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    A la Belle Epoque, les temps ne sont pas faciles pour tous. Aussi à travers les rues des villes de Provence, nombre de travailleurs cherchent à gagner leur vie comme ils peuvent. Les travailleurs des rues exercent parfois un véritable métier qui nécessite une certaine qualification et dont l'utilité est bien souvent reconnue.
    C'est le cas par exemple du "torpilleur des rues". Alors que le tout-à-l'égout n'existe pas encore, les ménagères rassemblent le contenu des pots de chambre dans des seaux que le torpilleur vide dans une cuve métallique. Il servira ensuite d'engrais naturel aux paysans. A cette époque, ces torpilleurs jouent un rôle essentiel  pour l'hygiène publique, c'est pourquoi ils bénéficient très tôt des derniers progrès technique. Ils posent ainsi fièrement devant leur benne automobile pour leurs étrennes de fin d'année.

     

     

    Le limonadier fait la joie des tout-petits et des plus grands qui achètent crèmes glacées et limonades artisanales au coin d'une rue ou à l'ombre d'un arbre sur une place.

     

     

    Quelques-uns de ces petits métiers sont réservés à certaines communautés : le ramoneur vient traditionnellement des hautes vallées alpines,(ce sont souvent des enfants car le métier exige une petite taille pour se faufiler dans les conduits étroits).

     

     

    Le rétameur utilise le feu pour réparer seaux, casseroles, marmites et cuillères, il exerce une certaine fascination sur la population.

     

     

      Le rémouleur attire les foules : avec sa machine ingénieuse, il fait usage de la meule pour aiguiser couteaux, haches et ciseaux.

     

     

     Le vannier, est gitan, alors que le cireur de chaussures parle italien.

     

     

     Marseille, comme toute ville portuaire, est cosmopolite et accueille une population venue pour l'essentiel du bassin méditerranéen. La population la plus représentée au tournant du siècle est sans doute la population italienne. Les rues de la cité phocéenne sont peuplées de jeunes enfants d'immigrés italiens qui cherchent à compléter les revenus de leur famille par de petits boulots. Aussi deviennent-ils cireurs de chaussures mais encore décrotteurs, ramasseurs de mégots, camelots, mendiants ou maraudeurs.Beaucoup d'ente eux sont napolitains et leur attitude témoigne de la dureté de leur vie : privés d'éducation, ils mûrissent plus vite que les autres et deviennent adultes avant l'âge.

     

     

    Les femmes exercent aussi souvent leur métier dans la rue. A Marseille, les nourrices aiment se retrouver à l'ombre des platanes près du palais de justice, sur le cours Pierre Puget, pour sortir les enfants des beaux quartiers dont elles ont la garde. Elles ont alors l'occasion de bavarder entre elles ou de poser pour un photographe.

     

     

    Dans les quartiers mal famés, appelés les "quartiers réservés", les femmes aux moeurs légères se retrouvent et vivent dans les rues, elles s'installent sur une chaise devant leur porte et attendent le futur client.

     

     

    Encore bien d'autres petits métiers animent les rues des villes de Provence en ce début de siècle. A une époque où la vie déborde jusque sur la chaussée, chacun y trouve une activité. Les plus démunis usent de leurs infirmités pour attirer le regard des passants et mendier une pièce.

     

     

    Texte extrait du livre  : La Provence d'Antan

     

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    Toutes les formes cultivées en appartement du genre "Rhododendron" sont issues de deux espèces : Obtusum et Simsïi (nommé parfois à tort Azalea indica ou indicum). Les rhododendrons d'intérieur, presque des hybrides d'origine mixte, se présentent sous la forme de petits arbustes ne dépassant pas 45 cm de hauteur et d'étalement. Leurs feuilles ovoïdes et coriaces, mesurent environ 2,5 cm de long et leurs fleurs en forme d'entonnoir apparaissent au sommet des tiges.
    On achète généralement ces plantes pour leurs fleurs, et il est possible de les conserver plusieurs années en leur donnant les soins voulus. Dans la nature, le rhododendron fleurit au printemps, mais les horticulteurs espacent leurs semis de façon à obtenir des sujets qui fleurissent à diverses périodes entre le début de l'hiver et la fin du printemps.

