• L'ABBATIALE, COEUR DU VILLAGE
    Dès la fin du IXe siècle, Conques, à l'origine un modeste ermitage transformé en monastère carolingien, doit sa renommée à l'arrivée des reliques d'une jeune martyre du règne de Dioclétien, sainte Foy, acquises par les moines. Les miracles se multiplient et les pélerinages affluent dans ce lieu devenu bientot une étape de la via Podensis; l'une des quatre routes françaises du chemin de Saint-Jean-de-Compostelle. Toute l'activité se concentre alors autour de l'église agrandie puis reconstruite entre 1030 et 1125. L'abbatiale Sainte-Foy est considérée aujourd'hui comme un chef-d'oeuvre de l'art roman : inscrit au Patrimoine de l'Unesco, cet impressionnant vaisseau de pierre a été soigneusment restauré. Il attire tout au long de l'année une foule de visiteurs et de pélerins sur la route de Compostelle, éblouis par ses chapiteaux historiés, son tympan sculpté et ses vitraux commandés en 1994 à l'artiste Pierre Soulages, un enfant de la région, et dont le sobre style contemporain s'accorde particuliérement avec l'atmosphère de recueillement du lieu

    LE TRESOR DE CONQUES
    Constitué au fil des siècles par tous les dons des puissants et des innombrables pélerins, le Trésor présente un ensemble unique au monde de pièces d'orfévrerie datant du haut Moyen-Age, en particulier de reliquaires qui rappellent l'importance du cultes des reliques dns l'occident médiéval. L'un des plus saisissants est sans doute la " Majesté de Sainte-Foy" (IXe siècle), une statue-reliquaire siégeant sur un trone recouvert d'or et incrusté de pierres précieuses. C'est le plus ancien exemple de statue-reliquaire conservé en Occident.

    A LA DECOUVERTE DE CONQUES
    Après avoir visité l'abbatiale Sainte-Foy et le Trésor, au coeur du village, descendez la rue Charlemagne, entiérement pavée et bordée de belles maisons à encorbellement et à colombages, elle conduit à la porte du Barry au-delà de laquelle se situait autrefois le principal faubourg de la ville. Au nord de la Place de l'Eglise, dépassez le carrefour du Monument aux Morts pour découvrir le quartier du Chateau d'Humières (XVe-XVIe siècles) et la porte de la Vinzelle par laquelle les pélerins quittaient la ville.
    en redescendant par la rue du Couvent, qui abrite le couvent des Soeurs de l'Union, vous trouverez la rue Emile-Roudié, autrefois rue Haute, siège de la Résidence Dadon, l'ancien hopital Sainte-Foy (XVIIIe siècle)........
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  • Protégé par ses vieux remparts, Conques est d'une beauté à couper le souffle. Au spectzcle des flèches de son abbatiale romane émergeant des toits du vieux village, on se prend à revivre l'émerveillement des pélerins de Compostelle venus se recueillir, ici, sur les reliques de Sainte Foy.

    Cent personnages immortalisés dans la pierre : d'une main, le Christ bénit les élus, de l'autre, il repousse les damnés. A ses pieds, les morts sortent de leur tombeaux. Plus bas encore, Abraham accueille les élus sous les arcades de la Jérusalem céleste : cette plage d'histoire biblique inscrite sur le tympan de l'abbatiale doit émerveiller mais aussi faire trembler les pélerins du Moyen-Age

    UN VOYAGE AU COEUR DU MOYEN AGE
    Pour delui qui souhaite retrouver l'esprit du lieu, rien de plus facile que de placer ses pas dans ceux des pélerins de l'an Mil. Développé sur ce site austère en forme de coquille (d'où son nom issu du latin concha) échancrée par le torrent de l'Ouche et dominant la vallée du Dourdou, Conques a conservé sa physionomie d'autrefois. Percées de portes fortifiées et flanquées de plusieurs tours, les murailles protègent toujours ce village situé au nord du Rouergue. Dans les ruelles pavées, bordées de belles maisons à façades à pans de bois, on reste ébloui par la variété des matériaux utilisés, shistes bleuté, grès rose, calcaire mordoré, qui s'entremelent avec tant d'harmonie.

