• CITE D'HISTOIRE ET DE GASTRONOMIE
    Après avoir visité la forteresse; les promeneurs descendent souvent vers le port, s'égaillant le long des maisons aux murs dorés réchauffés par le soleil. Les une vont se joindre à une "causerie médiévale". Les autres, chaque lundi matin en haute saison, se rendent aux marchés des producteurs de pays faire provision de denrées traditionnelles. Ils peuvent aussi, aux alentours du village, assister à une séance de gavage d'oies et de canards.

    En aout, des concerts de musique classique enchantent les mélomanes venus de toute la région.
    SUR ORDRE DU ROI
    Au moyen age, le Seigneur de Cazenac , n'était autre que le maitre du chateau de Caltelnaud, situé de l'autre coté de la rivière et dont les ruines semblent toujours défier l'ensemble castral de Beynac. Pendant des siècles, les seigneurs des chateaux ne céssèrent de s'affronter, l'un étant fidèle aux Anglais et l'autre restant du coté français. Installé sur un plateau voisin qui domine la Dordogne, Cazenac s'articule autour de sa petite chapelle. C'est une ordonnance royale de 1827, portant le sceau de Charles X, qui rattachera définitivement ce village à celui de Beynac.

    A LA DECOUVERTE DE BEYNAC-ET-CAZENAC
    En arrivant de Sarlat par la route départementale qui suit le cours de la Dordogne, laissez votre voiture au parking, devant l'office de tourisme et embarcadères. Empruntez la voie communale qui s'ouvre devant vous : un peu plus loin, sur la droite, plusieurs ruelles partent à l'assaut de la falaise, jusqu'au chateau et au parc archéologique.    
    Yahoo!

    7 commentaires
  • Le long du cours paisible de la Dordogne, Beynac s'étire au pied d'un éperon portant une forteresse du XIIe siècle. Cette cité historique et gastronomique est considérée comme l'une des perles du Périgord noir.

    En été, le coeur de Beynac semble battre plus fort : à l'approche de la fete de la votive du 15 aout, les visiteurs sont nombreux à venir chercher l'ombre bienfaisante des placettes pavées émaillées d'échoppes de commerces traditionnels. Certains préfèrent grimper jusqu'au chateau, tandis que d'autres descendent jusqu'à la rivière pour flaner sur l'une des petites plages de galets.

    A L'OMBRE DE LA FORTERESSE
    Meme hors saison, ce village niché au pied de son énorme chateau reste la proie des touristes. On les comprend ! Habité dès l'age du bronze raconte quelque 4 000 ans d'histoire. Site stratégique exceptionnel, son éperon rocheux contitua longtemps un observatoire idéal sur la vallée de la Dordogne. Une citadelle y est construite dès le XIIe siècle. Un village se développe en contrebas, multipliant les maisons qui s'égrènent aujourd'hui depuis la berge jusqu'à la falaise, au rythme de ruelles étroites dallées de gros pavés. De ces fortifications médiévales subsistent portes d'entrée et épais remparts. Au-dessus des toits de lauzes et des façades de pierres dorées, la forteresse de Beynac a toujours fière allure avec son donjon et sa chapelle devenue paroisse. Aujourd'hui restaurée, elle accueille les visiteurs dans la pénombre inquiétante des lampes à huile, pour mieux restituer une atmosphère typiquement médiévale. Le cinéaste Luc Besson la choisit pour tourner certaines scènes de son film Jeanne d'Arc.   UN IMPRESSIONNANT NID D'AIGLE
    Réputée imprenable la forteresse de Beynac fut pourtant assiégée par Richard Coeur de Lion démantelée par Simon de Montfort avant d'etre l'enjeu de combats terribles entre armées de France et d'Angleterre pendant la guerre de Cent Ans.Sa construction s'échelonne du XIIIe siècle au XVII e siècle : donjon du XIIIe siècle, tour du XIVe siècle, flanqué d'une tourelle Renaissance, le tout autour d'une cour centrale desservie par un magnifique escalier du 
    XVIIe siècle. La salle ses Etats a conservé des fresques du XVe siècle.
    Yahoo!

