•  Jean-Pierre Alaux est né le 14 novembre 1925 à La Ciotat. Il représente la 7ème génération, en ligne directe depuis le début du XVIIIe siècle, d'une dynastie d'artistes peintres ou d'architectes.

     École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris (1943-1949). Atelier Jean Dupas.
     1949 : Premier Prix des Affiches du Faubourg St-Honoré : "Les Fables de La Fontaine". - Médaille d'Argent du Salon des Artistes Français.
     1950 : Prix des Affiches du Faubourg St-Honoré et du Printemps : "Honnnage à l'Amour" et "Le charme de Paris". - Premier Prix du Concours International du "Portrait de jennie".
    1951 : Médaille d'Or du Salon des Artistes Français. - Première Exposition personnelle à Paris, Galerie Cardo.
    1953 : Exposition personnelle Galerie Cardo, Paris.
    1955 : Exposition personnelle Galerie Cardo, Paris. - Prix de l'Académie des Beaux Arts.
    1956 : Exposition personnelle (avec Picasso), Galerie 65, Cannes.
    1959 : Exposition personnelle Galerie Recio, Paris.
    1960 : Exposition personnelle Gallery Doll & Richards, Boston.
    1963 : Exposition personnelle Marble Arch Galleries, New-York. Grande Médaille d'Argent de la Ville de Paris.
    1964 : Exposition personnelle Galerie Recio, Paris.
    1965 : Exposition personnelle Galerie Isy Brachot, Bruxelles.
    1968 : Exposition personnelle Galerie Drouant, Paris.
    1969 : Exposition personnelle Galerie Isy Brachot, Bruxelles.

    1970 : Prix du Mérite Culturel et Artistique. Exposition personnelle Bryant Galleries, New Orleans.
    1972 : Prix Puvis de Chavannes.
    1973 : Exposition personnelle Galerie Dandoy, Knokke le Zoute, Belgique. Rétrospective Grand Palais, Paris (Société Nationale des Beaux-Arts).
    1974 : Exposition personnelle Galerie Drouant, Paris. Grand Prix des Peintres Témoins de leur Temps.
    1975 : Nommé Peintre Officiel de la Marine (Ministère de la Défense).
    1978 : Exposition personnelle Galerie Dandoy, Knokke le Zoute, Belgique.
    1979 : Prix de la Ville de Yokohama.
    1980 : Grand Prix de l'Orangerie du Château de Versailles.

    1981 : Exposition personnelle Galerie Dandoy, Knokke le Zoute, Belgique. Prix de la Fondation Taylor. Exposition personnelle Galerie d'Art de la Place Beauvau, Paris.
    1987 : Rétrospective, Musée Denon, Chalon-sur-Saône. Rétrospective, Grand Mais, Paris (Hommage du Salon d'Automne).
    1988 : Exposition personnelle Galerie d'Art de la Place Beauvau, Paris. Rétrospective, Musée du Bastion Saint-André, Antibes. Nommé Chevalier de la Légion d'honneur (Ministère de la Culture).
    1989 : Président du Salon d'Angers. Émission Radioscopie de Jacques Chancel "Jean-Pierre Alaux et la dynastie Alaux". Premier Prix, Salon des Echecs, Le Havre.
    1990 : Prix de la Sculpture, Caen.
    1991 : Rétrospective, Crédit Mutuel de Bretagne, Brest.
    1992 : Exposition avec la Dynastie Alaux, Mairie d'Arcachon. Exposition avec la Dynastie Alaux, Musée du Gemmail, Tours.

