• Bati sur une crete, Montaigut-le-Blanc s'étend depuis son donjon jusqu'à Couze Cambon, dont les eaux se faufilent au fond d'une gorge boisée. Les vignes et les vergers environnants confèrent à ce village de la Limagne d'Issoire un air méridional.

    En ces années qui précèdent la Révolution, Montaigut-le-Blanc semble promis à un triste avenir. Les habitants ont délaissé les maisons blotties au pied du donjon pour s'établir dans le village bas, proche de la vallée. Faute de financement, les cloches de l'église, cassées depuis 1773 ne peuvent etre réparées. Pis encore : le curé qui n'a plus de presbytère, est logé chez les habitants qui l'accueillent à tour de role.

    LE TEMPS DES CHEVALIERS
    Pourtant jusqu'à la fin du moyen - age, Montaigut est un bourg prospère où se tiennent deux importantes foires annuelles. Le village doit alors sa renommée et sa richesse au Montaigut, puissante famille auvergnate qui tient la seigneurie depuis le XIe siècle. Au XIIIe siècle, ces seigneurs comptent parmi leurs représentants le grand maitre de l'ordre des Hospitaliers et celui des Templiers : en faveur auprès du dauphin d'Auvergne, ces chevaliers sont autorisés à agrandir leur chateau, encore limité au donjon, et à doter le village d'une enceinte flanquée de tours. Deux siècles plus tard, le chateau est de nouveau embelli par la meme famille. Passé aux mains des Tourzel au XVIIe siècle, puis à Jean Charles de Laizer en 1775. L'édifice est vendu comme bien national à l'époque de la Révolution. Durant deux sièclesil servira de carrière aux villageois.     
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  • LA SALERS, REINE RUSTIQUE DU PAYS
    L'appellation officielle "race bovine de Salers" fut obtenue en 1852 grace au travail de sélection d'Ernest Tyssandier d'Escous, propriétaire de terres dans le pays et passionné d'agronomie. Arborant une sombre robe acajou, la salers est une laitière hors pair à l'origine de fromages de renom tel le Cantal ou...le Salers. Mais elle donne aussi une viande très appréciée des connaisseurs.

    LA CITE DES GOURMETS
    Le nom de Salers évoque une race bovine, mais aussi un fromage fermier AOC au gout rustique. Une petite quantité est fabriquée dans les burons (fermes à pierres sèches d'autrefois)des environs
    Un apéritif porte également le nom "salers", il est fabriqué à base de racines de gentiane. Ces spécialités sont mises en valeur lors du salon des Sites du Gout, en Mai, et de la Journée de la Vache et du fromage, tout comme dans les nombreux magasins éparpillés dans les ruelles de la cité.

    TAILLEE EN PLEINE LAVE
    Si la célèbre Salers provient de la robustesse de ses vaches, elle doit également beaucoup à son unité architecturale. Pas de fausse note dans cet ensemble de demeures aristocratiques en pierres grises surmontées de hautes toitures de lauzes d'où émergent des tourelles en encorbellement coiffées de toits en poivrières ou à pans. Animée par des cafés et des boutiques de souvenirs, la Place d'Escous, très théatrale regroupe autour de sa fontaine de superbes hotels particuliers au décor ouvragé typique de la Renaissance.
    A LA DECOUVERTE DE SALERS
    Commencez par remonter la rue Notre dame jusqu'à l'église. Puis la rue du Beffroi qui passe par la tour de l'Horloge et conduit à la Place d'Escous où vous pourrez admirer l'ensemble des demeures de la Renaissance. 
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  • Perché à 1OOO mètres d'altitude sur les rebords d'un plateau volcanique qui domine la vallée de la Maronne, Salers porte haut son passé de la Renaissance. La belle unité de la ville close batie dans la pierre sombre du pays est admirée chaque année par quelque 400 000 visiteurs.

    Au début du mois d'Aout, lors de la journée de la vache et du fromage, les ruelles pavées résonnent d'une étrange musique : des dizaines de vaches, cloche au cou, défilent dans les rues de la cité auvergnate. Meuglements sourds, entrechoquement de cornes : Salers retrouve alors son atmosphère d'autrefois quand le bourg vivait au rythme de l'élevage.

