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On quitte Oloron-Ste-Marie par la D. 238 au sud. A Lurbe, on traverse l'Aspe et l'on prend la N. 134 à gauche. Après avoir laissé à droite la Vallée du Lourdios, on pénètre dans le défilé d'Escot où les gorges d'Aspe sont dominées par les pics voisins.
A 30 km la D. 239 à droite emprunte la vallée du Gavr de Lescun. Après Etsaut, on pénètre dans les gorges du Pont d'Enfer, au dessus desquelles l'élève le fort du Portalet.
Un nouveau défilé après Urdos précède la montée au col de Somport à 1631 m...
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André Henri DARGELAS 1822-1919
C'était un maître du genre et de a peinture de portrait. Il est devenu l'élève de Picot à l'école des Beaux-Arts, où il entra en Avril 1854.
A partir de 1857 Dargelas expose réguliérement au Salon de Paris, l'esprit de cette époque fut particuliérement sympathique aux vertus simples de la vie domestique englobant les bouffonneries charmantes des petits enfants.
Dargelas est apprécié pour ses images bien observées et réconfortantes de l'enfance, pleines d'humour, de malice et de sentimentalité.
Comme nous pouvons le voir dans ses tableaux, il crée des scènes animées affichant la joie ludique de l'enfance.
Son travail est largement admiré et peut être trouvé dans de nombreuses collections d'art anglais et aussi à Boston et à New-York.
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L'histoire de la construction navale en Provence débute véritablement au XVe siècle à Toulon avec le rattachement de la Provence à la France. Au XVIIIe siècle, Toulon abrite un véritable arsenal qui est largement développé au début du XIXe siècle. Mais en 1873, le bagne est fermé et peu à peu la traditionnelle construction navale en bois s'efface devant la montée de la construction métallique, spécialité de la Seyne-sur-Mer et La Ciotat. De m^me, Marseille abrite quelques chantiers de construction de voiliers en bois (une vingtaine en 1865, trois en 1890) qui laissent rapidement la place aux ateliers mécaniques destinés à la vapeur. Mais les deux véritables chantiers modernes au tournant du siècle sont ceux de la Seyne et de La Ciotat.
Le petit port de La-Seyne est, dès le Moyen-Age, principalement tourné vers la réparation et la construction navale.Le premier chantier naval seynois est attesté en 1711. Charpentiers de marine, calfats, cordiers, voiliers, gréeurs, tonneliers.... tous participent à la construction de bâteaux de pêche et de commerce. En 1856, les ateliers sont réunis sous le nom de Société des Forges et Chantiers de la Méditerranée qui atteignent en 1912, un bilan de 1446 navires construits. En 1920 est mis en service le pont-rail basculant construit par la Société Daydé de Gustave Eiffel : il permet d'assurer l'accès direct du chemin de fer sur le site des chantiers navals. Les chantiers apportent prospérité et notoriété à la ville jusqu'à la Seconde Guerre mondiale qui marque le début de la crise.
La Ciotat est l'héritière d'une longue tradition navale et d'un savoir-faire industriel reconnu de par le monde. Dès le XVIe siècle, des chantiers mobiles produisent de nombreux bâteaux. De 1801 à 1835, pas moins de 17 navires, 23 voiliers et un trois-mâts sont construits dans ces chantiers navals. En 1832, Louis Benet ouvre un atelier de mécanique. En 1836, en sort le premier bâteau à vapeur des chantiers ciotadins : Le Phocéen.
En 1843, Le Narval, premier bateau de guerre de la marine muni d'une coque de fer, est mis à l'eau. En 1851, la Compagnie des messageries maritimes reprend les chantiers Benet et développe cette activité jusqu'en 1916. Avec les débuts de l'ère industrielle, La Ciotat multiplie la spécialisation de ses ateliers : fonderie, chaudronnerie, forge, menuiserie, scierie, voilerie, ameublement. A la fin du XIXe siècle, le site naval de La Ciotat est l'un des plus importants de la Méditerranée avec un très grand nombre de navires et de vastes pétroliers construits et mis à flots.
En 1916, les Messageries maritimes cèdent leurs ateliers à la Société provençale de constructions navales. Avecla création d'une filiale en 1925 - la Société provençale de constructions aéronautiques -, le site naval s'agrandit encore et développe ses activités. Et, en 1940, est fondée la Société des Chantiers Navals de La Ciotat qui vit son âge d'or jusque dans les années quatre-vingt....
