas trouvé de place à l'auberge, ils s'installèrent dans une étable, dans laquelle Jésus serait né. Marie y plaça son bébé dans une crèche (mangeoire à bestiaux). La fête du Jour de la Nativité est aussi appelée plus couramment Noël.
« En ces jours-là, parut un édit de l'empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre — ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie. — Et chacun allait se faire inscrire dans sa ville d'origine. Joseph, lui aussi, quitta la ville de Nazareth en Galilée, pour monter en Judée, à la ville de David, appelée Bethléem, car il était de la maison et de la descendance de David. Il venait se faire inscrire avec Marie, son épouse, qui était enceinte. Or, pendant qu'ils étaient là, arrivèrent les jours où elle devait enfanter. Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l'emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n'y avait pas de place pour eux dans la salle commune. »
La naissance de Jésus est célébrée par les chrétiens d'Orient et d'Occident le 25 décembre. Certaines Églises orthodoxes (celles de Jérusalem, de Russie, de Serbie et la République monastique du mont Athos) utilisent le calendrier julien : pour elles, le 25 décembre tombe actuellement le 7 janvier.
Aucun texte dans les évangiles ne précise la période de l’année où a eu lieu cet événement. C’est le pape Libère qui décide, en 354, que Noël sera fêté le 25 décembre et qui codifie les premières célébrations pour pouvoir assimiler les fêtes populaires et païennes, célébrées autour du solstice d'hiver. Cette nouvelle date est rapidement adoptée en Orient (un sermon de saint Jean Chrysostome l’atteste) et, depuis la fin du IVe siècle, elle supplante la date antique du 6 janvier.
Seule l'Église apostolique arménienne a conservé l'usage ancien de fêter ensemble, le 6 janvier, à la fois la Nativité, l'Adoration des mages et le Baptême du Christ. Le 6 janvier, les Églises d'Orient fêtent aujourd'hui le baptême du Christ et les Occidentaux l'Adoration des mages, événements liés à l'avènement du Christ dans le monde.
La première Anno Domini est traditionnellement considérée comme l'année qui a suivi la Nativité, c'est la première année de l'ère chrétienne dans le calendrier grégorien. C'est la circoncision du Christ (fêtée le 1er janvier) qui marque le début de cette année.
Célébrations de l’évènementPour les chrétiens, Noël est la fête de la Nativité, une des fêtes religieuses les plus importantes de l'année. Chaque année, au début de l'Avent (1 à 4 semaines avant Noël), les familles catholiques installent dans leur maison une crèche qui représente la scène. La crèche est le plus souvent retirée en même temps que le sapin après l'Épiphanie début janvier, même si une tradition veut qu'elle demeure en place jusqu'à la chandeleur. On trouve également une crèche dans chaque église à cette époque de l'année. Les pratiquants vont soit à la veillée de Noël suivie d'une messe de minuit le 24 décembre au soir, soit à la messe du jour de Noël le 25, soit participent aux deux. Dans les pays de tradition chrétienne se perpétuent depuis des siècles les chants de Noël, compositions populaires qui célèbrent, de façon idéalisée et naïve, la naissance de l'Enfant Jésus et les événements qui l'accompagnent (visite des bergers, des rois mages, etc.
Les représentations populaires de la Nativité montrent Joseph et Marie penchés sur le berceau de Jésus, entourés d'animaux de ferme (le bœuf et l'âne). L'étable où ils auraient trouvé refuge est, selon l'inspiration des artistes, soit une grotte, soit une grange, voire une interprétation architecturale (Botticelli). Des bergers et leurs moutons arrivent, alertés par des anges.
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Par chezmamielucette le 24 Décembre 2014 à 00:00
L’hiver en Provence
J’aimerais bien savoir où s’en est donc allé
Ce satané soleil ! Où est l’âme des fleurs
Encor épanouies il y a quelques heures ?
L’hiver vient de surgir, tel un diable fieffé,Du néant triste et gris où l’oubliait le Temps.
On ne l’attendait pas. La Provence attristée
Par son retour brutal vient de réaliser
Qu’allaient recommencer ces jours si déroutantsDans leur diversité : quand le ciel peut soudain
Passer du bleu au gris en deux ou trois minutes ;
Quand on est stupéfait par la prompte culbute
De l’hiver au printemps, de la mort au regain !Car l’hiver en Provence est presqu’imprédictible.
On a froid, l’on a chaud du jour au lendemain,
Y prédire le temps est un jeu de vilains !
Mais combien sommes-nous pourtant d’irréductiblesA vouloir y rester tout au long de la vie ?
C’est notre hiver, ami ! Que tu le veuille(s) ou non,
Il faudra faire avec ! Change-lui donc son nom,
Si tu ne peux souffrir son étrange atypie.Vette de Fonclare
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Par chezmamielucette le 23 Décembre 2014 à 00:00
En 1873, le vieux cordonnier Pierre Horta fut sans doute déçu quand son fils Victor, âgé de douze ans, fut renvoyé du cours de solfège du conservatoire de Gand. Et pourtant, comme tant d'incidents de parcours, ce renvoi fut providentiel : détourné de la musique, Victor Horta s'inscrivit aux cours d'architecture de l'Académie des beaux-arts, qu'il fréquenta jusqu'en 1877.
