• Sans titre 7

    Le Berger et la Mer

     

    Du rapport d'un troupeau, dont il vivait sans soins,
    Se contenta longtemps un voisin d'Amphitrite :
    Si sa fortune était petite,
    Elle était sûre tout au moins.
    A la fin, les trésors déchargés sur la plage
    Le tentèrent si bien qu'il vendit son troupeau,
    Trafiqua de l'argent, le mit entier sur l'eau.
    Cet argent périt par naufrage.
    Son maître fut réduit à garder les Brebis,
    Non plus Berger en chef comme il était jadis,
    Quand ses propres Moutons paissaient sur le rivage :
    Celui qui s'était vu Coridon ou Tircis
    Fut Pierrot, et rien davantage.
    Au bout de quelque temps il fit quelques profits,
    Racheta des bêtes à laine ;
    Et comme un jour les vents, retenant leur haleine,
    Laissaient paisiblement aborder les vaisseaux :
    "Vous voulez de l'argent, ô Mesdames les Eaux,
    Dit-il ; adressez-vous, je vous prie, à quelque autre :
    Ma foi! vous n'aurez pas le nôtre. "
    Ceci n'est pas un conte à plaisir inventé.
    Je me sers de la vérité
    Pour montrer, par expérience,
    Qu'un sou, quand il est assuré,
    Vaut mieux que cinq en espérance ;
    Qu'il se faut contenter de sa condition ;
    Qu'aux conseils de la Mer et de l'Ambition
    Nous devons fermer les oreilles.
    Pour un qui s'en louera, dix mille s'en plaindront.
    La Mer promet monts et merveilles ;
    Fiez-vous-y, les vents et les voleurs viendront.

     

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  • Sans titre 5

    Après Monistrol on prend la D.33 b pour suivre la vallée boisée de l'Ance jusqu'à St-Préjet, puis à gauche la D.33, jusqu'au pont d'Alleyras, d'où l'on rejoint la D.40 puis la D.31 jusqu'à Chapeauroux. Ces routes suivent un parcours sinueux et permettent d'approcher la versants boisés des gorges de l'Allie encaissées entre les parois de gneiss et de granit.

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    De Chapeauroux, on peut suivre la N.88 vers le sud, elle remonte le défilé rocheux où coule le Chapeauroux jusqu'à St-Bonnet.

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    L'Epiphanie désigne aujourd'hui une fête chrétienne qui célèbre le Messie venu et incarné dans le monde et recevant la visite et l'hommage des Rois mages. Elle a lieu le 6 janvier . En France et en Belgique, puisque ce jour n'est pas férié, elle est célébrée le premier dimanche de Janvier sauf si celui-ci est le 1er janvier.


    La fête s'appelle aussi « Théophanie », qui signifie également la « manifestation de Dieu ».


    À l'origine et jusqu'à la fin du IVe siècle, L'Épiphanie est la grande et unique fête chrétienne de la « manifestation du Christ dans le monde » (manifestation exprimée outre la venue des Mages par une suite de différents épisodes : la Nativité, la voix du Père et la présence d'une colombe lors du Baptême sur le Jourdain, le miracle de Cana, etc.). Depuis l'introduction d'une fête de la Nativité (Noël) le 25 décembre, l'Épiphanie met l'accent sur des sens spécifiques selon les confessions et les cultures.
    Depuis le XIXe siècle on l'appelle aussi le Jour des Rois en référence directe à la venue et à l'adoration des Rois mages.

     

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    L’épiphanie symbolise l’arrivée des rois mages, Melchior, Gaspar et Balthazar, dans la chrétienté. Venu d’Orient en étant guidé par l’étoile du Berger, les rois mages se rendent dans l’étable où est né l’Enfant Jésus.
    Les rois mages apporteront avec eux des cadeaux :

     

    - Melchior apporta de l’or, symbole de la royauté
    - Gaspard apporta la myrrhe
    - Balthazar apporta de l’encens, symbole de la divinité

                                                     _______________________________________

     Evangile selon Saint-Mathieu

    Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand. Or, voici que des mages venus d'Orient arrivèrent à Jérusalem
    et demandèrent : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu se lever son étoile et nous sommes venus nous prosterner devant lui. »
    En apprenant cela, le roi Hérode fut pris d'inquiétude, et tout Jérusalem avec lui.
    Il réunit tous les chefs des prêtres et tous les scribes d'Israël, pour leur demander en quel lieu devait naître le Messie. Ils lui répondirent :
    « A Bethléem en Judée, car voici ce qui est écrit par le prophète :
    Et toi, Bethléem en Judée, tu n'es certes pas le dernier parmi les chefs-lieux de Judée ; car de toi sortira un chef, qui sera le berger d'Israël mon peuple. »
    Alors Hérode convoqua les mages en secret pour leur faire préciser à quelle date l'étoile était apparue ;
    puis il les envoya à Bethléem, en leur disant : « Allez vous renseigner avec précision sur l'enfant. Et quand vous l'aurez trouvé, avertissez-moi pour que j'aille, moi aussi, me prosterner devant lui. »
    Sur ces paroles du roi, ils partirent. Et voilà que l'étoile qu'ils avaient vue se lever les précédait ; elle vint s'arrêter au-dessus du lieu où se trouvait l'enfant.
    Quand ils virent l'étoile, ils éprouvèrent une très grande joie.
    En entrant dans la maison, ils virent l'enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à genoux, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l'or, de l'encens et de la myrrhe.
    Mais ensuite, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.

