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Aujourd'hui situé en bordure du canal de la Somme, le chateau de Ham occupa, dès sa construction au XIIIe siècle, l'une des toutes premières places
parmi les forteresses du royaume de France. Du puissant ouvrage, dont le nom est connu car il servit de prison à nombre de personnages célèbres, ne demeurent plus à notre époque que d'imposantes
ruines.
A Ham, la geole deLouis Napoléon Bonaparte ressemble plus à la chambre d'un érudit qu'à un sombre cachot. Le prince y est retenu depuis 1840, après l'échec de la conspiration qu'il a menée, pour
renverser Louis-Philippe.
Six ans déjà ont passé, Louis Napoléon a mis cette période d'inactivité forcée à profit pour rédiger l'Extinction du paupérisme, un essai qui reflète les préoccupations sociales de son temps.
Le 25 Février 1846, aidé de deux complices, il sort de sa chambre vers 7 heures du matin, vetu d'une tenue d'ouvrier que lui a complaisamment fournie un maçon surnommé Badinguet. Ainsi déguisé, il
passe incognito devant les trois geoliers de sa cellule et traverse la cour intérieure, une planche sur l'épaule. Le planton de garde lui ouvre la porte sans se méfier.
Grace à cet accoutrement, Louis Napoléon réussit égalemment à duper les soixante soldats qui surveillent le fort ! Bien vite, il rejoint Saint Quentin à pied. Ce sera ensuite la fuite vers la
Belgique, puis l'exil à Londres.
Il faudra un long moment aux gardiens de Ham pour comprendre que leur illustre pensionnaire futur empereur des Français, vient de s'échapper.....
DES SEIGNEURS ARCHITECTES
Le site de Ham, qui jouit s'une position stratégique a été fortifié dès le XIe siècle. C'est à
Odon IV (1216-1234), seigneur du lieu, que l'on doit l'ébauche de la forteresse. C'est lui, en effet, qui fait rétablir un premier ouvrage édifié datant du temps des comtes de Vermandois, Ham
acquiert ainsi ses premiers dispositifs défensifs, ses fossés et ses quatre tours d'angle. Ces atouts seront renforcés par le duc Louis d'Orléans, qui entre en possession de la forteresse en
1404 et élève le corps de logis principal, puis en 1418, par les membres de la famille de Luxembourg, Jean de Luxembourg consolide les tours ; Louis, Connétable de Saint-Pol, remanie l'ensemble et
construit le donjon.....
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chezmamielucette dans
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1 Mars 2010 à 17:48
DU JEUNE AU PARTEGE
Le jeune a faim et soif quand on ne lui fait pas manger la charité et boire la miséricorde. Le jeune souffre et défaille quand il ne se couvre pas
de l'aumone, quand il ne s'habille pas du vetement de la pitié. Ce que le printemps est à la terre : de meme que la brise printanière fait fleurir les plantes des champs, de meme la miséricorde
fait-elle produire tout ce qui a été semé par le jeune, et fructifier toute sa vertu en une moisson céleste.
Ce que l'huile est à la lampe, la charité l'est au jeune : la lumière de la lampe se nourrit d'huile grasse, et ne consommant que peu, elle
suffit pour illuminer joyeusement toute la nuit; de meme la charité fait-elle resplendir le jeune et pleinement rayonner la lumière de la modération. Ce que le soleil est au jour, sache que
l'aumone l'est au jeune : comme l'éclat du soleil donne la clarté au jour et disperse toute l'obscurité de la nuit, l'aumone donne sa sainteté au jeune, et repousse par la lumière de la charité la
nuit de la cupidité. Bref, ce que l'ame est au corps, la générosité l'est au jeune.
Le jeune est vigoureux, il est vainqueur et il triomphe, quand il combat sous les ordres de la miséricorde; la miséricorde et la charité sont
les ailes par lesquelles il est soulevé et porté au ciel, et sans lesquelles il reste à terre et s'y traine lourdement.
Sermon écrit par : Saint Pierre Chrysologue (380-450)
Né à Imola près de Ravenne, alors résidence impériale, Pierre était diacre lorsqu'à une cinquantaine d'années, Sixte III le nomme éveque de cette ville. Luttant contre les nombreuses hérésies et
superstitions de son diocèse, son éloquence le fit surnommé "Chrysologue" , c'est à dire "parole d'or". On garde de lui de nombreux sermons sur l'Ecriture.