     

    - ESPECES RECOMMANDEES -

     

    - OBTUSUM - (azalée kurume) regroupe des hybrides à feuilles vernissées et à tiges couvertes d'un fin duvet brun, chez les jeunes sujets. Les fleurs mesurent 2,5 cm de diamètre. Elles apparaissent solitaires ou par groupes de deux ou trois. Elles peuvent être blanches, magenta ou de toutes les nuances de rose et de rouge.

     

     

    - SIMSÏI - (azalée) donne des hybrides à grandes fleurs. Les feuilles, parfois vernisées, présentent presque toujours des marges velues. Les inflorescences sont formées de bouquets de 2 à 5 fleurettes qui mesurent chacune 4 à 5 cm de diamètre et peuvent être simples ou doubles, avec parfois des pétales gaufrés. Les coloris sont les mêmes que ceux de l'autre espèce, sauf que les fleurs de certains Simsïi sont bicolores.

     

     

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    Née de la réunion de deux torrents du Val d'Aran, la Garonne prend sa source dans les Pyrénées espagnoles, avant de traverser longuement le département de la Haute-Garonne, du Pont-du-Roi en Comminges, près du village de Saint-Béat réputé pour son marbre, jusqu'à la bastide de Grenade, en passant par sa confluence avec l'Ariège juste en amont de Toulouse, la " Ville rose " qui doit son surnom à la couleur de ses briques et de ses tuiles. Dans l'est du département le seuil du Lauragais (ou de Naurouze), point de passage entre le Bassin aquitain et la Méditerrannée, est un axe de communication privilégié entre Massif central (plus précisément la Montagne Noire) au nord et Pyrénées au sud. Il est franchi notamment par le canal du Midi.

     

     

    UN HAUT LIEU DE L'AERONAUTIQUE

    Bien avant l'installation du siège d'Airbus à Blagnac, et du site du Centre d'Etudes Spatiales dans le quartier toulousain de Rangueil, la Haute-Garonne a tissé une relation étroite avec l'aéronautique. En 1841, naissait à Muret Clément Ader, un pionnier de cette industrie, qui va prendre son envol avec l'arrivée à Toulouse en 1917 du constructeur Latécoère, à l'origine de la mise en place de lignes aériennes entre Toulouse et l'Afrique via une organisation qui comptait dans ses rangs Mermoz ou Saint-Exupéry, et qui pris plus tard un nom devenu célèbre : l "Aéropostale".

     

     

    LES LOIS DU CAPITOLE

    Après l'expulsion au VIe siècle des Wisigoths qui avaient fait de Tolosa leur capitale, la " Ville rose " a été aux mains des comtes de Toulouse. Au XIIe siècle, le pouvoir des capitouls, élus par les différents quartiers pour former le Conseil de la ville, fut progressivement élargi. Largement affranchi du pouvoir seigneurial des comtes, ce pouvoir communal aboutit à la construction du Capitole en 1190, mais ce sont aux capitouls des XVIIe et XVIIIe siècles que nous devons le monument qui constitue toujours aujourd'hui le siège du pouvoir municipal.

     

     

     

    LE PAYS DE COCAGNE

    Cultivée dans un territoire compris entre Albi, Toulouse et Carcassonne, le pastel des teinturiers (ou guède) a longtemps été la seule plante source de teinture bleue. Ses fleurs sont jaunes, mais ce sont les feuilles qui produisent la teinture après séchage, sous forme de boulettes appelées " cocagne " et finalement broyées. C'est ainsi que la région qui s'est enrichie grâce à la culture du pastel est encore appelée " pays de cocagne ". Le déclin de la culture du pastel s'est amorcé à la fin de XVIe siècle avec l'arrivée de l'indigo en provenance d'Extême-Orient.

     

     

    L'AFFAIRE CALAS

    Le 13 octoble 1761, Marc-Antoine Calas est retrouvé mort dans sa maison familiale de Toulouse. Son père, le protestant Jean Calas, fut accusé de l'avoir tué, sous pretexte qu'il souhaitait devenir catholique. Condamné à la peine capitale après avoir été torturé, il fut roué place Saint-Georges puis brûlé. Si l'histoire est restée célèbre, c'est grâce à l'intervention de Voltaire, qui trois années durant a mené une campagne pour la réhabilitation, notamment en écrivant le " Traité sur la tolérance ". Le 9 mars 1765, il est réhabilité par un tribunal parisien.

     

    Texte extrait de livre : La France - Géographie Curieuse et Insolite.

