J'écris près de la lampe. Il fait bon. Rien ne bouge

 

J'écris près de la lampe. Il fait bon. Rien ne bouge.

Toute petite, en noir, dans le grand fauteuil rouge,

Tranquille auprès du feu, ma vieille mère est là ;

Elle songe sans doute au mal qui m'exila

Loin d'elle, l'autre hiver, mais sans trop d'épouvante,

Car je suis sage et reste au logis, quand il vente.

Et puis, se souvenant qu'en octobre la nuit

Peut fraîchir, vivement et sans faire de bruit,

Elle met une bûche au foyer plein de flammes.

Ma mère, sois bénie entre toutes les femmes.

 

François Coppée

 

 

 

 

 

L'un des clichés les plus célèbres du grand photographe Ansel Adams représente le paroi de la demi-coupole de granit qui domine la vallée du Yosemite. Pour prendre cette vue latérale du monolythe durant l'hiver 1927, Adams a dû porter son équipement au sommet d'un col proche du Half Dome.

 

 

C'est peut-être ce jour là qu'il a décidé de consacrer sa vie à photographier la vallée du Yosemite et de passer les trente ans qui ont suivi dans le parc.

 

 

Découvert en 1833 par les premiers colons, le canyon creusé par la Merced River dans les granits de la sierra Nevada dispute à Yellowstone le titre de première zone protégée de l'histoire.

 

 

Car si Yellowstone fut bien le premier parc national, la vallée du Yosemite et le bois de séquoias géants de Mariposa se sont vu attribuer le statut de patrimoine public inaliénable en 1864 par Abraham Lincoln, à la suite de la demande du sénateur John Conness.

 

 

Plus tard, l'insistance du naturaliste, poète et alpiniste John Muir, préoccupé par l'intrusion des chercheurs d'or dans la sierra Nevada, a réussi à convaincre Théodore Roosevelt d'accorder également le statut de parc national à la vallée du Yosemite. Le 1er octobre 1890, cette région s'apprêta donc à accueillir les premiers touristes.

 

 

Actuellement, le parc, plusieurs fois agrandi depuis 1964, couvre 308 283 hectares et reçoit chaque année 4 millions de visiteurs.

 

 

L'espace protégé, compris entre 671 et 3 998 mètres d'altitude, est dominé par la sierra Nevada, qui s'est formée il y a 100 millions d'années environ, quand une grande masse de magma a filtré des viscères de la planète, constituant en plusieurs phases une ceinture de volcans appuyés sur un socle granitique. Puis, au cours des millénaires, l'érosion a usé les roches superficielles et laissé le granit à nu.

 

 

En fait, la vallée du Yosemite - une gorge étroite qui s'étend sur une dizaine de kilomètres - résulte de l'érosion qui, au cours des millénaires a donné naissance, en plus du Half Dome, à El Capitain, un bloc de granit vertical surplombant de 1 000 mètres le fond de la vallée, d'où jaillit le Horsetail Falls, une cascade faisant un saut de plus de 300 mètres.

 

 

Mais la glaciation  a aussi  laissé des vallées en "U" et en "V", des moraines et des cirques glaciaires, qui font du parc l'une des merveilles du monde.

 

  

Un tel cadre abrite 27 milieux végétaux et 16 types de forêts, dominées par les sapins blancs, les pins et l'épicéa commun.

 

 

Mais il faut aussi signaler des espèces comme le chêne noir de Californie, le sapin de Douglas, plusieurs autres pins, des génevriers.

 

 

Enfin trois bois de séquoias géants couvrant ensemble 169 hectares ont subsisté dans le parc, bien entamés par divers abattages et incendies. Car il a fallu attendre la fin des années 1970 pour que l'on allume des incendies contrôlés afin de contenir l'excès de végétation qui appauvrit le sous-sol et risque, en cas d'incendie accidentel, de provoquer des dégâts beaucoup plus graves.

 

 

Le parc abrite plus de 230 espèces d'oiseaux, parmi lesquels le pyguargue à tête blanche, le faucon pèlerin, la chouette lapone,

 

 

et 74 espèces de mammifères, comme le coyote, la marmotte à ventre jaune et le cerf-mulet.

 

 

Les martres, le glouton et le puma sont plus rares.