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chezmamielucette dans
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1 Mars 2010 à 17:44
Très jolie plante dont les fleurs à cinq pétales en cornets, de couleur bleue ou violette, pendent au sommet des pédoncules (mai à juillet). Les feuilles, à trois lobes, sont
dentelées. Cette espèce pousse dans les bois, les haies en terrain calcaire à partir d'une souche vivace (renonculacées).
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DES DEFENSES RESOLUMENT MEDIEVALES
Elevé à des fins défensives dans une Lorraine réguliérement en proie aux ravages de la guerre, le chateau de Malbrouck possède d'impressionnantes défenses. L'accès à la forteresse est défendu par
une barbacane et un pont-levis qui franchit le fossé, tandis que les quatre tours sont percées de meurtrières et d'autres types d'ouvertures de tir. Les courtines sont couronnées par un chemin de
ronde auquel on ne peut accéder que par les tours. La tour circulaire, véritable donjon qui se décline sur cinq niveaux, comporte en outre une porte surélevée à 2,50 m du sol.
UN CONFORT DIGNE DE LA RENAISSANCE
En dépit de cet aspect guerrier les aménagements intérieurs de Malbrouck révèlent déjà le souci pour le confort intérieur qui sera une des caractéristiques de l'architecture de la Renaissance.
Conçu comme un chateau fort, Malbrouck est également une demeure seigneuriale habitée par ses possesseurs. Chaque tour dispose de latrines, et toutes les pièces du logis, équipées de cheminées
ornées de carreaux de faience, sont éclairées par des baies de verre coloré.
LA LUMIERE AU BOUT DE LA NUIT
De nombreuses familles ont possédé Malbrouck, après les seigneurs de Sierck, les comtes de Sayn, les comtes de Sulz, les familles de Bertainvilliers, Sarazin, de Marizot et Breidt en ont été
les propriétaires.
Racheté par le conseil général de la Moselle en 1975, le chateau, alors depuis bien longtemps en ruine, a fait l'objet d'un important travail de restauration, qui ne s'est achevé
qu'en1998.
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chezmamielucette dans
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28 Février 2010 à 18:38
"JE M'ENNUIE DANS LA PRIERE"
Saint François de Sales disait que si, dans notre oraison, nous ne faisions rien d'autre que de chasser distractions et tentations, cette oraison serait bien faite. Tauler dit meme que celui qui
persévère dans l'oraison malgré l'aridité, Dieu lui fait une plus grande grace qu'à celui qui prierait beaucoup et avec beaucoup de dévotion sensible. Le Père Rodriguez parle de quelqu'un qui, en
quarante années d'oraison, disait n'avoir jamais éprouvé aucune consolation ; mais les jours où il la faisait, celui-ci se sentait plein de force pour vivre les vertus, tandis que s'il
l'omettait, il éprouvait une telle faiblesse, qu'il se trouvait incapable de quoi que ce soit de bon. Saint Bonaventure et Gerson disent que beaucoup servent Dieu de meilleur façon en n'ayant
pas le recueillement qu'ils désirent, qu'en l'ayant : en effet, ils vivent alors avec plus de Zèle et d'humilité, tandis qu'autrement ils pourraient se laisser aller à la vanité, et deviendraient
tièdes en pensant avoir déjà trouvé ce qu'ils cherchaient.
Extrait de la :"Conformité à la volonté de Dieu" écrit par :
Saint Alphonse de Ligori (1696-1787)
Napolitain, Alphonse de Liguori commence par etre avocat. Pretre à 30 ans, éveque sur le tard, il rfenoncera vite à cette charge. Préicateur et éducateur, il fonde les Rédemptoristes. Son oeuvre
abondante se signale particuliérement dans le domaine de la morale, qui lui a valu d'etremis au nombre des Docteurs de l'Eglise....
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chezmamielucette dans
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28 Février 2010 à 18:31
Plusieurs
espèces aquariques à fleurs blanches (floraison de mai à juillet) fournissent dans les eaux des zones de protection et d'alimentation aux insectes aquatiques et aux petits poissons. Les feuilles
sont différenciées selon leur position : submergées, elles sont longues, en lanières ; aériennes ou flottantes, elles ont un limbe arrondi légérement lobé.