    votre commentaire
  • UN HAVRE DE PAIX
    Quelques pas à travers le village suffisent pour tomber sous le charme de Castillonnès, en particulier le mardi matin, jour du marché, qui se tient depuis le Moyen-Age toujours au meme endroit, au coeur de la bastide, sur la place des Cornières, jadis uniquement accessible par d'étroits passages à ses quatre angles. Les façades des demeures qui bordent la place présentent des décors variés, et l'ancienne maison abbatiale joliment restaurée, avec son élégante cour d'honneur Renaissance et son ancienne grange aux dimes, abrite désormais la mairie et l'office de tourisme. La grande rue, bordée de nombreuses boutiques, témoigne de la vitalité économique de la région. Derrière les vitrines, foies gras et magrets provenant des élevages locaux de canards et d'oies rivalisent avec le fameux pruneau d'Agen, décliné sous toutes ses formes. Un doux supplice pour les gourmands, qui pourront perdre quelques calories en gagnant la promenade de la Mouthe, d'où l'on découvre une splendide vue sur la vallée du Dropt.

    AU PAS , AU TROT, AU GALOP
    la campagne environnante, avec ses vertes prairies, est propice à l'élevage de chevaux : Castillonnès possède de nombreux haras et des centres équestres qui font le bonheur des résidents secondaires quand ils s'installent dans la région pour les vacances. La passion du cheval est si présente à Castillonnès qu'un hippodrome de première catégorie régionale a vu le jour et accueille des courses réputées. Un centre d'entrainement de trotteurs connait également un franc succès.

    A LA DECOUVERTE DE CASTILLONNES
    Tout d'abord, laissez votre voiture place de l'Ornière. De-là, vous gagnerez la Grande Rue pour rejoindre la place des Cornières, au coeur de la bastide. Vous observerez le bel édifice occupé par la mairie  et , un peu plus loin, l'église. Après l'avoir visitée, vous prendrez à droite et remar querez le beau presbytère du XVIIIe siècle couvert de tuiles plates à crochets. Vous rejoindrez ensuite le quartier de la Mouthe agrémenté d'un jardin public et d'une belle promenade. Rue du Petit-Paris, vous vous arreterez devant l'hotel de Cours de Thomazeau dont vous admirerez la façade du XVIIIe siècle  regagnez ensuite la mairie par la rue de la paix, puis la Cornière Nord........ 
    Yahoo!

    6 commentaires
  • A la frontière entre l'Agenais et le Périgord, la bastide de Castillonnès, juchée sur un éperon rocheux, remonte au XIIIe siècle. Etape pittoresque au coeur de la vallée du Dropt. Le bourg doté d'un riche patrimoine architectural est une halte gourmande réputée.

    Dans la longue charte fondatrice de Castillonnès, rédigée en 1259, on lit : " Ni nous, ni notre bayle, n'arreterons aucun habitant de la dite ville ni ne ferons violence, ni ne saisirons ses biens pourvu toutefois qu'il veuille et promette à ester en justice." Et c'est bien de cela qu'il s'agissait en fondant cette ville nouvelle : garantir la paix et la sécurité à la population en des temps d'invasions et de troubles.

    UNE HISTOIRE MOUVEMENTEE
    Au Moyen-Age, les forets touffues qui couvrent la région sont en effet des repaires de brigands et de malandrains. Quand Alphonse de Poitiers, le frère de Saint Louis, confie au sénéchal d'Agen, Guillaume de Bagnols, la mission de construire la bastide de Castillonnès, il a pour objectif d'assurer la sécurité dans la région. En ces temps troublés, de nombreuses bastides voient le jour alentour : on en répertorie quarante deux pour l'actuel département du Lot-et-Garonne, profusion qui témoigne de la vivacité de l'affrontement entre les Couronnes de France et d'Angleterre. La bastide de Castillonnès va cependant vivre une histoire tumultueuse. Aux discordes seigneuriales succèderent la domination anglaise (fin du XIIIe siècle) et les guerres de frontières qui durent jusqu'en 1454. Enfin, les guerres de Religion font connaitre à la petite cité d'autres périodes de violence. Aujourd'hui, fort heureusement Castillonnès ne connait plus que les invasions tranquilles des touristes.

    JOYAUX D'EGLISE
    De l'église Saint-Pierre (XIXe siècle), qui domine la place du marché, seuls les murs rapellent l'église gothique primitive qui naquit avec le bourg. Son clocher quadrangulaire et sa voute datent en effet du début du XXe siècle.    Le sanctuaire abrite un magnifique retable du XVIIe siècle. Deux tableaux de la meme époque entourent le maitre-autel : peints sur bois, ils représentent la Cène ; d'un coté, l'Annonciation et la Nativité de l'autre. 
    Yahoo!

