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UN ILLUSTRE MODELE
A l'intar de son frère Guillaume de Chevenon, capitaine du Donjon de Vincennes, Jehan s'inspire de cette résidence royale, le plus haut édifice fortifié d'Europe. Au sud de l'ensemble castral, protégé par de profonds fossés, le donjon de Passy est, comme celui de Vincennes, la pièce maitresse de l'édifice. Haute de 25 m, cette tour couronnée de machicoulis est pratiquement dépourvue d'ouvertures, à l'exception de quelques archères. A l'intérieur, les cinq niveaux sont équipés de cheminées monumentales. Les étages sont desservis par des escaliers en vis abrités dans deux minces tourelles qui viennent s'appuyer au donjon. Le donjon n'occupe que l'angle sud d'une enceinte formée de courtines flanquées de tours rondes.Des fossés courent jusqu'au flanc oriental, tandis qu'au nord une petite rivière et un étang assurent une protection naturelle. L'ensemble dessine un vaste rectangle d'environ 50 M de coté. La seule des quatre tours qui subsiste possède des murs épais de 1,70 m.
UNE ESQUISSE DE RAFFINEMENTRelié à une tour carrée placée en avancée par rapport au donjon, le corps de logis, aujourd'hui très endommagé, présente encore, sur sa façade sud, des fenetres moulurées ainsi qu'une baie à croisillons. Cette dernière fut percée lors des remaniements opérés au XVe siècle après la guerre de Cent Ans, période durant laquelle le chateau servi de repaire au fameux routier Perrinet Gressard. C'est également à l'occasion de la fin du XVe siècle qu'est ajoutée la tour héxagonale venant s'appuyer sur l'angle nord-sud-est du donjon.
LE DESINTERET SEIGNEURIAL
Restauré après le conflit, le chateau de Passy ne restera en état que pendant un peu plus d'un siècle. L'édifice, passé aux mains de la famille Gaspard en 1424, est encore en sa possession lorsque les guerres de religion éclatent. Ruiné en 1569, Passy ne sera jamais plus entretenu par ses seigneurs, qui n'hésiteront pas à faire abattre ce qui reste de murailles et de tourelles pour en récupérer les pierres et les moellons afin de les utiliser dans la région à d'autres constructions ..........
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CHOISIR LE VRAI BONHEUR
Si tu as le moindre bon sens, comprends donc, que tu es fait pour la gloire de Dieu et le bonheur éternel. C'est là ton but, le centre de ta vie, le trésor de ton coeur. Si tu atteins ton objectif, tu seras heureux; si tu t'en écartes, tu feras ton malheur. Tout ce qui t'y mène, tiens-le pour bon ; tout ce qui t'en détourne, c'est mauvais. La prospérité et l'adversité, la richesse et la pauvreté, la santé et la maladie, ne sont pas à rechercher systématiquement, ni à fuir par principe. Si elles servent à la gloire de Dieu et à ton bonheur éternel, elles sont bonnes et souhaitables; sinon, elles sont mauvaises et il faut les éviter.
Dis-toi, en outre que Dieu n'est pas si loin de ceux qui l'aiment, que meme ici-bas il leur accorde des joies immenses, supérieures à celles que se procurent les amoureux de la création . Il est écrit : "Fais tes délices du Seigneur, et il te donnera ce que ton coeur désire." Et quand Saint Paul dit : "Je suis rempli de consolation et je surabonde de joie dans l'adversité". Il ne veut pas dire que les tribulations font son bonheur et que la douleur lui plait, car les épines ne donnent pas de raisin, ni les ronces des figues ; il laisse entendre que Dieu accorde à ses amis, pour adoucir leurs peines, des joies si pures, si douces et si profondes, qu'elles sont sans aucune mesure avec les joies terrestres.
Extrait de "La Monté de l'ame vers Dieu" écrit par Saint Robert Bellarmin
Robert Bellarmin (1542-1621). Il est né en Toscane et devient jésuite à 18 ans. Ordonné pretre, il se distingue comme enseignant et prédicateur. Conseiller des Papes, il rédige le catéchisme que Clément VIII imposera à toutes les paroisses. Archaveque de Capoue et cardinal, Bellarmin se révélera aussi bon pasteur que théologien. Elu par le conclave pour succéder à Clément VIII, le véto du roi d'Espagfne l'empechera de coiffer la tiare.
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Plante annuelle à feuilles cylindriques. Elle prospère en terrain léger et en situation très ensoleillée. Ses fleurs, de teinte jaune, rouge, blanche, ne s'épanouissent qu'au
soleil. Une autre espèce, Portulaca alercea, à feuilles oblongues, croit à l'état spontané et l'extrémité de ses tiges est parfois mangé en salade (portulacacées)............
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A la frontière du Nivernais et du Berry, l'accès au hameau de Passy-les-Tours, adossé à la foret des bettranges, fut longtemps défendu par un puissant chateau, dont le donjon constituait un poste de surveillance le long de la route reliant la Charité-sur-Loire à Verzy. Les conflits religieux du XVIe siècle eurent raison de cette importante forteresse, réduite aujourd'hui à l'état de ruine.