Texte extrait du livre : La Provence d'Antan
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Les plantes du genre "Nidularium" présentent une rosette de feuilles tendres, luisantes et rubanées, à marges parfois épineuses. Le coeur de cette rosette, normalement vert comme les feuilles du pourtour, vire au rouge vif au moment de la floraison. Cette coloration, qui persiste pendant plusieurs mois, n'affecte le plus souvent qu'une touffe de feuilles modifiées, de 5 à 8 cm de long, mais aussi parfois la base des feuilles véritables. Du centre de la rosette, jaillit une inflorexcence composée de fleurettes tubuleuses, éphémères. Les nidulariums ne fleurissent qu'à maturité, c'est-à-dire à trois ou quatre ans, après quoi la rosette meurt lentement. Pendant la floraison et les quelques mois qui suivent la plante produit des rejets à l'aisselle des feuilles inférieures Ainsi quand vient le moment de se défaire de la rosette mère, il y a déjà des jeunes plants pour la remplacer. La floraison ne se produit pas à une date précise, on peut donc acheter en toute saison des plants à la veille de fleurir ou déjà en fleur.
- ESPECES RECOMMANDEES -
- FULGENS - présente une rosette qui atteint jusqu'à 45 cm d'étalement. Les feuilles vert clair, tachetées de vert plus foncé, à marges épineuses, mesurent 30 cm sur 5. Au moment de la floraison, le coeur de la rosette prend une belle teinte rouge cerise. Tout de suite après apparaissent des fleurs bleu sombre marginées de blanc.
-INNOCENTII - est de même forme et de même taille que le "Fulgens". Ses feuilles d'un vert foncé métallique sont très luisantes au revers. Le coeur de la rosette vire au rouge brun lors de la floraison qui se produit habituellement à l'automne. Les fleurs sont blanches. "Nana" à feuilles plus courtes, vert olive dessus, pourpres et luisantes dessous, dépasse rarement un étalement de 25 cm. "Lineatum" et "Striatum" ont des feuilles vert clair rayées longitudinalement, la première, de larges bandes blanches, la seconde , de bandes plus étroites, blanches ou crème.
- PURPUREUM - forme une rosette moins compacte et plus dressée que celles des autres espèces. Les feuilles, de 30 à 40 cm de long sur 6 de large, sont vert sombre à reflets pourpres sur le dessus et rouge-brun brillant au revers. Les fleurs sont généralement roses.
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La Nièvre est un court affluent de la Loire qui ne coule que dans le département du même nom. Ce dernier correspond à l'ancienne province du Nivernais. Le département est largement recouvert par les forêts du massif du Morvan, où l'Yonne prend sa source au mont Préneley. C'est par flottage sur l'Yonne et sur ses affluents qu'on a longtemps acheminé du bois vers Paris. L'Allier et la Loire, qui se rencontrent au bec d'Allier près de Nevers, marquent successivement la limite occidentale du département. La vallée de la Loire y est ici le terroir du pouilly-fumé - à ne pas confondre avec le pouilly-fuissé du Mâconnais - dont le vignoble fait face à celui de Sancerre dans le Cher.
LE CHATEAU DE VAUBAN
Le plus célèbre propriétaire du château de Bazoches, commune du nord du département, est sans nul doute Sébastien Le Prestre de Vauban. L'ingénieur militaire a acheté ce château ayant appartenu à son arrière-grand-père, grâce à une somme octroyée par Louis XIV après le siège de Maastricht. L'église du village abrite son tombeau mais, suite à une décision de Napoléon Ier, son coeur a été transféré aux Invalides. Son village natal de Saint-Léger dans l'Yonne voisine s'appelle désormais Saint-Léger-Vauban
GALVACHERS MORVANDIAUX ET NOURRICES MORVANDELLES
En marge des difficiles travaux agricoles, deux activités se développèrent au XIXe siècle dans le Morvan.
Certains paysans sont temporairement devenus "galvachers" : ils quittaient alors leurs fermes avec leurs boeufs, dont la force de tractage servait au débardage des forêts.
Les morvandelles étaient quant à elles réputées pour être de bonnes nourrices. Des "nourrices sur place" accueillirent des enfants de la capitale ou des "nourrices sur lieu" montèrent à Paris. Cette renommée fit choisir une nourrice de Dun-les-Places à Napoléon Ier pour allaiter son fils Napoléon II.
BETHLEEM-LES-CLAMECY
Après la disparition en 1225 de l'Etat de Jérusalem, repris par les musulmans près d'un siècle après avoir été conquis par les croisés, le siège de l'évêché de Bethléem fut déplacé à Clamecy selon le souhait du duc de Nevers Guillaume IV. Jusqu'à la révolution une cinquantaine d'évêques de Béthléem ont ainsi siégé à Clamecy, où aujourd'hui le quartier de Bethléem et l'église Notre-Dame de Béthléem construite en 1926 en béton armé rappellent cet épisode.