    7 commentaires
  • UN AIR DU PAYS
    Avec leurs belles pierres, leurs pans de bois et la végétation courant le long des murs, les ruelles de Pujols, enserrées dans les restes des fortifications, composent un ensemble harmonieux. Au pied de l'église Saint-Nicolas dont le clocher s'inscrit dans une porte fortifiée, une petite halle accueille entre avril et octobre un marché du dimanche, souvent agrémenté de dégustations (apéritifs aux pruneaux, gateaux aux noix, melons). Ces richesses du terroir se retrouvent le dernier dimanche de juillet lors de la foire aux produits régionaux et artisanaux. Les amateurs d'art ne manqueront pas les créations des potiers dispersés au fils des rues le troisième week-end d'aout ni les expositions présentées dans l'église Sainte-Foy d'avril à octobre. Riche de ses fresques du XVe siècle, cette église désaffectée accueille aussi des antiquaires le troisième week-end de juillet, lors de la  brocante qui investit le village. Les chineurs connaissent également le Salon des antiquaires qui se tient à l'entrée du bourg au Palay. Ce lieu, animé toute l'année, reçoit aussi début Aout le festival folklorique Couleurs du monde (musiques et danses) qui attire un public nombreux.
    A LA DECOUVERTE DE PUJOLS
    Après avoir vu la maquette de la cité médiévale à l'office de tourisme, flanez dans les ruelles fleuries du bourg où quelques brocanteurs et artisans tiennent boutiques. Admirez la vue sur la vallée du Lot et sur la bastide de Villeneuve depuis la table d'orientation de l'église Saint-Nicolas, puis découvrez la vallée du Mail depuis le belvédère de l'église Sainte-Foy.......

    Yahoo!

    5 commentaires
  • Depuis son rocher, le village de Pujols domine la bastide de Villeneuve-sur-Lot qui s'étend à ses pieds. Telle une sentinelle perchée entre la vallée du Lot et celle du Mail, cette ancienne place forte au passé mouvementé cultive désormais une douceur de vivre méridionale.

    L'histoire de Pujols se confond avec la pierre sur laquelle s'agrippe le village. Refuge préhistorique, puis oppidum gaulois, ce site perché à la vue imprenable fut conquis par les Romains, sésireux de controler une grande partie de la vallée du Lot. Les seigneurs du Moyen-Age leur succédèrent et, à la fin du XIe siècle, Pujols devint l'une des plus puissantes places fortes des Anglais.

    UNE PETITE CARCASSONNE
    Fief de Raimond VI, comte de Toulouse et ardent défenseur du catharisme, Pujols fut entrainé dans la tourmente de la croisade albigeoise. Durant sa longue chasse aux hérétiques, Simon de Montfort contourna prudemment les puissants murs de la cié, mais, quelques années plus tard, le bourg n'échappa guère à  son destin. En 1228, il fut totalement rasé, laissant les Pujolais sans abri. Ceux-ci trouvèrent refuge dans la vallée du Lot et, en 1264, dans la Ville Neuve de Pujols (futur Villeneuve-sur-Lot) avant qu'une nouvelle forteresse ne soit édifiée sur les hauteurs. Dès le XIVe siècle, les petites maisons reprirent place au pied du puissant chateau des barons de Pujols, bien protégées par un double rempart bordé de fossés creusés dans le roc.  La maquette exposée à l'office de tourisme permet d'admirer ce qu'était cette petite Carcassonne et d'en repérer les vestiges encores visibles. Eglises, tours et portes fortifiées, maisons à colombages, puits et meme pilori sont aujourd'hui superbement restaurés.
    Yahoo!

    votre commentaire
  • LE TRESOR  DU CAUSSE
    Logé dans un méandre du Célé, le paisible village, entouré de collines boisées, fait face à une falaise rocheuse dans laquelle s'ouvre une grotte ornée de peintures rupestres et abritant une source dont l'eau était réputée pour guérir les enfants rachitiques. Sur le causse, où subsistent quelques casselles, constructions de pan conique à usage d'étable et parfois de pigeonniers, ainsi que des banquettes de pierres sèches qui servaient pour les cultures, se trouve le hameau de Sainte Eulalie. Son église a de tout temps été une étape pour les pélerins venant du Puy et se rendant à Saint-Jean-de-Compostelle. Aujourd'hui, nombreux sont les randonneurs, qui empruntent le mythique chemin, s'arretent devant son austère façade couronnée d'un clocher double. L'édifice construit au XIIe siècle est de style roman. Il se composait à l'origine d'une nef unique, en partie voutée, à laquelle furent ajoutées au XIXe siècle deux chapelles destinées à abriter la sacristie et un presbytère. Le clocher comporte deux cloches qui sonnent en alternance pour guider les pélerins à la nuit tombeé.

