• UNE AUTHENTIQUE RUSTICITE
    Aujourd'hui, les quelques trente-cinq habitants de Lapège exploitent toujours les opulents paturages de la vallée où paissent les moutons de la race tarasconnaise. Organisé autour de quelques ruelles pentues et grossièrement pavées, le village a conservé son architecture rurale caractéristique. Couvertes de lauzes et baties dans un appareillage de pierres souvent apparent, les maisons groupées et les fenils sont ornés de petits balcons de bois. On peut encore observer quelques vestiges des fours à pain, en saillie sur la voie publique. Restaurée en 2001, la petite église gothique conserve une belle Vierge à l'Enfant du XVIIIe siècle inscrite à l'inventaire des Monuments historiques, ainsi qu'un rétable à colonnes torses de la meme époque. Enfin au détour d'une ruelle, une croix cathare rappelle que la secte chrétienne, durement réprimée au XIIIe siècle durant la croisade des albigeois, comptait des adeptes jusque dans ces montagnes reculées.

    LA VIE DU VILLAGE
    A l'abri du froid et de la neige jusqu'à une époque récente, la quasi totalité du bois exploité dans la vallée était destiné aux fonctionnement des forges. Aussi, les constructions de Lapège (habitations, granges) sont-elles baties exclusivement en pierre. Adossées à la pente, elles épousent le dénivelé de la montagne afin d'offrir une forte resistance à la neige abondante en hiver. Les fenetres y sont réduites au minimum afin de limiter la pénétration du froid.

    LE PLUS GRAND TRESOR DES PYRENEES
    Située un peu plus haut dans la vallée, au-dessus du village de Sem, l'ancienne mine du Rancié était considérée au XVIIIe siècle comme le "plus grand trésor des pyrénées". Exploitée dès l'époque romaine, elle fut au XIIIe siècle la propriété du comte de Foix. Les habitants de la vallée se firent mineurs, muletiers ou forestiers, pour couper le bois qui fournissait le charbon des forges. La mine, qui fut jusqu'au XIXe siècle la plus importante exploitation de fer  des Pyrénees françaises, fut définitivement abandonnée en 1929.

    LES PREMIERS SITES HABITES
    Longue de près de 2 km, la grotte de Niaux est célèbre pour ses peintures rupestres datant du magdalénien (entre 16 000  et 10 000 av. J.C.). La salle baptisée le salon Noir compte six panneaux représentant  des animaux (bisons, chevaux, cerfs, bouquetins) d'un grand réalisme, dessinés au trait noir. Non loin, la grotte de la Vache a livré de nombreux objets d'art. La salle Monique, qui fut occupée l'hiver durant trois millénaires, témoigne de la vie quotidienne des premiers habitants de la montagne..........   
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  • Non loin de Tarason-sur-Ariège, Lapège est l'un des villages de la vallée de Vicdessos. D'accès difficile et touché par l'exode rural durant l'entre-deux guerres, il a gardé le charme de jadis, évoquant par son architecture typique les traditions ariègeoises d'autrefois.

    Célèbre courrier de Napoléon, le colonel Claustres était originaire du village de Lapège. Plus connu sous le nom de Moustache, il fut pendant plus de quinze ans l'un des messagers de confiance de l'empereur. Sa mission s'acheva en 1814 lorsque Napoléon, déchu par le Sénat, confirma son abdication lors du traité de Fontainebleau.

    UN PEUPLEMENT PRECOCE
    Au sortir de Niaux, c'est par une étroite route en lacets s'élevant vers le roc de Querquéou que l'on accède à Lapège, perché à près de 1000 m d'altitude sur la rive gauche du Vicdessos. Situé dans un cul-de-sac, le village jouit d'une vue superbe sur la vallée et sur la chaine du Montcalm. Dans ce petit coin des Pyrénées, les montagnes et les vallées, d'accès difficile, ont très tot accueilli les hommes, comme en témoignent la grotte  ornée de Niaux et celle de la Vache, célèbres pour leurs vestiges du magdalénien. Appelé La Pueya au XVe siècle, le village situé sur une antique voie romaine, semble se confondre à l'origine avec celui de Laburath, qui a aujourd'hui disparu. Mentionné dès le XIIe siècle, époque à laquelle il est inféodé aux seigneurs de Quié, il passe ensuite aux mains de la famille Belpech, puis à la chatellerie de Tarascon. Lorsqu'un incendie détruit près de la poitié du bourg, le 2 aout 1904, Lapège compte un peu moins de quatre cents habitants. Ceux-ci vivent de l'élevage, de l'exploitation de la foret et de la fameuse mine du Rancié, qui, pendant plus de vingt siècles et jusqu'en 1929, fut le principal fournisseur de minerai de fer du Midi.
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  • DU CHATEAU A L'EGLISE
    Les premiers chretiens de Llo semblent etre apparus en meme temps que la féodalité, vers le IXe et Xe siècles. Le chateau bati alors sur un piton rocheux a laissé quelques murs percés de meutrières et un tronçon de tour où vivait au XIXe siècle un "sorcier" herboriste aussi savant qu'illettré. Tout près, la tour del Vacaro, ruinée et restaurée en 2003, servait de tour de signaux. Un peu plus loin, les vestiges de l'ancienne chapelle castrale, dédiée à Saint Féliu -Saint Félix - se dressent en surplomb des gorges du Sègre. Quant à l'église paroissiale, dédiée à saint Fructueux, elle remonte au XIIe siècle. Avec son petit clocher-mur à peigne, ses cloches "demoiselles" en forme de poupées, sa nef en berceau brisé et son remarquable portail à colonnettes de marbre blanc et à voussures sculptées, c'est l'une des plus belles de Cerdagne.

    LES BAINS DE LLO
    Les eaux chaudes et sulfureuses des sources thermales purénéennes étaient déjà fréquentées par les romains. Les bains de Llo, au pied du village et à l'entrée des gorges du Sègre, demeurent parmi les plus appréciés de la région, avec leurs piscines intérieures et extérieures, leurs douches massantes, leurs hammam, sauna et jacuzzi relaxant. 

    LA VIA FERRATA DES ESCALDILLES
    Enchassé dans les gorges du Sègre, ce parcours mélant randonnée et escalade que facilitent passerelles et échelles, fut le premier du genre dans les Pyrénées françaises, qui en comptent encore très peu. Après un premier pont de singe, on y progresse au flanc d'une falaise abrupte, selon deux variantes de difficulté croissante environ 800 m de longueur et 280 m de dénivelé, pour rejoindre la petite chapelle de Saint-Féliu. 

    A LA DECOUVERTE DE LLO
    Sur la route de Saillagouse, qui remonte la vallée du Sègre, l'église apparait en premier. Puis la départementale grimpe sur la gauche, en grands virages serrés, entre les solides maisons montagnardes. Tournez à droite avant l'église pour gagner les bains et le départ de la via ferrata, ou prenez le chemin à pied qui monte vers le coeur plus dense du vieux village. La montée vous ménera jusqu'au sommet du promontoire..........     
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  • C'est un creux de valléé où chante une rivière, le Sègre. Llo y poursuit à deux pas de la frontière espagnole une existence pastorale et paisible. Un chateau ruiné, une source thermale et une excellente auberge font de ce pittoresque village une étape de charme.

    Les montagnes des Pyrénées-Orientales sont réputées terre de sorcellerie. A Llo, les anciens rapportent que, les soirs de pleine lune, leurs sommets retentissaient de coups sourds, accompagnés de lueurs maléfiques, ils prétendent meme qu'une folle nuit de sabbat une bande de sorcières hurlantes s'aventura jusqu'au cimetière pour profaner les tombes. Les villageois, héroiques, les pourchassèrent et les emmurèrent au fond d'une grotte. Mais cela se passait dans les temps très anciens....

    LA CERDAGNE AUTHENTIQUE
    Dominé par le massif du Puigmale (2908m), le village, qui ne niche au débouché d'un ravin, à 1450 m d'altitude, est aujourd'hui un modèle de sécurité montagnarde. Nulle urbanisation intempestive n'a nui à son authenticité, et les activités rurales traditionnelles régissent toujours son existence sous le soleil quasi permanent de Cerdagne. Les anciennes maisons aux toits de lauzes s'y étagent au fil de ruelles en pente et de rues en épingles à cheveux, entre les ruines perchées d'un chateau médiéval et une superbe église romane campée en contrebas, un peu à l'écart. Son nom (à prononcer YO) est connu  depuis le IXe siècle, sous la forme de villa Allione, c'est à dire domaine d'Allius. Mais des fouilles menées sur l'ancien oppidium d'El Ladre, au dessus du village actuel, ont permis d'estimer l'occupation du site à 3800 avant J.C. le village, qui comptait quelque quatre cent cinquante habitants à la fin du XIXe siècle, a souffert de l'exode rural. En 1968, sa population était réduite à quatre-vingt-six personnes. Quelques cent cinquante Llotois y vivent aujourd'hui.  


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  • LE MELANGE DES GENRES
    Cité d'art, village pittoresque et port connu dès l'Antiquité : cette conjonction donne à Collioure ce cachet si particulier qui attire chaque été de très nombreux touristes, également séduits par les cinq petites plages  qui s'alignent le long de la baie. Quelques édifices emblématiques lui apportent une élégance supplémentaire, comme l'enceinte rousse de l'imposant chateau royal , ancienne résidence des rois d'Aragon (XIIIe siècle) qui domine la promenade du bord de mer. Au bout de la plage Boramar, bordée de cafés animés, l'église Notre-Dame-des-Anges, avec son étonnante tour ronde, demeure l'image la plus connue de la cité.

    DES TRADITIONS VIVACES
    Jusqu'au XVIe siècle, Collioure a suivi la destinée du Roussillon, passant successivement de mains françaises à espagnoles. De nombreuses fetes traditionnelles témoignent de l'attachement des Colliourencqs à la cilture catalane. Ainsi, depuis 600 ans, la procession de Sanch (l'une des trois du département mais la seule qui se fait aux flambeaux) retrace, chaque Vendredi Saint, le Chemin de Croix. Les feux de joie de la Saint Jean, le 23 Juin, et la grande FestaMajor du mois d'Aout (fete de la Saint-Vincent, corrida et feux d'artifice) comptent également parmi les temps forts de la cité. 

    L'EGLISE NOTRE-DAME-DES-ANGES
    Avec ses fondations baignant dans la mer, l'église Notre-Dame-des-Anges est la curiosité architecturale de Collioure. Elle a été édifiée à la fin de XVIIe siècle après la destruction de l'église de la vieille ville. Son curieux clocher, une tour ronde surmontée d'un dome rose, est en fait l'ancien phare du port. L"glise est reliée par une jetée à l'ilot Saint-Vincent où se dresse une chapelle.

    A LA DECOUVERTE DE COLLIOURE
    Depuis la plage d'Avall, vous pouvez  suivre la promenade du bord de mer qui longe les remparts du chateau. Quai de l'Amirauté, une passerelle traverse le port en direction du quartier du Mouré. Par des ruelles étroites, vous accédez ensuite au haut quartier, où plusieurs escaliers conduisent avenue du Miradou qui borde le fort. Vous pouvez aussi continuer la promenade le long de la plage Boramar jusqu'à l'église Notre-Dame-des-Anges et la chapelle Saint Vincent....... 

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  • Ceinturant une petite baie baignée par les eaux limpides de la Méditerranée, Collioure a pour toile de fond les montagnes des Albères. Ancienne résidence des rois d'Aragon, la petite cité catalane est à la fois port de peche et station balnéaire.

    Un matin du mois de Mai 1905, un jeune peintre dont les oeuvres font scandale à Paris débarque à Collioure. Subjugué par la lumière et les couleurs du village, Henri Matisse, rejoint par son ami André Derain, immortalise le site sur de nombreuses toiles. Lorsque les deux artistes regagnent leur atelier parisien quelques mois plus tard, une vision révolutionnaire de la peinture a jailli du petit port : le fauvisme est né.

    DU SOLEIL ET DES COULEURS
    Dans la foulée, d'autres peintres comme Georges Braque, Raoul Dufy ou Pablo Picasso se déplacent à Collioure. Aujourd'hui, une promenade thématique appelée chemin du Fauvisme, permet de découvrir, à travers une vingtaine d'oeuvres de cette époque, un village sur lequel le siècle a passé en douceur : depuis les traditionnelles barques colorées des pecheurs d'anchois jusqu'au fameux ocre rose qui habille des façades aux balcons fleuris, en passant par des collines verdoyantes où poussent les vignes qui font les vins de Banyuls et de Collioure, la palette n'a rien perdu de son audace. Les peintres amateurs et les galeristes ont investi les ruelles pavées du vieux quartier du Mouré : une manière -lucrative - de perpétuer la tradition.

    LES ANCHOIS DE COLLIOURE
    Située dans le village, les maisons Guy Roque et Desciaux sont les dernières a perpétuer dans leurs ateliers la tradition de l'anchois salé de Collioure. Depuis la préparation des poissons jusqu'à la conservation toutes les manipulations sont effectuées à la main par d'habiles "anchoieuses". Frais, au sel, au vinaigre ou à l'huile, cette spécialité entre dans de nombreuses recettes catalanes....
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  • ENTRE HALLE ET EGLISE

    Né de son abbaye, le village s'est développé sur les deux rives de l'Orbieu et a gardé des vestiges de ses remparts médiévaux, dont la porte de l'Eeau et la Tour de Plaisance. Le long de ses ruelles pavées se succèdent d'humbles maisons à pans de bois, de splendides demeures comme la maison Lautier à la façade ouvragée. Elles évoquent son riche passé de cité drapière et agricole.D'apparence austère, l'église du XIIIe siècle -de nombreuses fois remaniée - recèle un riche décor intérieur, tableaux précieux et émouvante statue d'une Vierge à l'Enfant. Témoins du dynamisme qui régnait dans cette région au Moyen-Age, les halles médiévales accueillaient autrefois le plus grand marché des Basses-Corbières. Parfaitement conservées, elles continuent d'accueillir acheteurs et peoducteurs locaux, tous les samedis.

    UN SENTIER BOTANIQUE
    Baptisé "Lo Romanissa" ce sentier sinue au coeur d'une foret de pins, au sud de Lagrasse. Ouvert à tous, il permet de découvrir près de quarante plantes médicinales et aromatiques. Son nom provient du latib : romanissat signifie des "espaces de garrigues où le romarin est roi". Cette plante, sacrée pour les romains était emblématique au Moyen-Age : les troubadours l'offraient à leur dame à l'époque de l'amour courtois. Aujourd'hui, les apiculteurs des Corbières et du Narbonnais l'adorent : elle produit du miel réputé.

    A LA DECOUVERTE DE LAGRASSE
    En partant de Lézignan, vous arrivez sur le boulevard qui borde Lagrasse. A partir de L'office du Tourisme qui se trouve au premier étage de la Maison du Terroir, vous pourrez emprunter une petite rue qui mène à la Place de l'Encoule, et vous atteignez l'église paroissiale. Admirez en passant les nombreuses maisons à pans de bois. Puis continuez votre chemin pour arriver au pont permettant de traverser l'Orbieu et de rejoindre l'abbaye......  
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  • Dans le décor aride descollines calcaires du massif de l'Alaric, Lagrasse essaine ses vieilles maisons et ses ruelles de part et d'autre de l'Orbieu. Un pout relie son abbaye à ce village fortifié, noyé dans les vignes au coeur des Corbières.

    Après avoir vu un ermite accomplir une miraculeuse multiplication des pains sur le site, Charlemagne décide de construire une abbaye dans cet austère pays cathare. Bon choix sans doute, si l'on en croit l'interprétation de son nom qui viendrait du latin "gratia"  (la grace) rappelant l'état de certains moines qui résidaient  à l'abbaye....Mais ce n'est qu'une légende.

    LA PUISSANCE BENEDICTINE
    Fondée au VIIe siècle, l'abbaye bénédictine doit surtout son existence à un monastère qui lui serait antérieur. Elle devient rapidement prospère grace aux dons des rois et empereurs carolingiens. Au début  du XIIe siècle, Lagrasse possède une centaine d'églises et une dizaine de monastères allant du Bas-Languedoc jusqu'à Saragosse, en Espagne. La croisade contre les Albigeois révèle sa puissance : son abbé , Benoit d'Alignan, joue alors un role prépondérant entre occupants et occupés. Comme bon nombre de sites religieux, la Révolution lui sera fatale. Depuis, les concerts de musique classique et les banquets du Livre organisés durant l'été ressuscitent pour quelques heures le rayonnement spirituel qui émanait autrefois du lieu, aujourd'hui propriété privée...

    L'ABBAYE SAINTE-MARIE D'ORBIEU
    A elle seule, cette abbaye bénédictine est un véritable catalogue d'architecture. L'ancien logis abbatial comprend les parties les plus anciennes : la tour pré-romane et le dortoir. La boulangerie se repère grace à sa belle cheminée. La chapelle abbatiale présente encore des vestiges de fresques ainsi qu'un précieux carrelage en terre cuite vernissé du XIVe siècle. Edifiée au début du XVe siècle la tour clocher rectangulaire porte à son sommet une petite tour octogonale à laquelle manque la flèche ! Cent cinquante marches par un escalier à vis mènent à la galerie qui offre un large panorama sur les collines environnantes. Vaste ensemble de style classique, le Palais Neuf et le cloitre à grandes arcades remontent tous deux au XVIIIe siècle. Un résumé de huit siècles d'architecture.  
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  • LA MAGIE D'UN VILLAGE
    Les rues sinueuses du village ramènent toujours le promeneur égaré sur la place de la Liberté, devant le portail de l'église abbatiale, bordée d'arcades. Entre deux ruelles ou au détour d'un escalier, entre deux toits de tuiles patinées  par le soleil, on aperçoit fréquemment les hautes parois calcaires des falaises toutes proches. Les maisons aux fenetres géminées, aux linteaux gothiques ou aux meneaux Renaissance, témoignages d'une époque raffinnée, s'imbriquent les unes aux autres au coeur d'un paysage où la nature apparait toujours indomptable. Le village semble s'etre "coulé" dans les gorges du Verdus, épousant ses reliefs accidentés : c'est là que réside tout le charme de Saint -Guilhem.

    L'ABBAYE DE GELLONE
    Il ne reste plus grand chose de l'abbaye originelle, typique du premier art roman à différents stades de son évolution. Jadis à deux étages, le cloitre a été amputé d'une partie (les colonnes et les sculptures) achetée en 1906 par le collectionneur Georges Grey Barnard et qui figure désormais au musée des cloitres de New-York ! A Saint -Guilhem, seules les galeries nord et ouest inférieures subsistent. Dans l'église, d'une grande sobriété, sont exposés la chasse de Saint-Guilhem contenant ses ossements et le fameux morceau de la Sainte Croix.

    A LA DECOUVERTE DE SAINT-GUILHEM
    Grimpez à l'assaut des vieilles ruelles. Tentez de vous y perdre.... Vous reviendrez de toute façon à l'abbaye. Après l'avoir visitée, attardez-vous dans le musée lapidaire. SI  vous avez un peu de temps, marchez jusqu'aux ruines du chateau qui domine le bourg : la vue y est splendide........... 

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  • Perdu dans les gorges sauvages du Verdus, Saint-Guilhem-du-Déser étire ses maisons ouvragées de part et d'autre d'une abbaye qui semble se fondre dans la roche calcaire. L'austérité du site ajoute encore à la beauté de ce village languedocien.

    En 804, l'environnement montagneux des gorges du Verdus séduit Guilhem, un vaillant lieutenant  de Charlemagne. Cet ancien guerrier devenu moine construit alors dans ce "sésert de Gellone" le monastère de ses reves, tout entier voué à la prière et à la réflexion spirituelle. Pour le remercier de ses faits d'armes, l'Empereur lui offre un morceau de la Vraie Croix ; son monastère en sera l'écrin.

    SUR LE CHEMIN DE SAINT-JACQUES-DE-COMPOSTELLE
    A la mort de Guilhem, le monastère devient un important lieu de pélerinage. Les fidèles viennent s'incliner sur la Croix et sur la dépouille du saint fondateur puis reprennent force avant decontinuer la route pleine d'embuches vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Le périple vers celle qui s'appelle encore Gellone est rude. Il faut attendre le XVIIIe siècle pour que soient construites les "Fenestrettes", des passages maçonnés contre la roche ! Au XIIe siècle, le village, devenu un haut lieu de la Chrétienté, prend le nom de Saint-Guilhem-le Désert. Cette période de prospérité permet à la cité de se développer autour de son abbaye, aux moulins de s'édifier, aux fortifications de se construire et surtout aux maisons d'agrémenter leurs portes et fenetres de ravissantes sculptures. Aujourd'hui l'abbaye en est le coeur. meme si elle a été largement démantelée durant la Révolution, elle a conservé une partie de son cloitre et abrite un musée dans l'ancien réfectoire des moines : des sculpures, s'étendant de l'époque gallo-romaine à l'age gothique y sont exposées.
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