    LES FONTAINES PUBLIQUES
    Conques conserve aujourd'hui encore plusieurs fontaines de l'époque romane. Toutes conçues sur le meme modèle et accessibles depuis la rue par une ouverture en plein cintre, elles sont alimentées par une eau de source captée par une canalisation de pierre qui se déverse dans un réservoir souterrain maçonné. Les "vertus admirables" de l'eau de la fontaine du Plo, située en contrebas de la place de l'abbatiale, étaient déjà vantées dans un guide destiné aux pélerins du XIIe siecle ! 
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  • UNE CITE SAUVEE DE L'OUBLI
    La colline sur laquelle est perchée le village - au nord-d'Albi - est visible de partout. C'est pourquoi Cordes fut baptisé "Cordes-sur-Ciel" . Endormi depuis plus de cent ans, le village va connaitre une véritable renaissance à partir des années 1940, avec l'arrivée du peintre Yves Brayer. Amoureux de la "ville aux cent ogives", il y attire artistes et artisans d'art qui insufflent à Cordes un esprit nouveau. Il suffit de la parcourir pour constater que l'animation d'aujourd'hui n'a rien à envier à celle d'époques plus lointaines. Installée dans la maison du Grand Fauconnier, un musée est consacré à l'art moderne et contemporain. Cordes compte encore deux autres musée : celui de l'Art du sucre abrite des oeuvres entiérement réalisées avec du sucre, le musée d'art et d'histoire Charles-Portal retrace l'histoire de l'architecture cordaise, entre autres, des collections de préhistoire locale.

    LE PARADIS A CORDES
    Création de deux paysagistes, Arnaud Maurières et Eric Ossart, le Jardin du Paradis est installé sur d'anciennes terrasses en contrebas des remparts de la cité. Marqué par des influences médiévale et orientale, ce lieu véritablement magique comprend une suite d'enclos entourés de saules tressés qui rappellent les moucharabiehs. A l'intérieur de ces espaces qui suscitent le secret et dans le bruit cristallin des fontaines, plantes colorées et espéces aromatiques aux délicats parfums évoquent en effet assez bien l'idée que l'on peut se faire du paradis......

    A LA DECOUVERTE DE CORDES
    Entrez par la porte des Ormeaux pour emprunter soit la rue Saint Michel, qui conduit à la rue du meme nom, soit la Grande Rue haute, dans laquelle se concentrent les plus belles maisons gothiques de la ville.
    A gauche s'ouvre la grande place de la Halle, où vous irez voir le vieux puits médiéval. Vous pouvez ensuite ressortir de l'enceinte pour aller admirer la Tour de la Barbacane puis la capelette Saint-Jacques et la chapelle du Saint-Crucifix (XVIe -XVIIe siècles)....
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  • Dominant la vallée du Cérou, le piton rocheux du puech de Mortagne abrite la cité médiévale de Cordes. Fondée par le comte de Toulouse, cette bastide aux belles maisons gothiques résonne encore de légendes qui confèrent au lieu son atmosphère mystérieuse.

    Jour après jours, les ouvriers charriaient  pierres et poutres pour édifier cette nouvelle  cité voulue par le comte de Toulouse. Les fondations achevées, on se mit à élever les murs. Le lendemain matin, les pierres gisaient à terre et tout était à recommencer. Durant un mois, le meme prodige se renouvela, si bien qu'un compagnon, saisi de colère, lança au loin sa truelle. Un berger la découvrit par hasard sur le puech de Mortagne. On vit là un signe du ciel, et c'est à cet emplacement que Cordes sortit de terre.....

