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Le 21 octobre 1981, à 12 h 30, un juge est assassiné à Marseille, boulevard Michelet. Ce n'est pas n'importe quel juge, mais celui que l'on surnomme "le justicier" ou "le cowboy".
Pierre Michel, 38 ans, premier juge d'instruction à Marseille, a été abattu à bout portant alors qu'il rentrait à son domicile, à moto.
Il a été abattu froidement de trois balles de 11.43 par deux motards. Deux de ses confrères rendent hommage à ce juge courageux.
Le brillant magistrat était en charge d'affaires criminelles sensibles comme la tuerie du Bar du Téléphone, et surtout la French-Sicilian Connection.
En effet, depuis son arrivée à Marseille, le juge Michel s'est opposé au trafic d'héroïne, avec succès : il a démantelé six laboratoires de transformation, arrêté de nombreux trafiquants. Il venait de convoquer dans son bureau Gaetan Zampa (dit Tany), parrain du "milieu" marseillais,
pour un rendez-vous le 23 octobre. Zampa, suspecté pour ce meurtre, sera emprisonné en décembre 1983
il sera retrouvé pendu dans sa cellule à l'été 1984.
L'enquête sur ce meurtre soigneusement prémédité et exécuté rebondira en Suisse, cinq ans après : la police identifiera le conducteur de la moto, Charles Altiéri, le tueur du juge, François Cecchi. Les commanditaires étaient François Girard et Homère Filippi dit "le Chimiste", proche de Zampa. Ils seront tous condamnés à la réclusion à perpétuité.
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Ingrédients :
8 c.a.s. bien remplies de farine (130 g) ;
7 c.a.s. de sucre en poudre (100 g) ;
3 oeufs entiers ;
60 g de beurre salé ;
1/2 l de lait ;
300 g de pruneaux dénoyautés.Préparation :
Allumer le four à 180° (th.6).
Faire fondre le beurre au four dans un grand plat (à gratin).Mélanger au fouet la farine, le sucre en poudre et les oeufs jusqu'à ce que ça mousse.
Il faut prendre son temps, jusqu'à obtenir - si possible - des petites bulles.Ajouter le lait et continuer de mélanger au fouet.
(là ça mousse plus facilement)Disposer les pruneaux dans le fond du plat chaud, verser dessus le mélange.
Le beurre doit remonter.Mettre au four à 180° entre 35 et 45 minutes.
Laisser refroidir et servir dans le plat.
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Les œillets ou Dianthus correspondent à un genre de plante herbacée comprenant une multitude d'espèces vivaces, annuelles ou bisannuelles.
Une grande diversité de formes et de couleurs en découle aussi. Comme il s'agit d'une plante décorative, le choix est vaste quant à l'ornementation du jardin.
Au niveau de la couleur, les fleurs de l'œillet portent des nuances comprises entre le blanc et le rouge en allant jusqu'au bordeaux foncé en passant par le mauve, que celles-ci soient unies ou bicolores.
On peut par la même occasion distinguer des œillets très parfumés, mais dont l'arôme diffère selon les espèces. La rusticité des plantes varie aussi selon les variétés. Au Moyen Âge, l'œillet est considéré comme le symbole de la fidélité et donc offert à l'être aimé.
Famille : caryophyllacées
Type : plante herbacée
Origine : Asie, Europe
Couleur de la fleur : rouge, rose, mauve, blanc
Hauteur : 15 à 40 cm
Semis : oui
Bouture : oui
Plantation : printemps, automne
Floraison : avril à septembre
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Entourée de remparts, la ville médiévale de La Charité-sur-Loire, campée en bordure du fleuve ligérien, est réputée pour son prieuré clunisien. Fondé en 1059, ce monastère bénédictin, dépendant de l'ordre de Cluny, constitue, avec son église classée au patrimoine mondial de l'UNESCO au titre des chemins de Saint-Jacques de Compostelle, un remarquable témoignage de l'art roman bourguignon.