    1993 : Nommé Peintre de l'Air et de l'Espace (Ministère de la Défense). Rétrospective, Mairie de La Ciotat - Chapelle des Pénitents Bleus. Prix de l'A.D.E.M.E. (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie), Grand Palais.
    1997 : Rétrospective, Mairie de Chaumont (Marne), Chapelle des Jésuites. Rétrospective, Mairie de Lyon.
    1999 : Grand Prix de Peinture, Mairie du Xe arrondissement, Paris. Élu Vice-Président des Peintres Officiels de la Marine.
    2000 : Médaille de Vermeil de la Ville de Paris.
    2002 : rétrospective au Musée de Sarrelouis (Allemagne)
    2005 : rétrospective à Chamalières et Lailly en Val

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    Un nouveau commencement

     


    "Or il y avait une femme atteinte d’une perte de sang depuis douze ans. Elle avait beaucoup souffert entre les mains de plusieurs médecins ; elle avait dépensé tout ce qu’elle possédait sans en tirer aucun avantage ; au contraire son état avait plutôt empiré." Marc 5.25-26

     

    Cette femme avait toutes les raisons de se sentir désespérée. Pendant douze ans, elle a fait tout son possible pour faire cesser cette perte de sang. Elle a été voir des médecins et a essayé leurs remèdes. Dans ce but, elle "a dépensé tout ce qu'elle possédait", mais rien n'a marché. Au lieu de s'améliorer, "son état avait plutôt empiré".

     Mais elle a eu une lueur d'espoir quand elle a entendu parler de Jésus. Elle l'a recherché, traversant une foule jusqu'à ce qu'elle puisse toucher son vêtement. Elle avait cette foi qui lui faisait croire que "si je puis seulement toucher ses vêtements, je serai guérie". Sa foi fut récompensée et elle fut guérie instantanément.


     Beaucoup sont comme cette femme. Ils ont pu lutter contre des questions de santé, de finance, contre des maladies ou des habitudes paralysantes, contre des difficultés dans leur famille ou avec des proches. Peut-être ont-ils lu tous les livres, rencontré un nombre immense de médecins, vu toutes les émissions télé, et essayé toutes les solutions qu'ils ont pu trouver. Et malgré tout rien n'a eu l'air de fonctionner.

     

     

     Face à la frustration, plusieurs peuvent abandonner et se sentir désespérés et découragés. Mais d'autres sont comme cette femme et comprennent qu'il y a un espoir en Jésus. Au lieu de laisser tomber, ils essaient de se frayer un chemin pour le toucher avec toute la foi qu'ils pourront rassembler.

     Aujourd'hui, avez-vous besoin d'un nouveau commencement dans votre vie ? Avez-vous lutté sans succès contre des problèmes ? Avez-vous tout essayé sans que rien ne marche ? Criez à Jésus. Dites-lui vos besoins, vos frustrations, vos problèmes. Obéissez à sa parole et croyez qu'il peut s'occuper de vos besoins. Dans chaque parcelle de votre vie, il peut vous donner un nouveau commencement.


    Une prière pour aujourd'hui

     Père, je te confie mes difficultés. Par la foi, je me fraye un chemin vers toi. Merci pour les réponses dont j'ai besoin. Je crois que tu peux faire toutes choses. Au nom de Jésus. Amen.

     

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  • En Provence, la plus grande concentration industrielle se situe à Marseille et dans ses environs.
     La plus ancienne et la plus célèbre des industries marseillaises est celle du savon. Les premières savonneries font leur apparition à Marseille dès la fin du XVIe siècle. Elles se créent peu à peu un large marché : le savon de Marseille se vend aussi bien en France que dans le monde.
     Les savonniers utilisent alors comme matière première une huile d'olive produite en Provence, et de la soude, dont les usines de fabrication s'installent à Marseille. Au début du XIXe siècle, l'industrie du savon - et celle des huileries qui lui est associée - reste la plus importante à Marseille.

     

     

     C'est un travail artisanal qui n'exige pas une main-d'oeuvre très qualifiée ni très nombreuse. A la fin du XIXe siècle, on compte environ 90 fabriques de savon à Marseille. Elles sont alors en plein essor et la production triple de 1870 à 1914, passant de 40 000 à 120 000 tonnes soit la moitié de la production française.