    LE RETOUR DU SAFRAN
    Peut-etre originaire d'Asie Mineure, le safran était utilisé comme épice, pour teindre les tissus et pour les vertus thérapeuthiques. A Espagnac, une parcelle attenant au jardin du couvent était réservé à cette culture, qui perdura dans la région jusqu'au XVIIIe siècle. Depuis 1987, l'Association Culture et Sauvegarde du patrimoine des environs de Carjac a entrepris de faire l'inventaire des plants subsistants dans la région d'Espagnac, comme dans d'autres villages  Le safran est de nouveau à l'honneur, notamment pour la confection de confiture.

    A LA DECOUVERTE D'ESPAGNAC-SAINTE-EULALIE
    Organisé par la mairie, un circuit balisé permet de découvrir les principales curiosités du village. Le parcours commence à Espagnac, où l'on visite l'église et le cloitre, puis traverse le hameau de Salebio, aus maisons soigneusement restaurées, avant de conduire à la source bleue, dont les eaux en période de crue, prennent une teinte d'encre. Il passe ensuite par Sainte-Eulalie, où l'on voit l'église et se poursuit jusqu'au hameau du Suquet qui abrite un menhir érigé entre 3000 et 2000 ans avant J.C......
    Yahoo!

    4 commentaires
  • Situé sur la rive gauche du Célé, Espagnac est bati autour d'un ancien prieuré, dont subsiste l'église et une partie des batiments conventuels. Le hameau de Sainte-Eulalie abrite aussi une église, qui servait de halte aux pélerins en route pour Compstelle.

    Le visiteur qui arrive à Espagnac ignore sans doute qu'il a pénétré dans l'Herbrardie. Il ne s'agit pas là d'un royaume ignoré, mais du vaste territoire, couvrant la majeure partie de la vallée du Célé, que controlait au Moyen-Age une puissante famille de la région, celle des Hébrard de Saint-Sulpice, coseigneurs de Cajarc.

    UN "PARADIS" BIEN NOMME
    C'est un membre de cette prestigieuse lignée, Aymeric, éveque de Coimbra, au Portugal, qui, dans les années 1280, fait reconstruire, à l'abri des crues du Célé, le prieuré Notre-Dame-de-Val-Paradis. Fondé en 1145 par un moine augustinien, Bertrand de Grifeuille, ce prieuré accueillera une communauté de chamoinesses en 1211 et connaitre un grand essor à partir du XIIIe siècle. Sorti très endommagé de la Guerre de Cent ans l'ensemble, relevé et restauré, conservera sa vocation conventuelle jusqu'à la Révolution. Autrefois entouré d'une muraille dont subsiste ainsi qu'une ancienne porte fortifiée abritant aujourd'hui un gite rural, le village aux maisons coiffées de tuiles s'est développé au pied des batiments du prieuré, s'ordonnant autour du cloitre, dont il reste une gracieuse galerie à arcades, et de l'église. Reconstruit au XVe siècle dans le style gothique, l'édifice arbore un chevet pentagnonal flanqué au sud d'un étonnant clocher à colombages de bois et de briques que coiffe une mince tour carrée couverte de lauzes, sur le modèle des pigeonniers qu'on retrouve si fréquemment dans la campagne quercynoise.
    A l'intérieur du sanctuaire on peut admirer trois gisants dont celui d'Aymeric d'Hébrard, ainsi qu'un remarquable rétable dans lequel s'inscrit une peinture représentant l'Assomption attribuée à Simon Vouet.
    Yahoo!