De son passé l'importante cité monastique, dont subsistent nombre de vestiges, découvrez l'église prieurale Notre-Dame, joyau d'architecture clunisienne des XIe et XIIe siècles, le clocher Sainte-Croix, les bâtiments conventuels, mais aussi le jardin des Bénédictins dans lequel sont conservées des ruines de l'ancienne église Saint-Laurent.
mais aussi le jardin des Bénédictins dans lequel sont conservées des ruines de l'ancienne église Saint-Laurent.
Autour du prieuré, profitez d'une promenade pour admirer les attraits du quartier historique, que constituent les pittoresques ruelles, passages et escaliers,
les remparts médiévaux,
et les différentes échoppes consacrées au monde du livre. Libraires, bouquinistes, calligraphes, enlumineurs et relieurs font de La Charité-sur-Loire une véritable ville du livre…
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Le temps des feuilles mortes
Voici donc revenu le temps des feuilles mortes.
Le soleil s’affaiblit ; l’hiver à notre porte
S’en va rallier bientôt ses sinistres consorts :
Le vent, le froid, la pluie… Sans plus aucun ressort,Les feuilles anémiées se balancent tout doux,
Parées par les frimas de jolis reflets roux ;
Et puis se détachant des arbres avec grâce,
Elles quittent leur nid dès la première glaceEt tout en tournoyant – ballerines légères –
Elles vont en dansant se poser sur les pierres
Du chemin s’accrochant au flanc de la montagne.
Une valse alanguie qui souvent s’accompagneD’un tout dernier sursaut au moment de toucher
Le sol gris raboteux. D’aériens ricochets,
Deux ou trois bonds encor, et elles rendent l’âme :
L’automne a étouffé la minuscule flammeDe leur petite vie fugace et végétale.
Il leur suffit d’un rien, d’une brise automnale
Pour en un seul instant s’envoler vers la mort.
Ne vivre que six mois ! Epouvantable sort…Vette de Fonclare
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Ce sommet, Cézanne va l’atteindre dans la dernière partie de son œuvre. Fasciné par cette muse aux rondeurs exigeantes, il résoud une à une les contradictions inhérentes à son désir de représenter objectivement la réalité de la nature tout en restant fidèle aux sensations fluctuantes. Le face à face entre Sainte Victoire et sa palette se métamorphose en épopée sublime.
Pour lui, donc, un tableau n’est pas une image, c’est un objet avec son poids de matière, sa fermeté, sa structure particulièrement sensible dans « la Montagne Sainte Victoire vue des Lauves », une toile terminée quelques mois avant sa mort. Comme dans les précédentes, plusieurs espaces y sont contenus. Au premier plan, la plaine, entre les Lauves et la Sainte Victoire, s’étale comme un canapé douillet. Instinctivement, on devine qu’un un spectacle éblouissant nous attend.
Les noirs, les bruns, les verts et les violets dessinent leurs arabesques joyeuses sur un plan vertical destiné à lever le rideau sur une autre scène. Soudain, comme par magie, Cézanne fait surgir dans un décrochement de bleu fantastique, la montagne Sainte Victoire. Entre temps, un ange est passé. En effet, une tache de lumière chaude enfouie au centre du tableau indique clairement la présence indissoluble du soleil. Astre bienveillant, irradiant de bonté les éléments constitutifs du paysage.
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Nicholas Watts est un artiste peintre britannique réputé et très talentueux né à Tunbridge dans la région du Kent en Angleterre en 1947.
C'est un artiste pratiquement autodidacte qui dès son plus jeune âge était fasciné l’aviation en raison de la proximité de son domicile d’une base de la Royal Air Force. C’est donc en dessinant très jeune des Spitfire, des Hurricanes et autres gloires de la seconde guerre mondiale qu’il s’entraîne au dessin ....
N’habitant pas loin non plus du circuit de Brands Hatch, Nicholas Watts se passionne pour les courses automobiles. Après un cursus scolaire plutôt classique il va tout naturellement se tourner dans cette voie en étudiant l'automobile à fond, y compris sa structure, sa forme et sa fonction.