     

     

    L'industrie du savon, comme celle de l'huile est fortement liée à l'industrie chimique. L'acide sulfurique est utilisé pour la purification des huiles et des graisses tandis que l'acide chlorhydrique sert au traitement des lessives glycérineuses. La fabrication de soude artificielle est également liée aux savonneries et répond à la pénurie de soude naturelle à la fin du XIXe siècle.

     

     

    Texte extrait du livre : La Provence d'Antan

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    Le genre "Pleomele" regroupe des plantes arbustives à feuillage décoratif qui appartiennent en fait au genre "Dracaena", mais que l'on décrit ici car elles sont surtout connues sous le premier nom. C'est la seule espèce cultivée à l'intérieur

    - VARIETES RECOMMANDEES -

    - REFLEXA -
     Elle présente des tiges érigées de 0,5 cm de diamètre, à bourgeon terminal faisant un angle de 45 degrés avec la verticale. Les feuilles lancéolées poussent en touffes compactes et mesurent de 13 à 23 cm sur 2,5. Elles sont vert sombre.

     

     

    - VARIEGATA -
    Le feuillage de cette variété, est vert moyen, marginé de vert lime chez les jeunes sujets devenant vert clair, marginé de crème.
    Avec l'age, les "Pleomeles" se dénudent du bas, et leurs tiges ont besoin de tuteurs.

     

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  • Ce département a été formé, hormis pour la partie languedocienne des Fenouillèdes, à partir de l'ancienne province catalane du Roussillon, territoire rattaché à la France en 1659 par le traité des Pyrénées, également à l'origine de l'enclave espagnole de Llivia, en Cerdagne, région de l'ouest du département incluse dans le bassin versant de l'Ebre. Le reste du département est entaillé par trois vallées parallèles; celles de l'Agly, de la Têt et du Tech, trois fleuves côtiers qui rejoignent, après s'être écoulés dans la plaine du Roussillon, la Méditerrannée dans le golfe du Lion. Entre Conflent où s'écoule la Têt, et le Vallespir où s'écoule le Tech, se dresse l'imposant pic du Canigou. Au sud-est, le massif des Albères domine la côte Vermeille, de Collioure à Cerbère.

    LA CAPITALE DES ROIS DE MAJORQUE

    Le palais des rois de Majorque à Perpignan rappelle qu'avant le traité des Pyrénées en 1659, le Roussillon était une terre espagnole. Au moment de la construction de ce palais-forteresse de style gothique dans le dernier quart du XIIIe siècle, cette terre était plus précisément celle de Jacques II de Majorque, fils de Jacques Ier le Conquérant, roi d'Aragon, qui possédait également les îles Baléares.

    UNE DES REGIONS LES PLUS ENSOLEILLEES DE FRANCE

    La Cerdagne, qui connait plus de 300 jours ensoleillés par an, est devenue un lieu privilégié pour l'expérimentation de l'énergie solaire, grâce à Félix Trombe notamment. A Odeillo, près de Font-Romeu, se trouve depuis 1970 le plus puissant four solaire du monde. Les rayons solaires y sont captés par une série de miroirs orientés vers un autre dispositif en parabole pour permettre de concentrer l'énergie vers un même point. Un autre four solaire a été aménagé à Mont-Louis dès 1949, et une centrale solaire a vu le jour plus récemment à Targassonne.

    DES VERTUS DE L'EAU DANS LA VALLEE DU TECH

    En 1840, le roi Louis-Philippe rebaptisa le village des Bains-d'Arles, connu pour les bienfaits de ses eaux sulfurées, lui donnant pour nom Amélie-les-Bains, en l'honneur de son épouse, la reine des FrançaiS, Marie-Amélie de Bourbon-Sicile.
    Dans la commune voisine d'Arles-sur-Tech, ce sont les eaux de la "Sainte-Tombe", qui ont fait couler beaucoup d'encre. Ce sarcophage produit de l'eau potable par condensation et filtration de l'eau de pluie. Dans ce phénomène naturel, nombreux sont ceux qui ont cru, et croient toujours, y voir une eau miraculeuse.