     

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    Nuit de neige

     

    La grande plaine est blanche, immobile et sans voix.
     Pas un bruit, pas un son ; toute vie est éteinte.
     Mais on entend parfois, comme une morne plainte,
     Quelque chien sans abri qui hurle au coin d’un bois.

    Plus de chansons dans l’air, sous nos pieds plus de chaumes.
     L’hiver s’est abattu sur toute floraison ;
     Des arbres dépouillés dressent à l’horizon
     Leurs squelettes blanchis ainsi que des fantômes.

    La lune est large et pâle et semble se hâter.
     On dirait qu’elle a froid dans le grand ciel austère.
     De son morne regard elle parcourt la terre,
     Et, voyant tout désert, s’empresse à nous quitter.

    Et froids tombent sur nous les rayons qu’elle darde,
     Fantastiques lueurs qu’elle s’en va semant ;
     Et la neige s’éclaire au loin, sinistrement,
     Aux étranges reflets de la clarté blafarde.

    Oh ! la terrible nuit pour les petits oiseaux !
     Un vent glacé frissonne et court par les allées ;
     Eux, n’ayant plus l’asile ombragé des berceaux,
     Ne peuvent pas dormir sur leurs pattes gelées.

    Dans les grands arbres nus que couvre le verglas
     Ils sont là, tout tremblants, sans rien qui les protège ;
     De leur oeil inquiet ils regardent la neige,
     Attendant jusqu’au jour la nuit qui ne vient pas.

     

    Guy de Maupassant

     

     

    Henry-René-Albert-Guy de Maupassant, est un écrivain français né le 5 août 1850 au château de Miromesnil à Tourville-sur-Arques (Seine-Inférieure) et mort le 6 juillet 1893 à Paris.

     

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    De la Montagne de Reims, aux aspects parfois étranges comme aux Faux de Verzy, à la côte des Blancs, cet itinéraire mène à travers les vignobles que les champagnes illustrent des noms les plus célèbres de par le monde entier : Moët et Chandon, dom Pérignon, Mercier, Castellane... De charmants villages champenois, dont le cachet parfois vieillot souligne la force des traditions régionales, parsèment cette terre où des siècles de guerre n'ont laissé subsister que de rares monuments.

     

    - EPERNAY - au pied des côteaux couverts de vignobles, est tout entière vouée au champagne. Voir l'église Notre-Dame, avec son beau portail (1540). Mais le principal intérêt d'Epernay réside dans ses caves, profondément creusées dans la terre (20 à 30 mètres en moyenne), où vieillissent des millions de bouteilles de champagne. Parmi les plus renommées : Moët et Chandon.

     

     

    - HAUVILLERS  - présente tout le charme des bourgades d'antan, avec ses nombreuses enseignes accrochées aux pans de ses vieilles maisons. C'est au XVIIe s. à Hautvillers, que dom Pérignon, cellier de l'abbaye bénédictine, définit les méthodes encore utilisées pour l'élaboration du champagne.

     

     

    - AY - que l'on atteint après une promenade dans la Montagne de Reims, en partie recouverte d'une forêt de hêtres et de chênes, trône au milieu d'un vignoble dont la réputation remonte à l'époque gallo-romaine et fut apprécié des rois de France, comme en témoigne une maison ancienne à colombage, dite "Pressoir" de Henri IV. L'église St-Brice est un édifice flamboyant d'une rare unité de conception, dont la façade s'orne de trois portes aux tympans ajourés, avec des sculptures exubérantes.

     

     

    - AVENAY-VAL-D'OR - est situé sur la rive droite de la Livre. L'église St-Trésain, construite au XIIIe s, puis remaniée au XVIe, s'ouvre par un seul portail flamboyant paré de statues. Son mobilier comprend des orgues du XVIe s. et plusieurs toiles des XVI et XVIIe s. en provenance de l'abbaye bénédictine de Breuil.

     

     

    - LOUVOIS - ce bourg champenois a une église en partie du XIe s. avec d'intéressants chapiteaux du XVIe s. Le château, qui appartint aux filles de Louis XV, s'élève au milieu d'un parc fermé par de belles grilles du XVIIIe s.