    LE REFUGE DES CATHARES
    En 1222, alors que les Croisés, venus combattre l'hérésie cathare, ravagent les Etats, le comte de Toulouse, Raymond VII, décide de créer une nouvelle cité pour défendre son domaine face au pouvoir royal. Il fait également de Cordes -dont le nom a été chisi sur le modèle de Cordoue- un refuge pour les populations chassées de leurs villages par les barons français. Haut lieu du catharisme, cette bastide de défense payera un lourd tribu à l'inquisition, ce qui ne l'empechera pas de devenir en l'espace de trois générations, une cité prospère : comme son modèle, Cordoue, ce centre commerçant et financier tirera sa richesse du négoce des draps, des toiles et du cuir. Son passé, riche de drames (la peste, les guerres de Religions) et d"épisodes héroiques, se lit dans les rues de la cité, ceinturée d'une quadruple ligne de fortifications édifiées au fur et à mesure de son expansion. Dans le coeur historique, les grandes maisons gothiques, ont appartenu aux riches familles de marchands du XVe siècle, age d'or de Cordes.  Certaines, comme celle du Grand Veneur (XIVe siècle), s'ornent de curieuses scènes de chasse ou de sculptures d'animaux monstrueux. Meme les demeures plus modestes, en brique ou torchis, participent au pittoresque du village.
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  • L'ART AU COEUR DU VILLAGE
    Place de la Halle, à coté de la Mairie et de l'Office du Tourisme, le musée  d'Art et Traditions populaires présente une riche collection des faiences qui firent la renommée d'Auvillar et d'émouvantes ex-voto peints par les marins. Non loin du pittoresque restaurant le Baladin, ateliers de poterie et de calligraphie voisine avec la galerie A7, qui expose toute l'année peintres et  sculpteurs. En juillet, les artistes envahissent les rues lors de la manifestation " viens peindre Auvillar". En aout se tient la Semaine musicale et , en octobre, le traditionnel marché potier. Dans le quartier réhabilité du port, un nouveau centre culturel, le Moulin à nef, permet de satisfaire le dynamisme artistique et culturel des quelque 1000 Auvillarais et de développer de fructueux échanges notamment avec des peintres américains/

    A LA DECOUVERTE D'AUVILLAR
    Passez sous la tout de l'Hologe, construite en pierre et en brique sous Louis XIV, après y avoir visité l'exposition sur la Batellerie. Prenez immédiatement à droite la rue Obxcure qui a gardé en partie son aspect moyennageux. Cintinuez jusq'à l'imposante église Saint-Pierre  en passant devant le palais des Consuls. Après la visite, empruntez la rue Saint-Pierre , puis la rue du Chateau, à droite, pour admirer le panorama depuis l'esplanade. Reprenez ensuite vers la place de la Halle, faites le tour des boutiques d'artisans et ertistes qui s'y trouvent. Après quoi, vous descendrez sur votre droite la rue des Nobles avec ses vieilles maisons du XVIe siècle et l'emplacement de la maison du pape Clément V, frere du Vicomte d'Auvillar de l'époque; Continuez la descente vers la Garonne en passant devant l'ancien lavoir et la chapelle Sainte-Catherine, patronne des mariniers, jusqu'au Moulin à Nef.

    FAENCES ET PLUMES D'OIE
    Dès le XVIe siècle, deux industries assurent la prospérité des Auvillarais.La plus connue est la fabrication de faiences dont certaines sont aujourd'hui très recherchées par les collectionneurs. L'autre activité, la fabrication des plumes d'oie destinée à la calligraphie, était également fort lucrative. Le port du village qui voyait passer environ trois mille bateaux par an permettait d'acheminer ces produits vers Toulouse ou Bordeaux.......
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  • Perché sur un promontoire dominant la Garonne, Auvillar accueille depuis des siècles les pélerins en route vers Compostelle. Ce village ancien a gardé un charme particulier avec sa belle halle circulaire, ses ruelles pavées et ses maisons en brique.