    LE TRAIN JAUNE

    Arborant les couleurs catalanes, le train jaune mis en service en 1910 emprunte à faible allure la ligne qui relie la citadelle de Villefranche-de-Conflent à Latour-de-Carol. Près de la citadelle de Mont-Louis, cette ligne emprunte le pont Gisclard, seul pont suspendu ferroviaire du pays encore en service. La gare de Bolquière-Eyne, à 1583 m d'altitude est la plus haute de France. Près de la frontière espagnole et non loin d'Andorre, la gare internationale de Latour-de-Carol est la seule en France à avoir trois types d'écartements des rails : un pour les trains français, un pour les trains espagnols et un autre plus étroit spécifique au train jaune.

    Texte extrait du livre : La France - Géographie curieuse et insolite.

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  • Feuille d'Automne

     

    Feuille d'automne
    Bijou vermeil
    Qui tourbillonne
    Dans le soleil,
    Flambe l' automne
    Pourpres et ors
    Qui vermillonnent
    Tel un trésor.

    Feuille dansante
    Dans le vent fou
    Qui, frissonnante
    Tombe à genoux
    En la supplique
    Des feux mourants,
    Mélancoliques
    Dans leurs tourments.

    Sème l' automne
    Sur les étangs
    Combien s'étonne
    Le cygne blanc
    Qui, sous les aunes
    S' en va glissant.
    L'air monotone
    Va s'imprégnant.

    Dans les vallées
    Au cœur saignant
    Taches rouillées
    Feuilles de sang,
    Les feuilles mortes,
    Les souvenirs
    Vont en cohorte
    Semblant s'unir.

    Ces fleurs du rêve
    Tombent en pleurs
    Avec la sève
    D' anciens bonheurs.
    Les feuilles mortes,
    Leurs parfums lourds
    Ferment la porte
    De nos amours.

     

    Charlotte Serre

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  • Bienvenue à Honfleur

    Cité historique : Importante place forte jusqu'au XVème siècle, Honfleur fut, aux XVIème et XVIIème siècles, le point de départ d'expéditions maritimes vers le Nouveau Monde et en particulier vers le Canada. Ainsi l'expédition de Samuel de Champlain en 1608 est à l'origine de la Fondation de Québec. Honfleur garde de nombreux monuments et vestiges d'un passé prestigieux.
     

    Cité maritime : Honfleur, situé sur l'estuaire de la Seine, est un port maritime et fluvial. L'avant-port constitue le port de pêche. Le vieux bassin accueille en saison les nombreux yachts et voiliers des plaisanciers. Le port de commerce s'est développé vers l'estuaire grâce à des terrains gagnés sur la mer.
     

    Cité des artistes : Le charme et le pittoresque de la cité ont attiré et inspiré depuis longtemps beaucoup d'artistes : peintres, écrivains et musiciens. Honfleur, fidèle à cette tradition, présente, encore aujourd'hui, de nombreuses galeries d'art et ateliers d'artistes.


     Avant de commencer la visite, nous cherchons un restaurant car nous sommes arrivés aux environs de midi. Sur le quai Ste Catherine nous en trouvons un qui propose les plats traditionnels de la région.
    Le repas terminé nous commençons la visite.

     

    Le Vieux Bassin

    Image emblématique de Honfleur, le vieux bassin avec ses bateaux de pêche, ses voiliers ou ses yachts de plaisance vous séduira par son charme, son atmosphère et son pitoresque.

    Sur le quai Sainte-Catherine qui borde le vieux bassin à l'Ouest se dressent de hautes et étroites maisons aux façades recouvertes d'ardoises, tandis que le quai Saint Etienne à l'Est offre de riches maisons en pierre.