 

 

Yosemite abrite aussi entre 300 et 500 ours noirs américains, mais ces derniers temps, sous la pression du tourisme, ils ont pris goût à la nourriture des humains et parfois adopté des comportements inusuels. Les gardes du parc ont dû en abattre certains devenus trop agressifs. Les ours courent donc le risque d'être confinés dans des espaces restreints, ou même de disparaître du parc de Yosemite.

 

 

Texte extrait du livre : Les plus beaux sites du patrimoine mondial de l'Unesco  

 

 

 

 

Artiste Shumakova Elena est née en 1967 à Moscou. Elle est diplômée de l'Université nationale des arts de correspondance, ministère de la peinture de chevalet et le dessin. Membres de l'Union des artistes russes Creative, Creative Union "Iris", le Fonds international des arts. Vit et travaille à Moscou. 

 

 

Elle a reçu le diplôme d'honneur du Ministère de la Culture de la région de Moscou Salon de Printemps "(banlieue Exposition réalité culturelle" Diplôme de l'année 2005.) "- 2008. du fonds public de la culture et littérature slaves.

 

 

 Technique de peinture : huile sur toile, dans un style réaliste classique. Sujet de prédilection : la nature morte.

 

 

Membre permanent des expositions de Moscou et des concours d'art: "Salon de Printemps" de la "Iris" Festival "Traditions et modernité" dans l'arène (2007-2008). "environnement créatif» dans la LCS (2003, 2005, 2008 (2002, 2008.) ), la Galerie de l '"Union" créativité ", une exposition des peintres maison d'édition," Fédération des artistes professionnels de la région de Moscou, et la distance de l'Université populaire des arts, etc

 

 

Participant à des expositions à l'étranger: Ukraine (Kiev) (2004), la Biélorussie (Minsk) (2005), la Serbie, la Croatie, (Belgrade, Sremska Mitrovica, Zadar) (2006), Italie (Rome, Mondovi) (2007), du Sud Corée (Daegu) (2008), Pologne (Varsovie).

 

 

Ses œuvres sont dans des collections privées en Russie, Serbie, Italie, Espagne, Musée de l'Université des Arts g.Degu (Corée du Sud), le Musée de Sainte-Anastasie, Zadar (Croatie).

 

 

 

Laissez faire Dieu

 

"Mes enfants pour qui j’éprouve de nouveau les douleurs de l’enfantement, jusqu’à ce que Christ soit formé en vous." Galates 4.19

 

 

Dans la ville de Florence en Italie, plusieurs sculpteurs taillaient un immense bloc de marbre des carrières de Carrare sans parvenir à un résultat satisfaisant. 

Frappé à coups de ciseaux et de marteaux, ce bloc de marbre n'avait plus aucune forme. Après l'échec et l'abandon de nombreux sculpteurs, on fit appel à Michel-Ange. Il fit construire une cabane autour du bloc de marbre et travailla pendant dix-huit mois à l'abri des curieux. 

 

 

Le bloc de marbre avait de nombreux défauts : il n'était pas assez compact, il présentait beaucoup de veinures, et par-dessus tout il était très étroit et avait une brèche. Mais Michel-Ange utilisa cet espace pour représenter le vide entre le bras droit et le torse de son personnage, et finalement, il tira de ce bloc quelque chose d'admirable.

 

 

Enfin, il invita ses concitoyens à venir voir son œuvre. De la masse informe, maltraitée par les autres sculpteurs, émergeait la statue du jeune David, le berger-roi d'Israël, une fronde (lanière de cuir servant de lance-pierre) à la main, juste avant son combat contre Goliath. Cette œuvre est maintenant l'une des gloires de Florence. 

 

 

Sur le plan spirituel, Jésus peut prendre les vies que le péché a saccagées et les transformer à son image. Voulez-vous le laisser faire son œuvre en vous ? 

 

 

Une prière pour aujourd'hui

 

Seigneur, j'ai besoin de toi, transforme-moi à ton image, fais de moi ton représentant sur cette terre. Amen !

 

 

Jean Louis Gaillard

 

Ingrédients pour 4 personnes : 

 

    4 carottes

    2 panais

    4 poireaux

    2 rutabagas

    1 chou vert frisé

    2 oignons de Roscoff AOC

    4 navets boule d'or

    1 branche de céleri

    6 clous de girofle

    1 queue de bœuf

    1 jarret de bœuf

    500 g de plat de côte

    500 g de basse côte

    1 bouquet garni

    1 cuillère à soupe de poivre noir

    3 cuillères à soupe de gros sel

 

 

Préparation : 

 

    Dans une marmite, ajoutez la viande et recouvrez d'eau froide.