     

     

    - VERZY - est connu pour la qualité de son cru de champagne. Le village, installé dans un site viticole et forestier, possède dans son église une belle Vierge en pierre du XIe
    Dans la direction de Verzenay, à la sortie du bourg, prendre à gauche jusqu'à la chapelle Ste Basle, d'où une route goudronnée conduit aux "Faux de Verzy". Ces "faux" ou hêtres tortillards de Saint-Basle, sont une curiosité unique au monde; aucune explication botanique précise n'a pu en être donnée; on raconte que Jeanne d'Arc se serait assise sur l'un d'eux. Egalement à partir de la chapelle, un chemin forestier mène, à travers une épaisse futaie de chênes, à l'observatoire du "mont Sinaï", qui, avec 288 m est le point le plus élevé de la Montagne de Reims. De son sommet, utilisé comme observatoire lors du premier conflit mondial, on découvre un vaste panorama.

     

     

    - VILLE-DOMMANGE - est dominée par une haute butte, qui culmine à 223 m, et au sommet de laquelle est bâtie la chapelle St-Lié, d'où la vue plonge au loin sur Reims.

     

     

    Texte extrait du livre : La France des Routes Tranquilles.

     

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  • Armington, Frank Milton
    (1876-1941)

     

     Né en Ontario, au Canada, Frank Armington a commencé ses études d'art à Toronto avant de s'installer à Paris et continue à l'Académie Julian. Lui et son épouse Caroline, également une artiste de certains succès, a vécu et travaillée en France et voyagée ensemble en tant que reporters à travers l'Europe et le Moyen-Orient.  Une caractéristique intéressante du travail des Armington est que leurs peintures et gravures sont les témoins de leur temps et dépeignent souvent des lieux et des paysages disparus.  Avec le déclenchement de la Première Guerre mondiale , ils sont partis pour New York, où Frank Armington est mort en 1941.

     

     

     

    Frank Armington est d'origine canadienne, mais il exerça son art de graveur et de peintre essentiellement à Paris à partir de 1900. Avec son épouse Caroline, elle-même graveur, ils se formèrent à l'Académie Julian et à l'Académie de la Grande Chaumière. Leur carrière artistique fut étroitement liée et essentiellement basée en France bien qu'ils firent de nombreux voyages (Pays-Bas, Allemagne, Angleterre, Italie, Algérie).

     

     

     Les époux Armington eurent un regard de curiosité touristique sur les paysages, les villes et les monuments. Leur interprétation est poétique, simple et harmonieuse au goût des voyageurs de tous les temps. Frank manifeste un goût particulier pour les lignes esquissées dans l'étude des figures et des portraits.
    Ce sont 700 eaux-fortes, pointes sèches, lithographies et peintures qui vinrent agrandir les collections de nombreux musées européens et américains, car leur art fut très populaire.

     

     

    Frank Armington est né à Fordwich, en Ontario. Il a commencé ses études en 1892 sous JWL Forster et a continué avec le portraitiste réputé pour sept ans. C'est au cours de ces classes qu'il a rencontré Caroline Wilkinson, sa future épouse. En 1900, Frank était à Paris et a étudié à l'Académie Julian avec Benjamin Constant et Jean-Paul Laurens. En 1903, tout en vivant au Manitoba, Frank est devenu un membre fondateur et premier vice-président de la Manitoba Society of Artists. Il a exposé son travail au Winnipeg Expositions industrielles de 1902-1905, puis revient à Paris. Ici, il a assisté à l'Académie de la Grande Chaumière avec sa femme, Caroline, et est ensuite rentré dans l'Académie Julian. Un de ses tableaux a été acceptée pour le Salon d'Automne à Paris et son travail continueront d'être acceptés dans les salons français pour les années à venir. Frank a commencé à graver en 1906. En 1910, la Galerie nationale du Canada a acheté quatre de ses eaux-fortes.

     

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    « Celui qui se sera prononcé pour moi devant les hommes, le Fils de l’homme se prononcera pour lui devant les anges »

     


          Je prends aujourd’hui la plume pour que mes paroles, s’estampant sur la feuille blanche, servent de louange perpétuelle au Dieu béni, auteur de ma vie, de mon âme, de mon cœur. Je voudrais que l’univers entier, avec les planètes, tous les astres et les innombrables systèmes stellaires, soit une immense étendue, polie et brillante, où je pourrais écrire le nom de Dieu. Je voudrais que ma voix soit plus puissante que mille tonnerres, et plus forte que le fracas de la mer, et plus terrible que le grondement des volcans, pour seulement dire : Dieu ! Je voudrais que mon cœur soit aussi grand que le ciel, pur comme celui des anges, simple comme celui de la colombe, pour y mettre Dieu ! Mais puisque toute cette grandeur dont tu rêves ne peut pas devenir réalité, contente-toi de peu et de toi-même qui n’es rien, frère Raphaël, car le rien même doit te suffire…