     

     

    La Lieutenance

    A l'entrée du vieux bassin, la Lieutenance, vestige des fortifications de la ville, constituait, au XVIème siècle, la demeure du Lieutenant du Roi.

     

     

    L'Enclos

    A l'Est du vieux bassin, l'Enclos était autrefois le centre de la cité fortifiée. Ce quartier de Honfleur conserve ses vieilles petites rues et ses maisons à pans de bois ainsi que ses greniers à sel ou l'ancienne prison devenue aujourd'hui le musée d'Ethographie et d'Art Populaire Normand. L'ancienne église Saint-Etienne sur le quai du même nom est devenu le musée de la Marine
    Un coin où se trouve des ateliers de peintres.
     

     

     

    Le quartier Sainte-Catherine

    Ce quartier, ancien faubourg de la ville de Honfleur, conserve aussi de vieilles petites rues avec des maisons à pans de bois ou en pierre. On y trouve le musée Eugène Boudin et l'église sainte-Catherine; église entièrement construite en bois après la guerre de cent ans. Le clocher est isolé de l'église.


     

    En repartant, nous avons aperçu le pont de Normandie au loin !...

     

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    Louis Vuillermoz, né le 31 décembre 1923 à Paris, est un peintre et lithographe figuratif français de l'École de Paris.
    Louis Vuillermoz est le fils du lithographe Jean Vuillermoz, et l'époux de l'artiste-peintre Josette Baur

     

     

    École supérieure des arts appliqués Duperré à Paris de 1938 à 1939.
    École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon de 1939 à 1940.
    École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, de 1942 à 1948 dans l'atelier d'Eugène Narbonne.
    Pensionnaire à la Casa de Velázquez de Madrid de 1950 à 1951.
    Dans les années 1950, Louis Vuillermoz collabore avec Jean Cocteau, Salvador Dalí et Leonor Fini dont il interprète certaines œuvres en lithographie.

     

     

    Sociétaire des Salon d'Automne, Salon de la Société nationale des beaux-arts dont il est membre du comité, exposant régulier au Salon des indépendants, Salon du dessin et de la peinture à l'eau, Salon des peintres témoins de leur temps, Salon terre latine, et Salon Comparaisons dans le groupe de Maurice Boitel, pendant 45 ans.
    Président de la Société des artistes du Val-de-Marne (Salon de Saint-Maur) et professeur de lithographie des ateliers de Saint-Maur-des-Fossés de 1970 à 1995.

     

     

    Louis Vuillermoz réalise des peintures à l'huile du Val-de-Marne, de Bretagne et d'Espagne, ainsi qu'un grand tableau du Christ acheté par le doyen Ponthieu pour l'église de l'Immaculée Conception à Paris (12e arrondissement de Paris).

     

     

    Parmi les peintres de sa génération, Louis Vuillermoz s'affirme aussi comme un lithographe remarquable. Dans certaines de ses lithographies, il révèle un style parfois fantastique ou onirique. Il réalise lui-même ses lithographies et en contrôle entièrement les tirages.

     

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    « Le jeune homme s'en alla tout triste, car il avait de grands biens »


          Adorons-nous le Seigneur ? Allons-nous à Dieu seulement pour demander, pour remercier, ou allons-nous à lui aussi pour l'adorer ? Que veut dire alors adorer Dieu ? Cela signifie apprendre à rester avec lui, à nous arrêter pour dialoguer avec lui, en sentant que sa présence est la plus vraie, la meilleure, la plus importante de toutes. Chacun de nous, dans sa propre vie, de manière inconsciente et peut-être parfois sans s'en rendre compte, a un ordre bien précis des choses qu'il considère plus ou moins importantes. Adorer le Seigneur veut dire lui donner la place qu'il doit avoir ; adorer le Seigneur veut dire affirmer, croire, non pas simplement en paroles, que lui seul guide vraiment notre vie ; adorer le Seigneur veut dire que devant lui nous sommes convaincus qu'il est le seul Dieu, le Dieu de notre vie, le Dieu de notre histoire.