     

     

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  • Sans titre 10

    Joseph Mallord William Turner est un peintre, aquarelliste et graveur britannique, né le 23 avril 1775 à Londres et mort le 19 décembre 1851 (à 76 ans) à Chelsea. Initialement de la veine romantique anglaise, son œuvre est marquée par une recherche novatrice audacieuse qui fait considérer celui que l'on surnomme le « peintre de la lumière » comme un précurseur de l'impressionnisme, avec son contemporain John Constable.

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    Biographie

    Le début

    Né à Covent Garden à Londres, William Turner est le fils d'un barbier et fabricant de perruques, William Gay Turner. Sa mère, Mary Marshall, perd progressivement la raison, probablement à cause du décès de la jeune sœur de William, Mary Ann, morte en 1783 et meurt dans un asile, en 1804.

    Le jeune Turner est envoyé en 1785 chez un de ses oncles maternels à Brentford, petite ville à l'ouest de Londres, sur les rives de la Tamise. C'est là que son intérêt pour la peinture s'éveille. Un an plus tard, il se rend à l'école à Margate, dans le Kent, à l'estuaire de la Tamise. À partir de cette époque, il commence à produire des dessins que son père expose à la vitrine de son commerce.

    Il a seulement 14 ans lorsqu'il entre à l'école de la Royal Academy of Arts (11 décembre 1789) puis est admis à la Royal Academy elle-même un an plus tard. Turner marque un vif intérêt pour l'architecture, suivant notamment des cours de perspective et de topographie avec le dessinateur en architecture Thomas Malton, avant que l'architecte Thomas Hardwick ne lui conseille de persévérer dans la peinture. Une première aquarelle de Turner est acceptée à l'exposition d'été de la Royal Academy alors qu'il n'y est élève que depuis un an.

    Il subit l'influence d'artistes tels que Guillaume Van de Velde, Aelbert Cuyp, John Robert Cozens, Wilson, Claude Gellée dit Claude le Lorrain ou encore Nicolas Poussin. Il est remarqué par un amateur d'art de l'époque qui lui permet de rencontrer divers artistes comme Thomas Girtin avec qui il se liera d'amitié. Il travaille d'abord la gravure

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    Sa carrière
     
    Pêcheurs en mer, 1796, huile sur toile, 91 x 122 cm, Tate GalleryD'un style alors plutôt rigoureux, il expose sa première huile, Pêcheurs en mer, en 1796, année à partir de laquelle il exposera chaque année à la Royal Academy, jusqu'à la fin de sa vie, à de très rare exceptions près. Son caractère romantique est alors révélé par ses représentations de paysages pittoresques de la Grande-Bretagne, mettant la technique au service de sa propre esthétique ; ses paysages maritimes se prêtent aisément aux jeux de reflets de lumière qu'il affectionne.

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    Renommé pour ses huiles, Turner est également un des plus grands maîtres anglais de paysages à l'aquarelle. Il y gagnera le surnom de « peintre de la lumière »[1]. Ses tableaux, paysages et marines d'Angleterre, lui vaudront rapidement une grande réputation si bien qu'il devient membre titulaire de la Royal Academy à l'âge de 27 ans[2]. De 1807 à 1828, il y enseigne la perspective et, en 1845, obtient un poste de professeur suppléant. Son talent lui apporte reconnaissance et confort et lui permet de posséder sa propre galerie à partir de 1804.

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    Turner voyagera beaucoup tout au long de sa carrière, d'abord en Angleterre et en Écosse, puis, après la paix d'Amiens en 1802, en France, en Suisse, aux Pays-Bas et en Italie, particulièrement à Venise, ville où il séjournera à trois reprises (en 1819, 1829 et 1840) qui lui sera une importante source d'inspiration. En Angleterre, Turner est souvent l'hôte de Lord Lamont à Petworth House dans le Sussex, ce qui donnera naissance à une célèbre série de peintures.

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     Turner devient de plus en plus excentrique et taciturne. Il a peu d'amis et de proches, à l'exception de son père qui habitera avec lui jusqu'à sa mort en 1829, travaillant pour son fils comme assistant. La mort de son père affectera beaucoup Turner qui sera dès lors sujet à des accès de dépression. Turner ne se mariera pas, mais aura deux filles avec Sarah Danby, puis aura pour compagne la veuve Sophia Caroline Booths à partir de 1833, avec laquelle il vivra comme mari et femme.