    "Si vilain sur terre, seigneur sur l'eau je suis", cette devise des mariniers d''Auvillar traduit bien l'ancienne importance du port aménagé au bord de la Garonne au pied du village. Depuis l'époque romaine, le fleuve, qui rejoint la mer à Bordeaux, permet le transport des marchandises et l'enrichissement des habitants du bourg. Au Moyen-Age, les vicomtes d'Auvillar, installés dans leur chateau dominant le fleuve, prékèvent un droit de péage au passage de chaque embarcation.
    DES FETES SOUS LA HALLE
    Sur l'emplacement du chateau féodal, détruit par les huguenots, s'étend aujourd'hui une esplanade d'où la vue est imprenable sur la vallée de la Garonne bordée de peupliers. Croisade contre les albigeois, guerre de Cents Ans et guerres de Religion ont déchiré la région au fil du temps. Le village a cependant conservé son charme ancien avec ses maisons en brique et à pans de bois des XVe  et XVIe siècles, et son église Saint-Pierre, ancien prieuré rattaché à l'abbaye de Moissac. Maintes fois remanié, ce vaste édifice accueille de nombreux concerts. Mais le monument le plus attachant d'Auvillar reste la ravissante halle aux grains circulaire, édifiée en 1824 au centre de la place triangulaire, entourée de couverts. Sous ses colonnes à l'allure toscane se tiennent les marchés fermiers du dimanche matin. Toute l'année, repas, concerts et brocantes s'y succèdent jusqu'au féerique marché nocturne de Noel.
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  • Le chateau devenu hotel.
    UNE PLACE POUR LES FETES
    Si les touristes sont particulièrement nombreux au printemps, le village reste animé toute l'année par les joueurs de pétanque sur la petite place des Cornières. Délimitée par des maisons aux lintaux sculptés, cette place offre refuge aux Fourcésiens lorsque les animations envahissent la place centrale. Les festivités commencent en Avril lors de la Foire aux Fleurs et se poursuivent fin juin avec les Peintres dans la rue. Fourcès prend alors les airs d'atelier, tandis qu'un marché d'art s'installe sous les platanes. L'été, la place se transforme parfois en restaurant de plein air ou en salle de bal sous les étoiles, notamment lors des fetes patronnales fin Aout. En partenariat avec le festival Jazz in Marciac, la musique investit aussi les arcades durant la deuxieme semaine d'Aout. Enfin deux marchés nocturnes incitent à la dégustation des produits du terroir (troisième semaine de juillet et d'Aout). L'armagnac occupe une place de choix avec le fameux  "brulot à l'armagnac" (alcool chauffé et sucré) ou la fondante croustade aux pommes, bien arrosée.

    AU FIL DE L'AUZOUE La rivière qui coule au pied des remparts de Fourcès prend sa source dans le Gers. Elle nait vers Bassoues, puis serpente à travers la campagne gersoise, où elle faisait autrefois tourner de nombreux moulins, et achève sa course à Mézin dans le Lot-et -Garonne. Si elle protégeait le village, quelques crues mémorables obligèrent les Fourcésiens à se réfugier en hauteur et entrainèrent en 1976 la construction d'un canal de dérivation, devenu un agréable lieu de promenade.

    A LA DECOUVERTE DE FOURCES  Flaner dans Fourcès révèle la douceur de vivre gasconne qui émane des places ombragées, des ruelles et des maisons à couverts dont les jambages s'ornent parfois de motifs gravés par les charpentiers.Des visites guidées permettent de découvrir l'histoire de cette bastide que se disputèrent la France et l'Angleterre. Au-delà des murs, plusieurs itinéraires champetres sont aménagés le long des anciennes fortifications et au pied de l'église Saint-Laurent  (gothique mais très remaniée en 1870), une aire de pique-nique vous attend pour une halte ombragée.
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  • Dans les riches terres de la Ténarèze où l'armagnac règne en maitre le village de Fources, avec son magnifique chateau du XVe siècle, garde l'entrée de la Gascogne, patrie d'Henri IV et de d'Artagnan. La petite bastide est célèbre pour sa curieuse forme circulaire.

    Le 13 mai 1488, Charles VII, roi de France, fait raser le vieux chateaux des Seigneurs de Fources pour "crime et félonie". La disparition de cette place forte batie au XIe siècle sur une motte féodale circulaire, puis entourée de maisons, créa la pittoresque place ronde qui fait l'originalité du village.