     

     

       Cela a une conséquence dans notre vie : nous dépouiller de beaucoup d'idoles petites et grandes que nous avons, et dans lesquelles nous nous réfugions, dans lesquelles nous cherchons et plaçons bien des fois notre sécurité. Ce sont des idoles que nous tenons souvent cachées : elles peuvent être l'ambition, le carriérisme, le goût du succès, le fait de se mettre soi-même au centre, la tendance à dominer les autres, la prétention d'être les seuls maîtres de notre vie, quelques péchés auxquels nous sommes attachés, et beaucoup d'autres. Ce soir, je voudrais qu'une question résonne dans le cœur de chacun de nous et que nous y répondions avec sincérité : ai-je pensé, moi, à cette idole cachée que j'ai dans ma vie et qui m'empêche d'adorer le Seigneur ? Adorer c'est se dépouiller de nos idoles mêmes les plus cachées, et choisir le Seigneur comme le centre, comme la voie royale de notre vie.

     

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  • Provence d'Antan  - Les Grandes Cités - NIMES

     

    Longtemps, le Vieux Nîmes s'est vu bordé de fortifications que le XIXe siècle fait disparaître. A leur place les habitants voient apparaître de larges boulevards qui encerclent la cité ancienne. Ces grandes avenues sont alors investies par les terrasses des cafés et des restaurants : les Nîmois aiment venir s'y détendre au soleil ou à l'ombre des micocouliers. Ces nouveaux axes de circulation sont le théâtre de parades de tramways, hippomobiles et vélos. Le tramway électrifié fait son apparition entre 1899 et 1900, il est prisé par les Nîmois qui trouvent en lui un nouveau mode de transport moderne et rapide. Il contourne ainsi la ville médiévale et emprunte les boulevards offrant à ses passagers un autre point de vue sur les curiosités qui les bordent.

     

     

    L'une de ces curiosités est la porte d'Auguste : elle trône, insolite, à la jonction des boulevards de l'Amiral Courbet et Gambetta. Sous l'antiquité, elle est l'entrée la plus importante de la ville placée sur la "via domitia". Elle est remise au jour et dégagée des constructions qui l'envahissent en 1876.

     

     

    Tout près, le temple protestant témoignent de la particularité religieuse de Nîmes, qui adhère très tôt aux idées de la Réforme au XVIe siècle. Les divergences religieuses sont à l'origine de nombreux conflits : souffrances et destructions vont marquer la ville et ses habitants dont 23% sont protestants en 1901.

     

     

    Un peu plus loin, le théâtre construit au début du XIXe siècle fait face à la Maison Carrée sur le Boulevard Victor Hugo. A la Belle Epoque, il est très fréquenté et offre plusieurs représentations par semaine jusqu'à sa disparition sous des cendres criminelles en 1952.

     

     

    En poursuivant le long du boulevard vers les Arènes, on passe l'église Saint-Paul, datée du milieu du XIXe siècle.

     

     

    Un peu plus bas, après les Arènes, on arrive à la célèbre Esplanade appelée "Les Esplanades" au début du XXe siècle. Celles-ci apparaissent alors comme une magnifique promenade, aménagée dès le XVIe siècle. Le activités n'y manquent pas : les musiciens s'exécutent dans le kiosque qui leur est réservé, les spectacles de Guignol enchantent les bambins alors que les gourmands trouvent à se régaler de chiques lyonnaises.

     

     

    De là, l'Avenue Feuchères mène à la gare. Achevée en 1844, de nombreux voyageurs s'y pressent déjà au tournant du siècle.

     

     

    De l'autre côté de la ville, un autre lieu de détente et de promenade : le jardin de la Fontaine, aménagé au XVIIIe siècle en lieu et place de la célèbre source, est orné de bassins, balustrades, vases et statues.

     

     

    Texte extrait du livre : La Provence d'Antan

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