    Portez à ébullition et écumez régulièrement. 

    Ajoutez le bouquet garni, le poivre, le gros sel et les oignons piqués de clous de girofle.

    Couvrez et laissez cuire pendant 2 heures à petite ébullition. 

    Pendant ce temps, préparez les légumes.  

    Ajoutez-les entiers au bouillon et laissez mijoter 1 heure supplémentaire. 

 

Servez l'ensemble dans un grand plat. 

 

 

 

La légende persane rapporte qu'un ange chassé du paradis parce qu'il était tombé amoureux d'une mortelle dut, pour pénitence, semer aux quatre coins du monde le ravissant myosotis. Une fois sa tâche accomplie, il revint voir sa compagne couronnée des mêmes fleurs dont ils avaient doté la terre et trouva auprès d'elle, devenue à son tour immortelle, la paix éternelle du paradis retrouvé. Quel coeur de pierre pourrait résister au message que transmet depuis la petite plante et que traduisent sans détour presque toutes les langues du monde : "aimez-moi, ne m'oubliez-pas ". 

 

 

Tout au long de l'été, le bleu naïf pointillé de jaune de ses corolles parsème les terres humides. Le myosotis s'offre aux poètes comme véhicule de leur mélancolie.

 

 

Mais il est aussi bien autrement utile : séché, c'est un excellent succédané du mélilot contre les inflammations des yeux, dans les années 60, le professeur Léon Binet, doyen de la faculté de médecine de Paris, l'a recommandé comme anti-asthénique, efficace dans les manifestations fonctionnelles d'atonie, en raison de sa richesse en sels de potassium.

 

 

HABITAT

 

- Commun en Europe, rives et berges, prairies mouillées, jusqu'à 2 000 mètres.

 

 

IDENTIFICATION

 

- Hauteur : 0,15 à 0,40 mètre. Vivace

 

 

- Tige anguleuse, très feuillée

 

 

- Feuilles molles, oblongues, lancéolées, garnies de poils rudes, à pointe obtuse, embrassant la tige

 

 

- Fleurs bleues (mai-août), groupées en épis terminaux spiralés, corolles à limbe plan, à 5 lobes, larges de 5 à 8 mm, calice couvert de poils courts appliqués, divisé jusqu'au tiers, style long

 

 

- Fruits à 4 carpelles libres, trigones lisses

 

 

- Souche oblique, rampante, blanchâtre, stolonifère.

 

 

- Odeur herbacée

 

PARTIES UTILISEES

 

- Feuilles, sommités fleuries (mai-août), séchage en bouquets suspendus

 

 

CONSTITUANTS

- Potassium

 

PROPRIETES

- Anti-inflammatoire, sédatif, tonique

 

 

 

La chocolaterie Menier a été fondée en 1816 par Jean Antoine Menier, à Paris, dans le quartier du Marais.

 

 

Après avoir déménagé à Noisel, en Seine-et-Marne, sur le site d'un ancien moulin, c'est elle qui, en 1836, invente la tablette de chocolat.

 

 

L'entreprise est florissante jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Son déclin s'amorce avec les années 1960, enchaînant fusions et rachats, jusqu'à son acquisition définitive par un grand groupe en 1988.

Le moulin Saulnier (du nom de son architecte) où s'était installée l'entreprise, sur les bords de la Marne, à côté de Torcy, est classée Monument historique en 1922. Il fut le premier bâtiment au monde à structure métallique apparente, et sa façade est magnifiquement décorée de carreaux en céramiques.

 

 

Texte extrait du livre : Le grand almanach de la France.

 

 

 Les saisons au village

 

Monts sublimes !

Si l'Hiver glace vos âmes

Qui blanchissent dans l'azur,

De vos flancs descend l'air pur,

L'eau jaillit de vos abîmes.

Alouettes !

Du Printemps les pâquerettes

Ont brillé parmi le thym ;

Gais troupeaux, c'est le matin ;

L'aube a lui; tintez, clochettes !

Providence !

L'épi mûr, c'est l'abondance

Que pour nous l'Été blondit ;

Au soleil le champ sourit ;

Le fléau bat en cadence.