Après un bref séjour à Paris, le jeune homme s'installa à Bruxelles, où il entra dans l'atelier d'Alphonse Balat, l'architecte du roi Léopold II. Auprès de Balat, dont il fut le collaborateur jusqu'en 1892, Horta assimila les leçons du néoclassicisme, mais découvrit aussi les possibilités offertes par les nouveaux matériaux : le fer et le verre. Le talent du jeune architecte fut rapidement reconnu : en 1884, un projet pour le Parlement lui valu le prix Godecharle.
Bientôt, ce sont les habitations privées qui lui furent commandées, d'abord à Gand, puis à Bruxelles, où l'hôtel Tassel, achevé en 1893, l'imposa comme le principal inspirateur de l'Art nouveau.Collaborateur de l'industriel Ernest Solvay, Emile Tassel lui avait commandé le projet d'une demeure insolite, qui devait concilier l'agitation d'un salon mondain et l'intimité d'une grand-mère presque centenaire. Situé rue Paul-Emile-Janson, l'hôtel Tassel fut le manifeste d'une architecture nouvelle qui rompait avec le plan symétrique de la maison traditionnelle : l'espace est organisé autour d'un axe unique, qui traverse tout le rez-de-chaussée. La façade néomaniériste, qui renvoie aux modèles italiens du XVIe siècle, renonce à la monumentalité de la pierre pour la légèreté du fer et du verre. La porte d'entrée, qui évoque le style égyptien, est surmontée d'un bow-window et délimitée sur les côtés par de lourdes consoles. Dans la grande salle, sur laquelle s'ouvre une rangée de pièces, dans la stricte tradition de la Renaissance italienne, les colonnes de fonte qui rappellent les palmiers d'un jardin tropical concilient le classicisme avec le goût de l'exotisme.
façade
intérieur
L'invasion des espaces par la nature est encore plus manifeste dans l'hôtel Solvay, commandé en 1894, où Horta exploita le grand jardin pour faire pénétrer l'air à l'intérieur par une série de conduites.
Mais c'est avec l'hôtel Van Eetvelde, situé rue Palmerston et commencé en 1895, que s'accomplit la rupture définitive avec le néoclassicisme. Pour Edmond Van Eetvelde, auquel Léopold II venait de confier l'exploitation des domaines du Congo, Horta construisit un bâtiment audacieux, organisé autour d'un jardin d'hiver qui rappelait les serres royales d'Alphonse Balat. La partie principale, la salle de réception s'ouvre sur une entrée octogonale qui, occupant toute la largeur du bâtiment, est inondée par la lumière naturelle qui descend du toit. Les colonnes porteuses, les balustrades et la grande verrière exploitent les possibilités offertes par le fer, qui déploie partout ses lignes sinueuses. Dans ce bâtiment traversé par la lumière, l'intérieur et l'extérieur se confondent : ainsi le couloir diagonal qui mène au jardin d'hiver apparaît-il comme une ruelle qui débouche sur une place.
Mais le projet le plus révolutionnaire fut celui que Horta réserva à sa maison-atelier de la rue Améicaine, construite en 1898. L'exploitation de la lumière et de la transparence, ainsi que la mise en scène des formes stylisées de la nature permirent à l'architecte de réaliser ce qui fut peut-être le dernier de ses chefs-d'oeuvre.
A partir de 1902, Horta revint progressivement à des formes plus conventionnelles, qui trahissent sans doute la double inspiration de toute son oeuvre. Après s'être imposé, en une dizaine d'année seulement, comme un des principaux représentants de l'Art nouveau, rompant avec les styles historicistes de XIXe siècle, Victor Horta renoua avec un cetain académisme, qui rappelait l'inspiration néoclassique de ses premières années. En 1944, trois ans avant sa mort, l'architecte n'écrivait-il pas : "Ce que je dois, je le dois au plus pur (et au plus parsonnel) des classiques, Alphonse Balat".
Texte extrait du livre : Les plus beaux sites du patrimoine mondial de l'Unesco.
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Par chezmamielucette le 22 Décembre 2014 à 00:00
Hier après-midi, comme le soleil brillait et qu'il faisait 17°, je suis allée me promener au bord de la mer, voici les photos que j'ai prises.
Avant d'arriver au bord de la mer, j'ai vu ce bougainvillier en fleur...
Me voici arrivée... A cet endroit, en été, il y a un restaurant et des transats.
Deux photos en regardant vers Antibes
Et maintenant en regardant vers Golfe Juan
me voici arrivée presque à l'entrée de Golf-Juan, quelques personnes se reposent sur la plage...
Voici les restes d'un restaurant ouvert en été...à cet endroit, il y a des tables et des chaises pour déguster des boissons au bord de la plage privée...
Petite halte sur un banc avant de faire un tour sur le port...
Un sapin décoré au milieu du rond-point...
Une photo des bateaux ancrés dans le port...
La promenade le long du port...Je prends le chemin du retour
Et voici la rue qui va me ramener chez moi.....
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