LA TERRE D'ELECTION DE FRANCOIS MITTERAND
François Mitterand a brigué de nombreux mandats dans la Nièvre à partir de 1946 suite à un parachutage électoral. De 1959 à 1981 il est maire de "Chateau-Chinon (ville), commune à dissocier de "Chateau-Chinon (Campagne)" bien que la première accueille la mairie de la seconde. Le village visible sur son affiche de campagne pour la présidentielle de 1981, avec le slogan "la force tranquille" est celui de Sermages. S'il repose aujourd'hui à Jarnac, sa ville natale en Charente, il a un temps souhaité être enterré sur le mont Beuvray aux confins de la Nièvre et de la Saône-et-Loire. C'est dans ce département voisin qu'il effectuait sa ritruelle ascension de la roche de Solutré chaque dimanche de Pentecôte.
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Avril
Avril est de l'aurore un frère ressemblant ;
Il est éblouissant ainsi qu'elle est vermeille.
Il a l'air de quelqu'un qui rit et qui s'éveille.
Or, nous sommes au mois d'avril, et mon gazon,
Mon jardin, les jardins d'à côté, l'horizon,
Tout, du ciel à la terre, est plein de cette joie
Qui dans la fleur embaume et dans l'astre flamboie ;
Les ajoncs sont en fête, et dorent les ravins
Où les abeilles font des murmures divins ;
Penché sur les cressons, le myosotis goûte
A la source, tombant dans les fleurs goutte à goutte ;
Le brin d'herbe est heureux ; l'âcre hiver se dissout ;
La nature paraît contente d'avoir tout,
Parfums, chansons, rayons, et d'être hospitalière.
Victor Hugo
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Au carrefour des vallées de l'Uhaïtxa et de Larrau, prendre à droite la D. 26. A Laughibar un sentier, à gauche, franchit le gave d'Horçarté et le suit le long d'une montée assez rude jusqu'au point où l'on domine un profond cirque boisé.
Des gorges étroites, taillées dans le calcaire et hautes de plus de 200 m, apparaissent : ce sont les crevasses d'Holçarté. Ce site admirable est traversé par un pont suspendu.
Allez-y si le coeur vous en dit... Une pure merveille!...
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L'exposition Artisanale a réuni plusieurs stands, voici celui de notre association : peinture sur soie.
Et maintenant je fais le tour de l'expo
Des objets faits entiérement avec des petites perles enfilées sur des fils...
Quelques belles toiles d'exposées
Des coussins brodés
Exposition de pierres naturelles
Et voici quelques objets de bijouterie
Peinture sur Porcelaine, de très jolis motifs de fleurs
Stand de vitraux faits à la main
Voici l'artiste en train de travailler
Et pour terminer de la peinture animalière.....
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Louis Marie de Schryver (1862-1942)
Peintre de genre, de natures mortes, De Schryver est l'élève de Gabriel Ferrier à Paris
Il reçoit une mention à l'Exposition Universelle de 1889 et est médaillé d'argent à celle de 1900.
Il devient membre honoraire de la Société des Arts du Canada, et sociétaire du Salon des Artistes Français en 1896
La plupart de ses toiles ont été peintes dans les quartiers de Paris.
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Le travail de chargement et déchargement des marchandises se trouve fondamentalement transformé. Jusqu'alors, les portefaix sont chargés de porter les fardeaux sur les quais étroits du Vieux Port, ils déchargent les denrées telles que les cotons, les soies, le sucre brut, le froment, les laines et embarquent des toiles de coton, des draps de laine, des tissus de chanvre, la garance de Provence et les sucres raffinées. Leur tâche est harassante et inconfortable, les conditions de travail sont particulièrement dures et inadaptées à la quantité de marchandises à transporter.En 1864, cette profession disparait : elle est remplacée par celle de docker.
En 1856, avec la fondation de la Compagnie des Docks et Entrepots, le visage du port se transforme : de grands bâtiments en pierre à étages et des hangars à structure métallique sont élevés le long des bassins. Avec ces entrepots douaniers et magasins de marchandises, le port devient une véritable machine à transborder. Le chemin de fer prend directement le relais du transport sur les quais du port. Mais le monopole détenu par le PLM handicape le commerce marseillais en raison des tarifs prohibitifs appliqués pour le transport continental.
De plus, les conflits sociaux des années 1900 vont ralentir l'activité maritime marseillaise : un mois et demi de grèves des dockers en 1900, deux mois en 1901, et en 1904 tout le port cesse le travail un mois et demi durant : marins, dockers, chargeurs manifestent. Pourtant en 1914, la flotte marseillaise reste la première en France et les armateurs marseillais partent à la conquête des mers et des continents...
Texte extrait du Livre : La Provence d'Antan.
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