Meurs, feuillée !

Fruits tombez, l'herbe est mouillée ;

Automne, ouvre tes pressoirs ;

Courts sont les jours, doux les soirs ;

L'oiseau fuit, chante, ô veillée !

Harmonie !

Les Saisons ont un génie ;

Dans les champs et dans le cœur,

Partout il veut le bonheur ;

Œuvre sainte, oh ! sois bénie !

 

Henri-Frédéric Amiel.

 

 

 

 

Le nord de la Californie fut découvert au milieu du XIXe siècle, lors de la ruée vers l'or. On se mit alors à exploiter les ressources forestières à commencer par les séquoias qui poussaient sur la frange côtière, au nord de San Francisco.

 

 

Jusque là, les indiens s'étaient juste servis des troncs tombés pour construire des canoës et des habitations.

 

 

Le séquoia est un vestige des gigantesques conifères sempervirents qui dominaient les zones tempéres de la planète durant le jurassique, mais on ne le rencontre plus aujourd'hui qu'en Calirfornie et dans l'Oregon. Il lui faut quatre siècles pour atteindre sa taille d'adulte et il peut vivre deux mille ans. Son écorce, épaisse, sèche et riche en tanin, le protège du feu et des attaques des parasites. Le plus grand séquoia du monde mesure 112 mètres et pousse à l'intérieur du parc de Redwood qui se flattait aussi jusqu'en 1933 d'abriter le plus vieux : les anneaux de croissance de son tronc indiquaient l'âge vénérable de 2 200 ans.

 

 

On estime que 96% des forêts de séquoias originelles sont irrémédiablement perdues et que 42% de celles qui subsistent se trouvent dans le parc de Redwood. Crée en 1968 pour protéger les dernières forêts de ce géant végétal; le parc national a une superficie de 44 610 hectares, auquel il faut ajouter trois parcs californiens -Del Norte, de 2 578 hectares, Jedediah Smith, de 4 002 hectares, et Prairie Creeks, de 5 693 hectares.

 

 

Le parc de Redwood borde 55 kilomètres de côte rocheuse qui s'achève au-dessus de l'Océan Pacifique par de vertigineux surplombs, parfois interrompus par de longues plages.

 

 

La végétation comporte 856 espèces, dont 699 endémiques. Parmi ces dernières, il faut signaler le pin de Douglas, le tsuga de Californie, le chêne à tannin, le sapin géant, l'épinette de Sitka et l'érable à grandes feuilles.

 

 

La faune compte un grand nombre de mammifères (75 espèces dont le lynx, l'élan, le renard argenté, l'ours noir, la loutre et le puma), d'oiseaux (400 espèces), de poissons et d'invertébrés qui vivent surtout dans la zone de l'estran.

 

 

Malgré sa diversité, l'attrait incontestable du parc reste le séquoia, ne serait-ce que parce que son sauvetage a constitué une étape fondamentale dans l'histoire de la protection de la nature. 

A la fin du XIXe siècle, quand l'exploitation du bois de séquoia était à son comble, presque toute la zone forestière appartenait à des propriétaires privés et l'abattage se faisait à grande échelle. Puis en 1918, les paléontologues Henry Fairfield Osborm, Madison Grant et John C. Merriam ont fondé la Ligue pour la protection  des séquoias, une association écologique avant la lettre, qui se proposait de racheter de vastes parcelles de forêt afin de les préserver.

 

 

En 1920 et 1960, cet organisme a ainsi acquis 44 000 hectares -confiés ensuite à l'administration des parcs et loisirs de la Californie pour constituer le parc national de Redwood - dont une partie, déjà déboisée par l'industrie du bois a été reboisée.

Dans les zones non protégées, l'abattage se poursuit, suscitant les protestations des écologistes. Mais ces arbres ont montré qu'ils étaient bien armés pour survivre, grâce à une propriété singulière : en dehors de la reproduction sexuée, ils peuvent se régénérer et prendre racine à partir d'une branche ou des racines d'un arbre tombé, en créant un clone de ce dernier.

 

 

 

Texte extrait du livre : Les plus beaux sites du patrimoine mondial de l'Unesco

 

 

Voici des peintures  sur soie réalisées par une artiste peintre russe, je n'ai pas trouvé de biographie sur elle...