     

     

          Pourquoi se taire ? Pourquoi le cacher ? Pourquoi ne pas crier au monde entier et publier aux quatre vents les merveilles de Dieu ? Pourquoi ne pas dire aux gens et à tous ceux qui veulent l’entendre : voyez-vous ce que je suis ? Voyez-vous ce que j’ai été ? Voyez-vous ma misère se traînant dans la boue ? Car peu importe ; émerveillez-vous : malgré tout ça, je possède Dieu. Dieu est mon ami ! Que le sol s’effondre, et que la mer se dessèche de stupeur ! Dieu m’aime, moi, d’un tel amour que, si le monde entier le comprenait, toutes les créatures deviendraient folles et hurleraient de stupeur. Et encore, cela c’est peu. Dieu m’aime tellement que même les anges n’y comprennent rien !

     

     

          La miséricorde de Dieu est grande ! M’aimer, moi ; être mon ami, mon frère, mon père, mon maître. Être Dieu, et moi, être ce que je suis !... Comment ne pas devenir fou ; comment est-il possible de vivre, manger, dormir, parler et traiter avec tout le monde ?... Comment est-il possible, Seigneur ! Je sais ; tu me l’as expliqué : c’est par le miracle de ta grâce.

     

     

    Saint Raphaël Arnaiz Baron (1911-1938), moine trappiste espagnol

     Écrits spirituels, 04/03/1938

     

    Encore novice au monastère de Saint-Isidore de Dueñas, en Espagne, il fut atteint d’une maladie grave, et supporta son état physique avec une extrême patience, mettant toujours sa confiance en Dieu.
    Béatifié le 27 septembre 1992 par Jean-Paul II - Canonisé le 11 octobre 2009 à Rome par Benoît XVI.

     

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    Au début du XXe siècle, chaque commune de Provence possède son bureau de Postes et Télégraphes.
    Le premier timbre-poste français est émis en 1849 alors que le télégraphe électrique arrive en France en 1845.

     

     

    Le télégraphe est un système destiné à transmettre des messages sur de grandes distances, à l'aide de codes pour une transmission rapide et fiable. Le rôle de l'opérateur du télégraphe est d'appuyer sur le manipulateur de son émetteur. Alors, le recepteur entre en action et laisse une marque sur la bande de papier en émettant un bruit. L'opérateur qui receptionne le message doit décripter le code soit par écoute du son émis, soit par la lecture du code marqué sur la bande de papier. Ce code, inventé par Morse, est la transcription en une série de points et de traits des lettres de l'alphabet, des chiffres et de la ponctuation courante

     

     

    C'est au cours de la seconde moitié du XIXe siècle que les Postes et Télégraphes vont peu à peu se rapprocher jusqu'à la formation d'un premier ministère des Postes et Télégraphes en 1879 et la création du sigle "P&T" en 1881. En  1888, une Ecole supérieure des Postes et Télégraphes est ouverte pour la formation des travailleurs. Ceux-ci font partie intégrante de la vie des villages d'antan.

     

     

    Les banques, elles, ouvrent leurs portes essentiellement dans les villes : la Société Générale de Hyères-les-Palmiers propose un service de change aux voyageurs étrangers et se vante même de participer au développement du commerce et des industries de la région.

     

     

    Texte extrait du livre : La Provence d'Antan

     

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    Les deux espèces du genre "Rhipsalidopsis" (cactus jonc) ainsi que les nombreux hybrides nés de leur croisement sont très appréciés comme plantes d'intérieur. Ces cactées des forêts équatoriales denses produisent en effet des fleurs ravissantes au début du printemps, et, bien que chacune d'elles ne dure que deux ou trois jours, la floraison entière s'étale sur plusieurs semaines. Même les jeunes sujets fleurissent. Les tiges se composent de plusieurs articles aplatis, parfois anguleux, d'un beau vert vif. Les bords dentelés des articles portent de minuscules aéroles. Au sommet de chaque article se trouve une grande aréole allongée d'où sortent de nombreux rameaux ou des fleurs, solitaires ou jumelées. Toutes les aréoles portent des poils jaunâtres ou bruns. Comme ils ne sont ni raides ni acérés, la plante se manipule sans danger. Les tiges sont d'abord dressées, puis elles tendent à s'arquer en allongeant, si bien que le rhipsalidopsis se cultive avec bonheur en corbeille suspendue. Les sujets en bonne santé atteigent une hauteur et un étalement de 30 cm dans une corbeille de 10 à 12 cm, en trois à quatre ans.