Au fil des années, Nicholas a réussi à se construire un univers particulier car ses peintures se consacrent à maîtriser l'art de capturer une brève seconde dans le temps, non seulement à travers l'événement et l'environnement local, mais aussi l'aspect émotionnel
....
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La reconstruction de l'après-guerre fut propice à l'urbanisme et permit à quelques architectes de premier plan de mettre en pratique leur volonté d'ériger des constructions plus modernes et plus rationnelles (Auguste Perret au Havre, Le Corbusier à Marseille).
Le Corbusier s'était fait connaître dans l'entre-deux-guerres en élaborant les principes d'un urbanisme fonctionnaliste et d'une architecture de masse (il fut notamment l'un des principaux rédacteurs de la Charte d'Athènes en 1934 codifiant les principes d'une architecture moderne). Ayant à plusieurs reprises sollicité les pouvoirs publics pour se voir confier des commandes de grands chantiers, il obtient finalement du gouvernement en 1946 la réalisation d'un ensemble d'habitations à Marseille, ce qui lui permettra de mettre en pratique ses idées d'organisation spatiale et sociale.
La construction de la "Cité radieuse" est terminée en 1952 : il s'agit aux yeux de Le Corbusier d'une cité-jardin "verticale", rassemblant en un même immeuble 347 appartements, et offrant à chaque famille indépendance et services communs. Cette réalisation ne créa cependant pas l'unanimité et les détracteurs de Le Corbusier surnommeront cette construction "la maison du fada".
Fabrice Grenard
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Ingrédients
1 litre de lait
3 oeufs
100 g de raisins secs
150 g de semoule de blé
30 g de beurre
150 g de sucre en poudre
1 sachet de sucre vanillé
RhumPréparation
Mettre à macérer les raisins secs dans du rhum.
Verser le lait dans une casserole, ajouter le beurre, le sucre vanillé et le sucre en poudre. Porter à ébullition, verser la semoule en pluie et tourner vivement au fouet.
Laisser cuire à feu doux 10 à 15 minutes, sans cesser de remuer jusqu'à que la préparation s'épaississe. Retirer du feu et laisser refroidir.
Casser les oeufs, les battre en omelette et les incorporer à la semoule. Ajouter les raisins secs (égouttés) et bien mélanger.
Beurrer un moule à manqué, y mettre la préparation et mettre au four 30 à 35 minutes à 180°C (thermostat 6).
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Le diascia appartient à la famille des Scrofulariacées. Il est originaire d’Afrique du Sud, du Lesotho et du Kwazulu Natal. Toujours appelée par son nom latin, cette plante est connue sous les deux appellations diascia ou diasca.
Le diascia est considéré comme une plante annuelle ou une vivace dans les climats doux. Son feuillage persistant ou semi-persistant se compose de petites feuilles vertes droites ou en forme de cœur. De mai à novembre, il produit de très nombreuses petites fleurs en grappes, non parfumées, aux couleurs tendres : rose, rouge, abricot, jaune ou blanc. Leur gorge possède deux éperons de taille variable, situés au fond.
Le diascia se cultive en pleine terre et en pot, en isolé ou mélangé à d’autres espèces. Compte tenu de son port buissonnant, érigé ou retombant, il s’utilise aussi bien en massif, en plate-bande, en couvre-sol, dans une rocaille, en jardinière, en composition ou en suspension.
Variétés
- Diascia barberae : Hauteur : 20 à 30 cm. Floraison : juin à novembre
Végétation dense, vigoureuse, étalée. Fleurs roses, aux éperons bien marqués.- Ruby Field : grandes fleurs rose foncé.
- Blackthorn Apricot : floraison abricot nuancé de saumon.
Diascias hybrides-‘Blue Bonnet’ : 40 cm, des fleurs presque bleues ! Les pétales rosés ont des reflets ardoise.
- ‘Iceberg’ : 20 à 30 cm, grandes fleurs blanches.
- ‘Red Ace’ : 20 à 30 cm, fleurs rouge cerise à végétation retombante.
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