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    En 1846, il se retire de la vie publique, vivant sous le pseudonyme de Mr Booth. Il expose une dernière fois à la Royal Academy en 1850 et, le 19 décembre 1851, Turner meurt au domicile de sa compagne à Chelsea. À sa demande, il est enterré à la Cathédrale Saint-Paul de Londres où il repose aux côtés du peintre Joshua Reynolds. Dans son testament (rédigé en 1829) Turner lègue une grande partie de ses œuvres à la National Gallery. Aujourd'hui la majorité de ses réalisations sont conservées à la Tate Gallery de Londres.

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  •     Sans titre 2-copie-1

    Parmi les nombreuses espèces de plantes acaules du genre Liliope, seul "muscari" est cultivé à l'intérieur. Ses principaux attraits résident dans son feuillage gracieux et ses jolis épis floraux semblables à ceux de la jacinthe. Coriaces, arqués et vert sombre, les feuilles du liriope, qui atteignent 45 cm sur 2; jaillissent en touffes denses d'un système racinaire charnu présentant des nodosités en forme de tubercules.

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    Des hampes florales lilas, de 25 à 30 cm de long, naissent à l'aisselle des feuilles vers la fin de l'été et le début de l'automne. Ces hampes se terminent par un épi de 5 à 7,5 cm composé de fleurettes campanulées très rapprochées, d'un violet sombre. Elles mesurent chacune 1 cm de long, et 1 cm de diamètre à l'embouchure. Le liriope prend un repos en hiver, mais ne perd pas ses feuilles.

    Il existe un grand nombre de variétés de "muscari". L'une d'elles, "Variégata" ressemble beaucoup à l'spèce, mais ses jeunes feuilles ont des raies longitudinales jaunes qui virent au vert quand la plante est agée de 6 à 12 mois.

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    D'autres variétés diffèrent seulement par la couleur de leurs fleurs: celles du "Grandiflora" sont lavande clair

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    celles du "Munroe White" sont blanches

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  • Sans titre 3

    Galette à la frangipane

     

    Pour 6 personnes:

     

    Ingrédients

     

        500 g de pâte feuilletée pur beurre
        100 g de poudre d’amandes
        150 g de sucre
        100 g de beurre en pommade
        3 œufs + 1 jaune
        1 fève en porcelaine

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    Préparation

     

    Divisez la pâte en deux pâtons. Etalez-les en 2 disques de 5 mm d’épaisseur et de 23 cm de diamètre. Retournez-les et réservez au frais sur une plaque garnie de papier sulfurisé.

    Mélangez la poudre d’amandes et 100 g de sucre, incorporer le beurre, puis les œufs entiers un à un. Lissez, puis étalez la frangipane sur un des disques de pâte en laissant libres 2 cm au bord. Battez le jaune d’œuf avec un peu d’eau et badigeonnez-en-légèrement le bord. Placez la fève.

    Appliquer la seconde abaisse et soudez les bords avec le pouce. Creusez un petit trou au centre de la galette; étalez au pinceau du jaune d’œuf et décorez en incisant légèrement avec la pointe d’un couteau. Mettez 1 h au réfrigérateur sur la plaque.

    Faites chauffer le reste de sucre dans 1/2 verre d’eau jusqu’à obtention d’un sirop. Laissez refroidir. Préchauffez le four à th 8 (240°). Sortez la galette du réfrigérateur, étalez le reste de jaune d’œuf et glissez-la au four.

    Laissez gonfler le feuilletage 3 à 4 min, baissez le th à 6-7 (200°). Faites cuire ainsi 10 min. Baissez à th 6 (180°) et poursuivez la cuisson 26-27 min. Plusieurs fois au cours de la cuisson, badigeonnez rapidement de sirop.

    Servez tiède.

    Bonne dégustation !

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  • Sans titre 3

    La mer

     

    La mer pousse une vaste plainte,
    Se tord et se roule avec bruit,
    Ainsi qu'une géante enceinte
    Qui des grandes douleurs atteinte,
    Ne pourrait pas donner son fruit ;

     

    Et sa pleine rondeur se lève
    Et s'abaisse avec désespoir.
    Mais elle a des heures de trêve :
    Alors sous l'azur elle rêve,
    Calme et lisse comme un miroir.

     

    Ses pieds caressent les empires,
    Ses mains soutiennent les vaisseaux,
    Elle rit aux moindres zéphires,
    Et les cordages sont des lyres,
    Et les hunes sont des berceaux.

     

    Elle dit au marin : "Pardonne
    Si mon tourment te fait mourir ;
    Hélas ! Je sens que je suis bonne,
    Mais je souffre et ne vois personne
    D'assez fort pour me secourir !"

     

    Puis elle s'enfle encor, se creuse
    Et gémit dans sa profondeur ;
    Telle, en sa force douloureuse,
    Une grande âme malheureuse
    Qu'isole sa propre grandeur !

     

    Sans titre 1

    René Armand François Prudhomme, dit Sully Prudhomme, né à Paris le 16 mars 1839 et mort à Châtenay-Malabry le 6 septembre 1907, est un poète français, premier lauréat du Prix Nobel de littérature en 1901.

     

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