12 Mai 1569. Depuis sept ans bientot, le royaume de France est plongé dans la tourmente des conflits religieux. Une nouvelle fois dans son histoire la Bourgogne connait les affres de la guerre. Wolfang, comte palatin, duc de Bavière et de Deux-Ponts, venu preter main-forte à ses coréliogionnaires français s'empare de la Charité-sur-Loire à la tete d'une troupe de six mille soldats et quatre mille cavaliers appuyée par plus d'une vingtaine de pièces d'artillerie.
Deux mois plus tard, les catholiques tentent de lui reprendre la ville. Les environs sont dévastés; partout on pille, on se massacre, on saccage. Le chateau de Pasy-les-Tours n'échappe pas au carnage. Une partie de ses murs d'enceinte et la quasi totalité de son corps de logis sont irrémédiablement détruits. A jamais figé dans sa déchéance, l'édifice ne sera pas restauré.
LE CHATEAU D'UN MARMOUSSET
Au XIIIe siècle, la terre de Passy est aux mains des Chaudron , seigneurs de Varennes-les-Narcy, relevant pour l'hommage du prieuré de la Charité-sur-Loire. On trouve ensuite, parmi les seigneurs cités, Jean de Beaumont, dont la veuve, fait en 1369 une donation au prieuré de la Charité. Un certain Jehan de chevenon se porte acquéreur du fief en 1398. Cet important personnage, l'un des marmoussets, ces fameux conseillers du roi Charles VI qui seront renvoyés après la démence du souverain en 1392, possède une grande fortune, mais sa position de puiné l'a empeché de recueillir l'héritage familial. Il décide de construire à Passy un chateau en tout point identique à celui que, non loin de Varennes, Guillaume, son frère ainé, avait fait édifier au meme moment sur le domaine ancestral de Chevenon.
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LE JEUNE QUI PLAIT A DIEU
Mon Dieu, voici un temps d'abstinence et de privation. Ce n'est rien de jeuner des viandes grossières qui nourricent le corps, si on ne jeune aussi de tout ce qui sert d'aliment à l'amour-propre.
Mais quoi, mon Dieu ! Faudra-t-il donc que je sois dans une crainte continuelle de rompre ce jeune intérieur par des consolations que je gouterai au dehors ? Non, non, mon Dieu, vous ne voulez point cette gene et cette inquiétude. Votre esprit est l'esprit d'amour et de liberté, et non celui de crainte et de servitude.
Loin, loin, o mon Dieu, cette sagesse triste et craintive qui se ronge toujours elle-meme, qui tient toujours la balance en main pour peser des atomes , de peur de rompre ce jeune intérieur ! C'est vous faire injure que de n'agir pas avec vous avec plus de simplicité : cette rigueur est indigne de vos entrailles paternelles. Vous voulez qu'on vous aime uniquement : voilà sur quoi tombe votre jalousie ; mais quand on vous aime, vous laissez agir librement l'amour, et vous voyez bien ce qui vient véritablement de lui.
Je jeunerai donc, o mon Dieu, de toute volonté qui n'est pas la votre ; mais je jeunerai par amour, dans la liberté et dans l'abondance de mon coeur. Malheur à l'ame rétrécie et desséchée en elle-meme, qui craint tout et qui, à force de craindre, n'a pas le temps d'aimer et de courir généreusement après l'époux.
Extrait du "Manuel de Piété" écrit par FENELON (1651-1715)
Fénelon, de vieille noblesse périgourdine, il devient pretre en 1675, il est familier de l'entourage de Louis XIV et Madame de Maintenon. Il devien précepteur de l'héritier du trone, le duc de Bourgogne. Archaveque de Cambrai en 1695, en semi-disgrace, il écrit "Maximes des Saints "
en 1699. Il se révélera homme de Dieu et pasteur exemplaire.....
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Les tiges dressées de cette plante vivace portent des feuilles en coeur d'un joli vert clair.
Elle se rencontre fréquemment dans les vignes ou anciennes vignes et dans les sols calcaires.
Les fleurs sont jaunatres et ont la forme de cornets étroits, allongés, arrondis à la base. L'odeur nauséabonde est carectéristique. (aristolochiacées).........
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DES TOURS PROTECTRICES
La forteresse des origines qui s'étend sur environ 400 m de périmètre présente une enceinte de plan pentagonal flanquée de cinq tours. Ttois d'entres elles appartenaient déjà au système de défense de la ville : la tour de Maitre-Jehan à l'angle sud-est, la tour de Saone à l'angle sud-ouest, la tour au Chault entre les deux. Deux tours à canon, la Grosse Tour ou tour Notre Dame et la tour "haute" des Moulins, furent ajoutées pour compléter l'ensemble et commander l'entrée de la forteresse au nord vers la ville. Cette entrée comprend en outre une poterne et deux ponts levis.
DE METAMORPHOSE EN METAMORPHOSE
Plus tard, les tours de l'enceinte seront remaniées afin de renforcer leur role défensif. Agrandies et consolidées, elles recevront de nouveaux noms : la tour Chault deviendra tour du Chesne, la tour de Soone, tour de Beauregard, et la tour de maitre Jehan, tour du Pied-de-Biche. Dans cette dernière, des cononnières sont percées et un escalier en vis aménagé pour desservir une salle voutée conduisant à une plate forme de surveillance. Le XVI e siècle apporte à Auxonne de nouvelles transformations. A l'intérieur, dans la cour, on élève plusieurs constructions, dont un logis réserver au gouverneur, dans lequel subsiste une belle cheminée au manteau orné de salamandres couronnées, l'emblème du roi François 1er, L'édification de ce batiment résidentiel est bientot suivie de la construction d'une caserne, d'un magasin de vivres et de puits
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Dieu frappe à ma
porte par Jean-Nicolas Grou (1731-1803)
Tandis que nous sommes ici-bas, l'unique désir de Dieu est d'entrer dans notre coeur et d'y régner, non pour faire son propre bonheur : qu'a-t-il besoin de nous pour etre heureux?
mais pour faire le notre, non seulement dans l'éternité, mais dès cette vie; car il est certain, et par la raison, et par la foi et par l'expérience, qu'il n'y a point de félicité pour l'homme hors de Dieu.
Pour nous procurer ce bonheur, que fait Dieu ? Il se tient sans cesse à la porte de notre coeur :
il y frappe par les lumières, les bonnes inspirations, les remords, afin de nous porter à la recherche du bien, et à la fuite du mal. Si nous étions attentifs, si nous rentrions souvent dans notre coeur, nous remarquerions qu'il y frappe à tout instant, et que si nous ne l'entendons pas, c'est que nous nous mettons hors d'état de l'entendre.
Lorsqu'après avoir frappé plus ou moins longtemps quelqu'un ouvre enfin la porte, Dieu entre, il prend possession du coeur : il y établit son empire, et n'en sort plus, à moins qu'on ne l'en chasse. Il y entre avec empressement, avec une joie que rien n'égale : il y entre avec tous les trésors de ses graces, résolu de les communiquer sans mesure à l'ame, si elle est aussi fidèle qu'il est libéral............
Humaniste du XVIIIe siècle, Grou est à la fois un philosophe, un controversiste, un apologiste, un moraliste et un mystique. Son enseignement spirituel culmine dans le "Manuel des Ames intérieures", recueil d'une soixantaine d'entretiens publié par ses disciples.
Le texte ci-dessus est extrait de ce livre.
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Elle couvre de grandes étendues
dans les futaies de mars à mai. Ces colonies ont généralement des fleurs axiliaires de la meme couleur, le plus souvent bleu, quelquefois blanc, souvent rouge lie-de-vin. Les fleurs, solitaires,
ont une corolle à cinq lobes. Les tiges, couchées ou rampantes, portent des feuilles opposées persistantes. Le fruit comprend deux capsules allongées. Les fleurs de la grande pervenche, d'une
taille supérieure, sont bleu clair. Les feuilles de la pervenche sont employées médicalement comme vulnéraire et antihémorragique (apocynacées)...
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Située entre les marais et la Saone, la forteresse d'Auxonne fut érigée au XVe si-cle. Prenant appui sur une enceinte urbaine préexistante flanquée de puissantes tours, le chateau joua un role important dans la défense et la protection du duché de Bourgogne. En dépit des remaniements tardifs dont il a fait l'objet, il a pour l'essentiel conservé l'allure que lui avaient conféré à l'origine les architectes du roi Louis XI.
Ville fortifiée, Auxonne accueille les Bourguignons qui refusent de se soumettre à l'armée royale emmenée par Charles d'Amboise. Les troupes de Louis XI assiègent la cité, qui se rend qu'au bout de dix jours. Cet affrontement décide le souverain à prévoir la construction d'un chateau capable de défendre les intérets royaux au coeur du duché hostile. Avec Dijon et Beaune, la citadelle d'Auxonne sera l'une des trois "soeurs bourguignonnes" de Louis XI.
UN CHATEAU ET SON ENCEINTE
Les ingénieurs royaux font le choix de tirer profit de l'enceinte urbaine d''Auxonne, qui protège la ville depuis plus d'un siècle. La future forteresse s'adossera à l'angle sud-ouest de cette muraille continue, à un emplacement qui assure le controle du front de Saone. Dès 1479, Louis XI fait lever l'impot dans la province afin de financer son projet. Les travaux commencent quelques mois plus tard. En 1493, lorsque le traité de Senlis cède à Maximilien d'Autriche l'Artois, le Charolais et la Comté. Auxonne est déclarée ville frontière. A cette date, la construction du chateau est déjà achevée.
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