Le nom usuel de cette renoncule aquatique, "grenouillette", rappelle l'origine du nom de la famille : le mot latin rana, qui signifie "grenouille" (renonculacées)....
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Baptisée Meinsberg mais connue également sous le nom de chateau de Malbrouck, la forteresse veille sur les confins des frontières
allemande et luxembourgeoise. Perché sur son éperon rocheux, l'édifice a failli sombrer dans l'oubli. Il renait aujourd'hui et offre, au terme d'un remarquable travail de restauration, l'un des
plus éblouissants témoignages lorrains de cette époque de transition entre les styles gothique et Renaissance.
Malbrouck s'en est allé en guerre....et il en est revenu. A paques où à la Trinité ? L'histoire ne le dit pas, mais en cette année 1705, pendant cette guerre de Succession d'Espagne qui enflamme
une nouvelle fois l'Europe, le duc de Malbrouck, le "Malbrouck" de la célèbre chanson, a installé son quartier général au chateau de Malbrouck.
A la tete d'une armée de 100 000 hommes, il attend le renfort du prince de Bade pour envahir la France et écraser sur son passage les 50 000 soldats de Louis XIV qui
font face au chateau, sous les ordres du maréchal de Villars. Le prince de Bade n'arrivera jamais. De jour en jour, les troupes de Malbrouck s'affaiblissent et l'on ne compte plus les déserteurs.
Le 17 juin, à la faveur d'une nuit de brouillard, Malborough lève le camp en toute discrétion, sans la moindre effusion de sang. L'assaut de Meinsberg n'aura pas lieu faute de combattants, mais le
chateau en prenant le nom de Malbrouck conservera à jamais le souvenir de l'un des plus célèbre chefs militaires de l'histoire de l'Angleterre.
LA FIERTE D'ARNOLD
La naissance du chateau de Malbrouck est l'oeuvre des chevaliers lorrains de Sierck. Une forteresse primitive a existé dès 1274, érigée par Arnold III de Sierck. C'est cependant à son descendant
Arnold VI que l'on doit ce chateau de calcaire et de grès, orienté selon un axe nord-sud et coiffé d'ardoises. Au sommet de la hiérarchie nobiliaire lorraine, Arnold VI de Sierck, maitre d'une
seigneurie qui s'étend sur une vingtaine de paroisses, obtient en 1419 l'autorisation de batir une forteresse. Quinze années sont nécessaires pour venir à bout de ce chantier colossal.
TOUTE L'ALLURE D'UNE FORTERESSE
Malbrouck s'articule selon un plan trapézoidal. Qatre tours sont reliées par des courtines de 12 m de hauteur et de 4,80 m d'épaisseur en moyenne, délimitant ainsi de longues façades : 50 m environ
au nord et au sud, près de 68m à l'est et à l'ouest. Sur la courtine ouest vient s'appuyer le logis seigneurial, tandis que le mur nord est percé d'un porche, précédé d'un fossé et d'un chatelet
d'entrée. Les quatre tours de Malbrouck sont flanquées d'une tourelle d'escalier. La tour nord-ouest, dite "tour des Dames" est la seule à adopter une silhouette circulaire. Les trois autres, la
tour " de la sorcière" (sud-est), la tour "du Rocher chauve" (sud-ouest) et enfin la tour "de la Lanterne" (nord-est) sont de plan carré
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chezmamielucette dans
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27 Février 2010 à 18:11
JESUS, NOTRE LUMIERE
Ne prenant avec lui que Pierre, Jacques et Jean, Jésus se retira sur une haute montagne, et "il fut transfiguré devant eux", autrement dit pendant qu'ils se regardaient.
Que signifie : "il fut transfiguré" ? demande Chrysotome, le grand théologien. Cela veut dire qu'il leur ouvrit un peu quelque chose de sa divinité, selon son bon-plaisir, et qu'il manifesta à ses
disciples Dieu demeurant en lui.