    CHIEF-LIEU DE BAILLAGE
    Siége d'une baronnie au Moyen-Age, Salers se voit doté d'un chateau fort autour duquel grandit le village. De nombreuses fois pillé par les Anglais et les bandes de routiers, il est enfin encerclé de remparts au XVé siècle, dont subsistent aujourd'hui plusieurs vestiges (portes de la Martille, du Beffroi). Lorsqu'en 1564 Henri II  déplace à Salers le baillage des Hautes-Montagnes d'Auvergne, la douzaine d'officiers de justice qui compose ce tribunal se fait construire  d'élégantes résidences  dans le style de l'époque.  Préservee par son enceinte, la ville close a résistée au temps. 
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  • LA  CITE DES NOIX. Le clocher passant d'un plan carré
    Au coeur de la nature verdoyante de vignes et de forets où les noyers abondent, Collonges a vécu de belles heures grace au commerce du vin et, surtout de l'huile de noix qui, du XVIe siècle au XVIII e siècle, a permis à la bourgeoisie locale de s'enrichir et de construire de belles demeures. Aujourd'hui, le village reste bien ancré dans cette tradition gastronomique et produit, outre du foie gras et des confits comme le veut la région, un délicieux vin et des gateaux à base de noix qui sont autant d'invitations gourmandes.

    DES COULEURS CONSTRASTEES
    Sculpté au XII e siècle dans un du calcaire blanc, le tympan de l'église Saint-Pierre se détache sur le grès rouge de la façade. Illustrant le scène de l'Ascencion, où le Christ apparait entouré d'anges, il est bordé d'un arc brisé décoré d'un bestiaire. Fortifiée au cours des guerres de Religion, cette église fut dotée d'un chemin de ronde et d'une salle de défense dans le donjon carré à un plan octogonal, est caractéristique du style roman limousin.

    A LA DECOUVERTE DE COLLONGES-LA-ROUGE
     Collonges se visite à pied. De l'office du tourisme, descendez la rue de la Barrière, où vous découvrirez la maison de la Sirène, l'hotel des Ramade de Friac et le relais Saint-Jacques de Compostelle. Rendez vous au chateau de Benge, puis revenez sur vos pas, dirigez vous vers la Halle dont vous admirerez la belle charpente, et rejoignez l'église. De chaque coté des rues vous voyez des Castels, celui de Maussac et celui de Vassinter, et traversez ensuite l'ancien quartier de Collonges jusqu'à la chapelle des Pénitents.    
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  • Collonges-la-Rouge porte bien son nom. Aux confins du Limousin et du Quercy, la petite cité hérissée de tourelles scintille comme un rubis dans un écrin de verdure. Normal : elle a été batie dans le grès rouge extrait d'une carrière voisine.

    A pied, à cheval, ou à dos de mulet, les voilà qui arrivent harrassés, les pélerins en route pour Saint-Jean-de-Compostelle. Ils vont se reposer un peu, le temps de graver leur embleme, une  coquille, sur le grès du bourg; puis se remettont en marche.

    DES CASTELS ECARTELES
    On peut encore voir une coquille taillée dans la pierre sur la prte d'entrée du castel de Maussac . Collonges, qui a grandi au VIIIe siècle autour de son église et qui a profité au XIIIe siècle des libéralités de la vicomté de Turenne dont il faisait partie, a été une étape sur le chemin  de Compostelle. Au XVe siècle, il est devenu un lieu de résidence et de repos pour les hauts fonctionnaires de l'illustre vicomté. Cest ainsi que de charmants manoirs, fiérement flanqués de tours et de tourelles y sont surgi. Construits dans le grès rouge extrait d'une carrière ouverte au nord du village, ils donnent à celui-ci tout son caractère. En contrebas du bourg, le chateau de Benge offre aux regards sa façade à fenetres Renaissance, tandis qu'à quelques pas le castel de Vassinhac révèle par ses échauguettes et ses meurtrières sa fonction défensive. L'ancienne maison de ville des Ramades de Friac est encadrée par deux tours jumelles. Quant à la maison de la Sirène, qui doit son nom à la figure sculptée sur sa façade, elle est remarquable par son toit de lauzes. Les treilles et les glycines grimpant à l'assaut des porches contribuent au charme des lieux.     

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  • LA PERLE DES MONTS DE BLOND
    Adossé aux pentes des monts de Blond, à 300 m d'altitude Montemart domine une belle plaine d'étangs et de prairies. C'est d'ailleurs ce que suggère son nom qui vient de mortummare, évocateur de zones marécageuses et humides. La taille du village, plus petite commune du département (3,5 km2), n'a jamais constitué un handicap. Au contraire : il se dégage de cet ensemble une unité remarquable. Ici, la pierre blonde, partout présente se marie harmonieusement avec la couleur foncée des toits. Le bourg comprend trois parties distinctes qui évoquent les temps forts de son histoire : l'ensemble seigneurial qui groupe les mottes féodales, vestiges du chateau et des fortifications primitives, et le chateau des ducs, ceint de douves en forme de fer à cheval ; l'ensemble religieux, qui compte les différents batiments des carmes et des augustins, aujourd'hui séparés par la route ; le village proprement dit, avec ses maisons si bien conservées.