    DU "CASTELNAU" A LA BASTIDE
    Dès 1491, Bertrand de Fourcès fit construire un nouveau chateau. Alliant harmonieusement la défense et l'agrément, l'édifice domine toujours les rives de l'Auzoue. Ses austères façades de pierre, réunies par une imposante tour d'angle percée de canonnières, sont agrémentées de larges fenetres à meneaux éclairant aujourd'hui les chambres d'un somptueux hotel. Coté cour, une deuxième tour, couronnée de machicoulis, abrite un magnifique escalier. La batisse accueille le visiteur à l'entrée du village, depuis un pont enjambant la rivière et menant vers la place centrale. Autour des platanes, arcades et piliers soutiennent les vieilles demeures de pierre ou de torchis sous lesquelles prennent place les nombreuses brocantes du dimanche (de mai à novembre), le marché aux livres (troisième dimanche de juillet) et les expositions d'artisans d'art. Respectant le plan circulaire, la bastide s'est ensuite développée jusqu'aux remparts, où s'ouvre la porte occidentale du village, dominée par la tour de l'Horloge. Dans la muraille voisine, une tete du XIIIe siècle veille toujours sur plus de deux cent quatre  vingts Fourcésiens.  
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  • UN VERITABLE ART DE VIVRE
    Centre commercial et administratif, autrefois défendu par des remparts, Labastide, qui comptera nombre de protestants aux XVe et XVII e siècles, ne connaitre comme seul tourment que les ravages que lui infligeront les troupes du fameux Montluc à l'époque des guerres de Religion. Situé dans la région de production du bas Armagnac, le village, qui consacre chaque année deux journées à feter cette précieuse eau-de-vie, compte sur son territoire plusieurs domaines viticoles et de nombreuses exploitations familiales élaborant dans le respect des traditions les foies gras et les confits qui font de ce terroir un haut lieu de la gastronomie. Le marché bio, qui se tient tous les samedis sur la place Royale, les cinq foires annuelles, le concours de peinture du mois d'aout, les manifestations culturelles organisées durant la première quinzaine de septembre participent au dynamisme de ce bourg riche d'histoire, point de départ idéal pour des randonnées à pied ou en VTT dans la campagne environnante.

    L'ARMAGNAC EN FETE   Le dernier week-end d'Octobre, Labastide fete l'Armagnac, dont la production se développa ici à partir du XVIe siècle. Sur la place Royale, des animations livrent tous les secrets de la fabrication de l'eau-de-vie, tandis que des stands proposent des dégustations et que des cuisinièrs élaborent des recettes à base d'armagnac. Des animations théatrales et musicales, des démonstrations de danses et de quilles ponctuent cette manifestation éminemment conviviale.

    A LA DECOUVERTE DE LABASTIDE D'ARMAGNAC
    Commencez votre visite par la place Royale et rendez-vous à l'église paroissiale, qui abrite une piéta en bois polychrome du XVe siècle. Prenez la rue du Portail pour aller admirer la façade du chateau du Prada. Dirigez vous ensuite vers le quartier Géou pour découvrir la Chapelle Notre-Dame-des-Cyclistes........
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  • Situé dans une région célèbre pour ses eaux de vie et pour sa gastronomie, Labastide d'Armagnac, petite cité fondée au XIIIe siècle, a conservé son plan caractéristique des bastides du Sud-Ouest. Ce village où il fait bon vivre invite à la flanerie et à la découverte.

    Alors qu'il était encore roi de Navarre, Henri IV aurait séjourné à plusieurs reprises dans l'une des demeures bordant la place Royale. La tradition affirme qu'il se serait inspiré de cet exemple d'architecture raisonnée pour créer à Paris une autre place Royale, rebaptisée depuis place des Vosges. Pour flatteuse qu'elle soit , cette filiation est difficile à établir : si les bastides constituèrent, au Moyen-Age, la première tentative pour concevoir un urbanisme obéissant à des principes rigoureux, elles furent plusieurs centaines à voir le jour dans le sud-ouest de la France au XIIe et au XIIIe siècles, sur un modèle sensiblement identique à celui de Labastide.   TOUT LE CHARME D' UNE BASTIDE
    En 1291, Bernard VI , comte d'Armagnac, obtient du roi d'Angleterre Edouard III l'autorisation de fonder une bastide à la limite occidentale de ses possessions. Labastide, qui fait office de ville frontière face aux domaines du roi de France, s'organise, comme toutes ces cités crées de toutes pièces pour répondre à une intention politique, selon une stricte hiérarchisation des espaces. Au centre, la Place Royale, de plan rectangulaire, elle est le coeur de la vie collective : elle accueille les marchés et les foires, tradition qui s'est conservée jusqu'à nos jours, les commerces et les échoppes, installés au rez de chaussée des belles demeures en pierre ou ornées de colombages, reliées par des couverts à arcades, et le batiment du corps de ville, reconverti depuis en mairie. Tout autour rayonnent des rues au tracé rectiligne, bordées de maisons occupant chacune une parcelle. L'église romane, flanquée au XVe siècle d'une massive tour-clocher percée de meurtrières, affirme pour sa part la présence du spirituel....... 
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