Et pendant qu'il priait, dit Luc, "voici que son aspect devint autre", tandis que Mathieu écrit :" il devint brillant comme le soleil". Il dit "comme le soleil", non pour
que nous concevions cette lumière comme sa lumière sensible, mais pour que nous comprenions ceci: ce que le soleil est pour ceux qui vivent et perçoivent selon les sens, le Christ; en tant que
Dieu, l'est pour ceux qui vivent et perçoivent selon l'esprit.
C'est pendant qu'il priait qu'il resplendit ainsi, et manifesta cette lumière mystérieuse aux disciples choisis et aux anciens prophètes. Il nous montre par là que la
prière engendre cette vision bienheureuse, et nous enseigne qu'il faut etre semblable à Dieu par la vertu et uni à lui selon l'esprit, pour pouvoir en bénéficier : elle est offerte et visible à
tous ceux qui, par lapplication aux oeuvres bonnes et à la prière sincère, se portent continuellement vers Dieu.
Homélie écrite par : Saint Grégoire Palamas (1296-1359)
D'une noble et pieuse famille d'Asie Mineure, Grégoire fut éduqué à la cour impériale de Constantinople. A vingt ans, il rejoint les moines du Mont Athos avant de mener une vie d'ermite jusqu'à
trente ans. Ordonné pretre à Thessalonique, sa vie solitaire alterne avec des interventions dans les querelles théologiques et politiques, nombreuses à l'époque. Patriarche de Thessalonique à 50
ans, ils'y révèle grand prédicateur, et défenseur d'une spiritualité fondée sur l'expérience de Dieu, plus que sur une théologie devenue très intellectuelle chez ses adversaires.......
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chezmamielucette dans
fleurs le
27 Février 2010 à 18:02
ne se rencontre que rarement dans les forets froides et humides. Cette plante vit surtout en montagne. La fleur apparait en juillet et aout, et sa struture irrégulière en
forme de casque lui a valu le surnom de "capuchon". Plante vivace, elle a une racine dont les tubercules ont la forme de navets. Vénéneuse, très toxique, elle est aussi cultivée pour en extraire
l'aconitine. (renonculacées).......
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RETOUR VERS LE
PASSE
Le chaterau, qui était isolé du village par un fossé, se présentait sous la forme d'un quadrilataire ouvert vers l'est. L'entrée, constituée d'une poterne et précédée par un pont-levis, permettait
d'accéder à la cour, bordée par deux corps de batiments. Celui du nord était flanqué à son extrémité est des tours de Malcouverte et de la Vis de Bois, et à son extrémité ouest des tours du Moyniet
et de Haraucourt, le corps de logis lui faisait pendant, au sud, abritait notamment la cuisine, la chapelle des éveques ainsi qu'une suite d'appartements aménagés entre les XVI e et XVIIe siècle
pour les Loraine-Vaudémont.
UNE CREATION ORIGINALE
L'édifice reconstruit dans les années 1920 forme un L . Le corps principal, au nord, s'appuie sur l'ancienne muraille médiévale et s'achève à l'est par deux tours d'angle. Il est éclairé, au
rez-de-chaussée, par des fenetres à meneaux, et à l'étage, que longe une balustrade de pierre, par des fenetres sommées de frontons-pignons présentant un appareillage en damier. A l'ouest, une tour
exagonale, dotée d'une porte du XVe siècle provenant de l'ancienne maison du doyen des chanoines, s'élève à l'intersection du corps principal avec une aile en retour. Celle-ci d'une architecture
plus sobre, est prolongée par un corps d'entrée qui sépare le chateau des dépendances. La pierre apparente confère une harmonie à cette construction que dessert un aspect un peu massif.
ATMOSPHERE MEDIEVALE
La partie ouest du rez-de-chaussée du corps principal est occupée par la salle des Burgraves, grande salle voutée mesurant 20 m de long et 10m de large. Cette salle, utilisée au temps des éveques
pour les cérémonies et pour les festins, conserve une cheminée qui a échappé aux destructions du XVIIe siècle. Elle porte à son manteau le blason des éveques de Verdun, associé à celui de l'un des
titulaires du siège du XVe siècle, Guillaume de Haraucourt. Le sol est fait de carreaux de céramique rouge, timbrés des armoiries des ducs de Loraine et de l'aigle impérial, et des dalles de marbre
noir.......
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