    LA CHAPELLE DE L'ANCIEN COUVENT SAINT-AUGUSTIN  L'église du meme nom (XIVe siècle) est couronnée d'un étonnant campanille d'ardoise à  trois bulbes. Soigneusement restaurée, elle abrite entre autres de superbes stalles sculptées en chene clair (XVeS.) et un retable (XVIIeS.) qui comprend des scènes figurant l'Assomption et la Resurrection. Les richesses du lieu sont particulièrement mises en valeur par la lumière qui inonde le choueur en fin d'après-midi.

    A LA DECOUVERTE DE MORTEMART
    Partez des mottes féodales, vestiges du premier chateau. A droite face à l'imposant batiment de la séné-chaussée, s'ouvre la place du Chateau-des-Ducs, au fond de laquelle s'élève l'ancienne demeure des Mortemart. A gauche, la Place Royale abrite les anciennes halles. Poursuivez dans la rue afin de découvrir le couvent des carmes auquel fait face celui des augustins dont la chapelle est devenue l'église paroissiale. N'hésitez pas à flaner au gré de vos envies : vous n'avez aucun risque de vous perdre dans ce petit village de caractère..... 
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  • Situé à la limite des pays d'oc et d'oil, Mortemart compte à peine cent cinquante habitants. L'histoire du petit bourg a débuté au Xe siècle. Il est le fief de la famille de la marquise de Montespan, célèbre maitresse de Louis XIV.

    En 995, Abon Drut, seigneur de Mortemart, est autorisé à édifier un chateau, il est ainsi remercié pour avoir assuré la défense de la cité de Bellac contre le comte de Poitiers. Un bourg se développe rapidement autour de la forteresse primitive, en direction du nord. Cependant, comme de nombreux symboles du pouvoir féodal, elle est démantelée ainsi que ses fortifications au XVIIe siècle, sur les ordres du cardinal de Richelieu.

    UNE HISTOIRE SANS HISTOIRE
    Exception faite de cet épisode, l'histoire de Mortemart n'a pas été marquée par aucun événement dramatique. Le village est le fief de la famille de Rochechouart-Mortemart, dont l'une des plus fameuses représentantes fut Françoise Athénais de Rochechouart de Mortemart (1640-1707), marquise de Montespan, favorite , pendant plus d'une décénie, du roi Soleil à qui elle donna huit enfants. Une rumeur malveillante veut qu'elle ait pris part à des messes noires organisées dans le village.... Le nom du Cardinal Pierre Gauvain (XIVes.) éveque de Viviers puis d'Auxerre, natif du bourg, est également lié au passé de Mortemart : le religieux fut en effet à l'origine de la fondation du collège des augustins, de l'hotel dieu des  charmes et du monastère des chartreux, aujourd'hui disparu.

    LE COEUR BATTANT DU VILLAGE  Construites au XVII e siècle sur la place royale, face au chateau des ducs, les halles sont coiffées d'un toit à quatre pans recouvert de tuiles courbes, que supportent douze pilliers en bois. Témoignage de la grande activité marchande du bourg, elles reprennent vie aujourd'hui tous les dimanches matin en juillet et en aout, à l'occasion d'un marché fermier et artisanal, animé et coloré.  
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  • ENTRE VIENNE ET ISSOIRE
    L'église Saint-Vincent, jadis située à l'intérieur des remparts, était à l'origine la chapelle du chateau. Du XII e siècle, elle se distingue par son plan en croix grecque extremement rare dans la région et par ses remarquables volumes (meme si ceux-ci ont souffert de la destruction de la coupole du transept). Le coeur du bourg, qui a conservé un beau patrimoine ancien. La rue du Vert-de-Gris, actuelle rue commerçante, compte ainsi de nombreuses maisons médiévales, et le ruelle voutée qui mène à la Vienne offre un beau  point de vue sur le pont médiéval du XIe siècle (malheureusement dénaturé par les travaux d''élargissement effectués dans les années 1900). Un soin particulier a été apporté à la mise en valeur de ce patrimoine : le réseau électrique a été enfoui, et de nombreux lampadaires éclairent désormais les rues.

    LA PIERRE ET LE TAN
    Au début du XXe siècle, le village comptait plus de deux cents habitants, et ses foires annuelles étaient très importantes. Bien que l'élevage fut la principale ressource de la région, l'exploitation des carrières de granit, qui subsistent à la sortie nord du village, occupait une partie non négligeable  de la population. En outre, l'élevage alimentait de nombreuses tanneries, qui ont fait l'objet d'un programme de réhabilitation.