    6 commentaires
  • UNE PLACE ENTOUREE DE RUELLES
    Doté d'un port sur le Lot, Capdenac fut dès le Moyen-age un village prospère, peuplé de commerçants et d'artisans. Il abritait également une commanderie de Templiers qui accueillait les pélerins se rendant à Rocamadour ou à Compostelle. Aujourd'hui, l'animation se concentre sur la place Lucter. La foire aux chevaux du 20 Avril, la brocante du dernier dimanche de Juillet ou les nombreux vide-greniers de la saison rappellent les grandes foires médiévales. L'été, le marché du mercredi permet de découvrir les spécialités du pays: la fouace à l'ancienne, les vins du pays du Lot et les fromages de chèvre. On retrouve ces produits lors des deux marchés nocturnes de l'été.

    "LA FOUNT DEI CEN ESCOULOUS"
    Il faut descendre plus de cent marches d'un escalier taillé dans le roc pour accéder à l'unique fontaine contenue à l'intérieur des remparts, conçue par le Romains (la fontaine gauloise se trouve hors les murs). Cet ensemble remarquable se compose de deux bassins : l'un ovale, pouvant contenir 9000 litres d'eau potable, tapissé de feuilles de plomb pour en assurer l'étanchéité, l'autre, une citerne rectangulaire d'une contenance de 15 000 litres, était réservée aux animaux.

    A LA DECOUVERTE DE CAPDENAC-LE-HAUT
    Après le donjon et le Musée archéologique, découvrez la place Lucter. L'église abrite un beau rétable et la mairie possède un portail provenant de la maison de Sully, ministre d'Henri IV qui résida à Capdenac . Depuis la terrasse du Sault, admirez les méandres du Lot, puis dirigez-vous vers la porte Narbonnaise et la commanderie (belle fresque du XVe siecle).   Depuis la Place Saint andrieu, descendez à la fontaine souterraine, puis rejoignez la barbacane de la porte de Gergovie avant d'aller découvrir le puits gaulois et la fontaine de César......
    Yahoo!

    5 commentaires
  • Aux confins du Quercy et du Rouergue, sur une boucle du Lot, Capdenac évoque un navire échoué sur un rocher. Ce village est l'ancienne cité gauloise d'Uxellodunum, théatre du dernier combat mené par Jules César dans sa conquete des Gaules.

    En l'an 51 av.J.C. , durant la dernière année de la guerre des Gaules, deux mille Gaulois rescapés de la bataille d'Alésia sont retranchés à Uxellodunum avec les habitants. Ils résistent vaillaiment aux trente mille légionnaires romains qui encerclent la place forte, jusqu'à ce que César, inquiet devant tant d'opiniatreté, vienne en personne soutenir le siége.

    UN PROMONTOIRE ESCARPE
    C'est de cette façon peu glorieuse que les Romains s'emparèrent de cet ultime bastion de la résistance gauloise, en captant l'eau qui alimentait la fontaine de la cité. Aujourd'hui, le point de capture des eaux est devenu la "fontaine de César" et, plus haut, s'ouvre le puits de la fontaine gauloise asséchée. Durant les siècles de l'occupation romaine, les murs de la petite cité furent renforcés, abritant une nouvelle fontaine creusée dans le roc : cette "fount dei cen escoulous" est toujours accessible par un escalier fortifié de cent trente-cinq marches. Après la période sombre des invasions wisigothiques, le village connut son age d'or au Moyen-Age. Cependant, considéré comme une position chef du Quercy, il fut pris par Simon de Montfort durant la croisade des Albigeois. Les Anglais l'assiégèrent ensuite pendant la guerre de Cent Ans, et les protestants s'y réfugièrent lors des guerres de Religion. A coté des monumentales portes de la citadelle, l'imposant donjon du XIVe siècle domine toujours les ruelles pavées et fleuries qui serpentent dans le bourg, bordées de maisons à encorbellement et nobles demeures des XVIIe siècle et XVIIIe siècles. 

    L'IMPOSANT DONJON DU XIVe siècle dominant la place Lucter  abrite l'Office de Tourisme et un petit musée historique et préhistorique . Le gisement néolithique (-3500 ans) découvert aux pieds des remparts a livré poteries et outils de silex ainsi qu'une étonnante statuette de déesse mère taillée dans le grès (copie dans la vitrine). Les autres objets témoignent des périodes gallo-romaine et médiévale. La terrasse, crénelée et pourvue d'échauguettes, offre un superbe panorama.. 
    Yahoo!

    6 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique