• 55                                          POURQUOI PARTEGER ?

         L'abrégé de la foi est renfermé dans ces paroles : "Nous avons cru à l'amour que Dieu a pour nous". Mais si nous y croyons, il faut l'imiter. Ce coeur de Jésus embrasse tous les fidèles ; c'est là où nous sommes tous réunis "pour etre consommés dans l'unité". C'est le Coeur qui parlait, lorsqu'il disait : "Père, je veux que là où je suis, mes disciples soient aussi avec moi". Il n'en écarte personne, il les appelle tous ses enfants; et nous devons nous aimer "dans les entrailles de la charité de ce divin Sauveur". Ayons donc un coeur de Jésus-Christ, un coeur étendu, qui n'exclue personne de son amour.

         C'est de cet amour réciproque qu'il se formera une chaine de charité qui s'étendra du Coeur de Jésus dans tous les autres, pour les lier et les unir inviolablement, ne la rompons pas, ne refusons à aucun de nos frères d'entrer dans cette sainte union de la charité en Jésus-Christ. Il y a place pour tout le monde. Usons sans crainte des biens qu'elle nous procure, nous ne perdrons pas en les communiquant aux autres, mais nous les posséderons d'autant plus surement : ils se multiplient pour nous avec d'autant plus d'abondance que nous désirons plus généreusement les partager avec nos frères.

         Aimons donc dans le Coeur de Jésus "Dieu est charité, et qui persévère dans la charité demeure de Dieu et Dieu en lui".

                     Extrait du Panégyrique de l'apotre Saint Jean , écrit par
                                    Jacques-Bénigne BOSSUET (1627-1704)

    Né à Dijon, où il étudie chez les Jésuites, Bossuet connait très vite la plus brillante carrière ecclésiastique, couronnée par l'évéché de Meaux. Disciple de Saint Vincent de Paul, ami puis adversaire de Fénelon, proche de la cour, orateur très doué, écrivain abondant, il représente l'Eglise de France officielle dans les débats de l'époque......  
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  • clematiteplus connue sous le nom de "vigne blanche" ou de "viorne", elle grimpe le long des arbres grace au support des ses feuilles. Elle atteint 2 à 4 mètres. Les feuilles aériennes sont opposées. La tige est un sarment sans vrille. Les fleurs blanches à 4 cépales sont sans corolle et donnent des fruits formés par une réunion d'akènes portant une arete duvetée aux soies d'argent qui subsistent l'hiver. La plante pousse en sol frais, dans les forets, et en terrain non siliceux. Certaines espèces, cultivées, constituent les plus beaux ornements des jardins  (renonculacées)
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  • 29580586UNOEIL PERCANT
    Vu du ciel, l'ensemble castral de Thil se présente en deux parties car la vaste enceinte est coupée en son centre par un mur de près de 16 m de haut, véritable rempart doté d'un chemin de ronde. Au sud de ce mur se trouvaient les jardins, potagers et vergers, ainsi que le colombier. La partie nord, la mieux fortifiée, rassemblait en revanche les habitations du seigneur, le donjon (accolé au mur central) et les tours de guet, autour d'une cour extérieure ou basse cour. A l'origine, Thil était protégé par une tour de guet dont l'éfficacité est apparue progressivement insuffisante. Au XIVe siècle, on adjoint à la forteresse une nouvelle tour de guet, qui culmine à 
    25 m de hauteur sur cinq niveaux intérieurs. C'est ce colosse de pierre qui valut à Thil son surnom d' "espionne de l'auxois".

    CINQ SIECLES DE TRAVAUX
    Du IXe au XVe siècle, la forteresse de Thil sera sans cesse agrandie, modifiée, restaurée. La plus importante campagne de travaux demeure toutefois celle entreprise par Gui de Thil en 1198 Autour de la cour, les dépendances, granges et étables, sont accolées au mur d'enceinte, dans sa limite nord ; tandis qu'au nord-ouest se trouvent deux batiments abritant des écuries au rez-de-chaussée et des habitations à l'étage. Le quart sud-ouest de la cour est pour sa part occupé par les logis seigneuriaux. Les aménagements intérieurs laissent encore découvrir de superbes salles voutées, une remarquable salle des gardes et de spectaculaires celliers aux voutes de style roman et gothique.

    LA REVANCHE DES RONCES
    Au début du XVe siècle, les Thil ne résident plus au chateau, puis la lignée s'éteint. La forteresse connait plusieurs propriétaires qui l'abandonnent en 1640 lorsque Richelieu ordonne son démantèlement. Bientot les ronces recouvrent les antiques pierres de Thil. Les caves, les cachots et autres galeries souterraines sont comblés par des éboulements. Il faut attendre 1925 pour voir commencer les premières campagnes de restauration qui sauvent Thil d'une disparition définitive.........
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  • Cronstad                                      A QUOI SERT DE JEUNER ?

          Le jeune est un excellent pédagogue. Premirement il a tot fait de faire comprendre à quiconque jeune que l'homme n'a besoin que de très peu de nourriture et de boisson, et du'en général nous sommes des gloutons qui mangeons et buvons plus qu'il est nécessaire, c'est à dire plus que notre nature ne le requiert.

         Ensuite, le jeune révèle ou découvre toutes les infirmités de l'ame, toutes ses faiblesses, ses déficiences, ses péchés et ses passions ; exactement comme une mare boueuse, lorsqu'on commence à la nettoyer, laisse apparaitre les reptiles et toutes les saletés qu'elle contenait. Ensuite, il nous montre la nécessité de revenir à Dieu de tout notre coeur, de chercher sa miséricorde, son secours et son salut.

         Enfin, le jeune révèle toute l'atuce, la ruse et la malice des esprits incorporels, auxquels nous étions soumis sans nous en rendre compte ; maintenant que nous sommes illuminés par la lumiére de la grace de Dieu, leur ruse devient évidente, et les voici, dès lors qui nous persécutent méchamment pour avoir abandonné leurs voies.

               Extrait de "Ma vie en Christ, spiritualité orientale" écrit par :
                                                             Jean de Cronstadt (1829-1908)

         Né au bord de la Mer Blanche dans une famille de pretres, après une enfance pauvre, Jean reçoit le sacerdoce à Cronstadt, où il  ménera l'existence d'une sorte de Curé d'Ars de l'orthodoxie. Thaumaturge, directeur spirituel, confesseur, son journal spirituel "Ma vie en Jésus-Christ, rencontrera un vif succès. Il est vénéré comme Saint par l'Eglise russe.......
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  • ficairePlante vivace qui aime les sous-bois humides et les lieux couverts. Elle se reproduit par graines dans les lieux éclairés et par ses tubercules radicaux dans les lieux ombragés. Ses fleurs, qui ressemblent à celles de la renoncule, s'épanouissent au début du printemps. Les racines de la ficaire sont utilisées en décoction à des fins médicales. (renonculacées)......
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  • Collegiale_de_thil.jpgC'est le 10 mars 1340 que le comte Jean II de Thil, connétable de Bourgogne fonde la collégiale de Thil dédiée à la Sainte trinité. Quatre ans plus tard, en ce 12 aout 1344, le sire de Thil vient visiter le sanctuaire.

    Il emprunte une allée de terre pour rejoindre, à l'extrémité de la buttequi accueille le formidable bastion, l'église nouvellement construite grace à ses largesses. Désormais, tout comme le chateau familial, la collègiale témoignera de la puissance de la lignée des Thil et de l'influence de ses seigneurs dans le cercle très fermé de la noblesse bourguignonne.

    UN ABRI CONTRE LES NORMANDS
    De nos jours, c'est par une allée couverte d'une voute végétale ménagée par des tilleuls cinq fois centenaires que l'on accède aux ruines majestueuses de la forteresse de Thil. Celle-ci est située à l'extrémité nord de la butte, à son point le plus haut. Cet emplacement stratégique fut choisi en des temps immémoriaux pour y installer un oppidium romain. Déjà sous le règne de Charlemagne, des fortifications de bois s'élevaient probablement sur le site, mais aux environ de l'an 850, le contexte politique pour le moins troublé rend nécessaire l'installation d'un dispositif défensif plus important. En effet, les Normands, ravagent la Bourgogne et il convient de construire un abri pour les habitants du pays. C'est ainsi qu'est batie la forteresse de Thil, l'une des plus ancienne, peut-etre meme des tout premiers chateaux de pierres érigés en France.

    UNE ELLIPSE DE PIERRE
    Connétable hériditaire du duché de Bourgogne, le sire de Thil s'attelle au IXe siècle à la construction de l'ouvrage. A 480 m d'altitude, il fait élever une enceinte ovale. Cette ellipse de pierres de 120 m de long pour environ 60 m de largeur est appareillée en petits moellons grosièrement taillés. Elle est entourée de fossés que précède un remblai. Ses murs, épais d'à peine 1,80m, sont flanqués d'une tour carrée située à l'extrémité nord des remparts et d'une très ancienne tour d'angle ronde percée de quatre meurtrières, posée au milieu du rempart oriental.  
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  • Saint Augustin                                            POURQUOI PRIER ?

    Dieu sait ce qui nous est nécessaire avant que nous le lui demandions : alors, pourquoi nous oblige-t-il à le demander ? Comprenons que notre Dieu et Seigneur ne veut pas que nous lui fassions connaitre notre volonté, puisqu'il ne peut l'ignorer, mais il veut que notre désir soit mis en mouvement par notré piété, de telle sorte que nous puissions recevoir ce qu'il est pret à nous donner. Car ce qu'il est pret à nous donner est très grand, tandis que notre capacité est petite et que notre coeur est étroit. C'est pourquoi il nous est dit : " Ouvrez tout grand votre coeur ! Ne faites pas comme les infidèles."  Il s'agit de pouvoir recevoir plus en croyant avec plus de confiance, en espérant plus fermement et en désirant plus ardemment.

    C'est donc par le désir continu de notre foi, de notre espérance et de notre charité que nous prions sans interruption. Mais à certains moments déterminés, nous adressons aussi à Dieu nos demandes en paroles, pour que ces prières explicites soient des invitations faites à nous-meme de telle sorte que nous sachions où nous en sommes de notre désir, pour nous stimuler à l'augmenter encore. En effet , une intention plus fervente produit plus d'effet. C'est pourquoi cette parole de l'apotre : "Priez sans cesse" ne veut dire rien d'autre que : "Désirez sans cesse la vie bienheureuse, qui n'est que la vie éternelle avec Celui qui est seul à pouvoir la donner".....

                               Extrait de la "Lettre à Proba" écrit par Saint-Augustin (354-430)

    Fils d'un père paien et de la pieuse Sainte Monique, le plus célèbre; le plus lu et le plus commenté des Pères de l'Eglise latine, est un berbère de l'actuelle Algérie. Converti par la prédication de Saint Ambroise en 386, après une jeunesse orageuse et la parfaite éducation d'un rhéteur de l'Empire Romain finissant, il est éveque d'Hippone en 395. Son oeuvre immense ouvre le Moyen Age; rédigée au moment où les invasions barbares marquent la fin de l'Antiquité, elle domine la théologie et la spiritualité occidentales........ 
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  • oeilletdeschartreux.jpgLes fleurs, d'un rose vif, paraissent de juin à septembre dans les prés et les bois secs.
    Odorantes, elles sont groupées au sommet de tiges noueuses et courtes (10 à 15 cm).
    Les bractées sont plus courtes que le tube du calice. Les feuilles, opposées, sont étroites et longues (caryophyllacées).........
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  • rosierestournageC'est au XIVe siècle, dans les années précédant la guerre de Cent Ans que s'élève, non loin de la frontière entre la Bourgogne et la Franche-Comté, la puissante forteresse de Rosières.

    Celle-ci vient compléter l'impressionnant dispositif défensif que constituent, avec celui de Saint-Seine, deux autres chateaux édifiés sur les bords de la Vingeanne. L'époque était décidément d'humeur guerrière.

    DE LA GRANGE A LA MAISON FORTE
    Dès le XIe siècle, Rosières relevant de la seigneurerie de Saint-Seine, est désigné comme une grange, terme qui s'applique à un domaine d'exploitation rurale. La propriété de celui-ci semble alors partagée entre le duc de Bourgogne et la famille d''Autrey. En 1294, Regnaud de Saint-Seine, chevalier, issu d'une branche cadette de la puissante famille de Beaumont, reconnait trnir en fief du duc de Bourgogne Robert II la "grange de Rosières". En 1321, le duc Eudes IV autorise Pierre de Saint-Seine à construire sur la paroisse de Saint-Seine une maison forte qui restera à la famille de ses premiers constructeurs jusqu'au XVIe siècle.

    UN IMPRESSIONNANT DISPOSITIF DEFENSIF
    Le chateau tel que nous le connaissons aujourd'hui, presque essentiellement réquit à son donjon, reflète imparfaitement les dispositions d'origine de cet important ensemble fortifié. Une première enceinte, défendue par un double rang de fossés, englobait notamment les communs et la basse cour, ainsi qu'un colombier. Une seconde enceinte rectangulaire, dans laquelle on pénétrait par une tour-porche percée d'une porte charretière en plein cintre précédée d'un pont-levis, abritait le donjon, dont la majesté ne semble pas avoir été altérée par les siècles. Elevée sur quatre étages sur caves, cette construction de plan rectangulaire allongé, longue de 21 m et large de 13,5m, possède des murs épais que couronne une ceinture de machicoulis couverts, dont les parapets reposent sur des linteaux en accolade. Le chemin de ronde était interrompu par trois échauguettes d'angle dont une seule, celle de l'angle nord-ouest a subsisté, les encorbellements des autres étant seuls encore visibles. A l'angle sud-ouest s'élève une grosse tour quadrilataire, élevée sur un rez-de-chaussée et trois étages carrés, qui abrite un escalier en vis.  
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  • saint bernard                                      
                                           JESUS VIT EN NOUS LE CAREME

    Pourquoi le jeune du Christ ne serait-il pas commun à tous les chrétiens ? Pourquoi les membres ne suivent-ils pas leur Tete. Si nous avons reçu les bien de cette Tete, pourquoi n'en supporterions-nous pas les maux ? Voudrions-nous rejeter ses tristesses tout en ayant part à ses joies ? S'il en est ainsi, nous nous montrons indignes de faire corps avec cette Tete. En effet, tout ce que le Christ a souffert, c'est pour nous. Si nous sommes paresseux pour collaborer avec lui à l'oeuvre de notre salut, en quoi par la suite pourrons-nous prétendre lui etre associés ? Ce n'est pas extraordinaire de jeuner avec le Christ, quand on s'assoit ensuite avec lui à la table du Père ; ce n'est pas extraordinaire pour un membre de souffrir avec la tete, alors qu'il sera glorifié avec elle : heureux ce membre qui aura adhéré en tout à cette Tete, et l'aura suivie partout où elle ira. Autrement, s'il lui arrivait d'en etre coupé et séparé, il serait forcément privé aussitot du souffle de vie.

    Pour moi, adhérer en tout point à toi est un bien, o Tete glorieuse et bénie dans les siècles, sur laquelle les anges aussi se penchent avec convoitise. Je te suivrai partout où tu iras : "si tu passes par le feu, je ne serai pas séparé de toi, et je ne craindrai aucun mal, car tu es avec moi". Tu portes mes douleurs et tu souffres pour moi ; toi, le premier, tu passes par l'étroit passage de la Passion, pour offrir une large entrée aux membres qui te suivent.....

                      Extrait du Sermon 1 sur le Careme écrit par : Saint Bernard (1090-1153)

    de noble famille bourguignonne, Bernard entre au monastère de Citeaux en 1112. Bientot abbé de Clairvaux, il est à l'origine d'un prodigieux renouveau monastique en Occident, caractérisé par l'attachement à la sobriété primitive de la règle de Saint Benoit. Arbire des conflits politiques, intellectuels et religieux de son temps, saint Bernard fut d'abord un immense mystique, dont l'influence conjuguée à celle de saint Augustin, dominera la suite de la littérature chrétienne......

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