    A LA DECOUVERTE DE SAINT-GERMAIN-DE-CONFOLENS
    Depuis les parkings situés à l'entrée sud du village, remontez la rue Marchedieu , qui a conservé quelques belles maisons et continuez tout droit le long de la rue principale qui longe la rive droite de la Vienne Observez, face à la mairie; la belle façade à pans de bois de la maison dite du Sabotier, du XIII e siècle. Tournez à droite pour grimper jusqu'au chateau. Cheminez à travers les ruines, jetez un coup d'oeil à l'église et admirez le point de vue sur le village et su son site grandiose.


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  • Saint-Germain-de-Confolens occupe un site pittoresque au confluent de l'Issoire et de la Vienne. Dominé par les fières ruines de son énorme chateau, ce petit village de quatre-vingt-dix habitants est un havre de paix à l'écart des grands flux estivaux.

    Le vent souffle sur les vestiges du chateau et s'engouffre dans les ouvertures béantes qui éventrent les tours. Aucun toit, aucun créneau ne couvre plus aujourd'hui l'édifice. Malgré son grand état de délabrement, il a conservé toute sa majesté et, comme nombre de ruines, une formidable puissance évocatrice.

    DES VESTIGES ROMANTIQUES
    La bourgade de Saint-Germain-de-Confolens était au Moyen-Age le siège de l'une des plus importante chatellenies de la Marche. Elle appartint à des familles puissantes, passant par le jeu des mariages et des alliances aux Rochechouart, à la famille de d'Archiac, au seigneur de la Vauguyon (qui fut chambellan de Charles VIII). Entourée de remparts, elle avait droit au titre de ville et était dominée par un important chateau. Bati au XIIe siècle et remanié au XIVe siècle, ce poste avancé du comté de la Marche fut largement détruit durant les guerres de Religion. Reconstruit au XVe siècle, le chateau avait encore fière allure au XVIIe siècle, comme en témoigne un inventaire de 1682 qui fait état d'un pont-levis à flèche, de plusieurs tours, d'un donjon, d'une galerie de bois dans la cour intérieure et d'un jardin d'agrément. Son état de ruine actuel ne date que du XIXe siècle, lorsque le propriétaire de l'époque autorisa l'utilisation des matériaux -pierres, fenetres, charpentes ...- pour des constructions voisines.
    Après une longue période d'abandon, des imposants vestiges ont été restaurés par des chantiers de bénévoles et sont désormais la propriété de la communauté de la commune du Confolentais.

    LES VESTIGES DU CHATEAU SONT CEUX DES RECONSTRUCTIONS DU  XVe siècle
    Mais quelques éléments plus anciens (base du donjon XIIe siècle, tour en forme de fer à cheval des XIIIe et XVe siècles) ont été mis au jour lors des restaurations. Quatre puissantes tours délimitaient la cour intérieure du chateau, qui formait un carré. Reliées par un corps de batiment, trois d'entre elles subsistent en partie. Celle imposante qui domine l'Issoire accueillait entre autres les cuisines. Les caves, qui datent du XVe siècle, ont conservé leurs plafonds voutés.   
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  • UNE SENTINELLE SUR LA GIRONDE
    Les roses trémières multicolores qui bordent les tortueuses ruelles du bourg et tapissent les façades ont avantageusement remplacé le cliquetis des armes. Il y a bien longtemps que les falaises alentours truffées de grottes, ne servent plus de refuge aux pirates. Talmont fut aussi une étape incontournable sur la route de Saaint-Jean de Compostelle.Après avoir fait leurs dévotions à Sainte Radegonde la patronne du village, les pélerins poursuivaient leur route en traversant l'estuaire ou le contournant par Blaye ou Bordeaux. Dressant sa masse arrondie à l'extrémité du village, sur un promontoire rocheux cerclé de remparts l'église romane est d'une belle unité architecturale. Elle est aujourd'hui entourée d'un petit cimetière marin envahi par les roses trémières qui lui aussi a résisté au temps et aux assauts d'une nature impétueuse. En se promenant le long des remparts qui surplombent le fleuve, on ressent de manière presque palpable cette sauvagerie caractéristique de la région. Cette impression s'atténue en flanant dans les vieilles rues aux maisons basses peuplées d'échoppes d'artisans qui donnent le sentiment de se promener dans un village grec.

    RETOUR DE PECHE tout au long de l'été, habitants du village et touristes se réunissent sur les quais du petit port de Talmont pour assister au retour des pecheurs. La Gironde est particulièrement généreuse en poissons, aloses et lamproies mais aussi maigre : ce gros poisson originaire des cotes d'Afrique et pouvant peser jusqu'à soixante kilos est bien la vedette de ces matins estivaux.

    A LA DECOUVERTE DE TALMONT
    En sortant de l'église et après avoir fait le tour du petit cimetière redescendez vers le village et faites halte au musée installé dans l'ancienne école municipale, il raconte le passe tumultueux du village depuis la préhistoire et évoque la peche traditionnelle dans l'estuaire de la Gironde.
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