     

    - ESPECES RECOMMANDEES -

     

    - GAERTNERI - (connu autrefois sous le nom de "Schlumbergera gaertneri" et communément appelé "cactus de Pâques") présente des articles minces et aplatis de 4 cm de long sur 2 de large. Les fleurs campanlées sont écarlates. Leur corolle mesure entre 2,5 et 4 cm.

     

     

    - ROSEA - présente des articles aplatis ou à trois ou quatre côtés qui ne mesurent pas plus de 2 cm sur 1 à 1,5. Les fleurs rose pâle, plus étoilées que celles du gaertneri, ont 2,5 cm de diamètre.

     

     

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    Le Tarn est un affluent de la Garonne qui prend sa source au mont Lozère. Célèbre pour ses gorges situées dans les départements de Lozère et d'Aveyron, il traverse Albi, chef lieu du Tarn momentanément supplanté par Castres de 1797 à 1800. L'Agout qui passe à Castres et à Lavaur, ville qui fut sous-préfecture jusqu'en 1926 au même titre que Gaillac, est le deuxième cours d'eau important du département du Tarn, qui s'étend de la forêt de Grésigne au nord-ouest aux reliefs plus marqués du sud-est, où la région du Sidobre et ses étonnantes formations granitiques sont dominées au sud par la Montagne Noire et, à l'est, par les monts de Lacaune, où le puech de Mont-Grand constitue le point culminant du département à 1 267 m d'altitude.

     

     

    REVOLUTION INDUSTRIELLE A MAZAMET

    Déjà connue pour ses activités textiles, notamment avec les draperies de l'armée lancées par le général Soult, la ville de Mazamet s'est spécialisée à la fin du XIXe siècle dans le délainage et la mégisserie. Dévalant le versant nord de la Montagne Noire, les eaux douces de l'Arnette étaient propices pour séparer la laine du cuir. Les peaux de mouton traitées pouvaient provenir d'Argentine, d'Afrique du Sud, d'Australie ou de Nouvelle-Zélande. Le délainage est naturellement associé à la mégisserie. Cette industrie du cuir s'est quant à elle développée dans la vallée du Thoré, mais surtout à Graulher dans l'ouest du département.

     

     

    LES PIGEONNIERS DU TARN

    On trouve des pigeonniers dans toute la France, mais particuliérement dans le midi toulousain et précisément dans le Tarn. Le fiente de pigeon était utilisée comme engrais pour les cultures de pastel dans sud du département surnommé "pays de cocagne" et pour les vignes dans le Gaillacois. Chaque petite région associe une architecture particulière à ces pigeonniers : la pigeonnier gaillacois a un toit pyramidal plus pentu que le pigeonnier albigeois, tandis que le castrais est coiffé d'une flèche.

     

     


    SAINTE CECILE, AFFIRMATION DU POUVOIR DE L'EGLISE

    La cathédrale Sainte-Cécile d'Albi, construite à partir de 1282 en brique rose, illustre avec ses allures de forteresse la volonté de l'Eglise d'affirmer sa puissance dans cette région qui a été au coeur de la croisade contre les albigeois, ces cathares qui ne respectaient pas le dogme de l'église catholique romaine, et contre qui se sont unis tous les seigneurs catholiques du royaume à partir de 1208. Sainte-Cécile est aujourd'hui la plus grande cathédrale de brique au monde.

     

     

    JEAN JAURES, DEFENSEUR DES MINEURS DE CARMAUX

    Carmaux est au coeur d'un bassin houiller dans lequel Jean Jaurès a su parfaire sa conscience socialiste, notamment lors de la grève des mineurs de 1892. Les mineurs s'étaient montrés solidaires de leur collègue leader syndical, Jean-Baptiste Calvignac, licencié en raison d'absences entraînées par sa toute récente fonction de maire de Carmaux. Ces mineurs n'ont pas tardé à trouver le soutien de Jaurès, originaire de Castres. Devenu député de Carmaux en 1893, il se fit un nom sur le plan national en défendant le sort des ouvriers à la Chambre des Députés.

     

     

    Texte extrait du livre : La France - Géographie Curieuse et Insolite

     

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