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La petite rue
Au fin-fond de Tallard une petite rue
Où dorment des maisons aux recoins biscornus.
Des maisons rose et ocre aux angles adoucis
Et que désavoueraient les maçons d’aujourd’hui.Devant quelques maisons un tout petit jardin
Qui croule sous les fleurs dès que l’été revient ;
Ici c’est une cour grande comme un patio
Où roucoule le soir le chant d’un tourtereau.Une fontaine y coule à longueur de journée,
De journée et de nuit… Tout au long de l’année !
Et le bruit de la rue c’est le soupir de l’eau
Qui chuinte dans la vasque où boivent des oiseaux.Nul n’y passe jamais. Silencieuse et autiste,
Elle a su échapper aux hordes de touristes
Déferlant en été sur la Haute-Provence.
Une rue d’autrefois, taiseuse et en dormanceOù vivent peu de gens. Ils sont vieux et fanés
Et leur vie sans douceur les a pas mal usés,
Les oubliant pourtant au fond de leur impasse.
Ils ne font pas de bruit, attendant qu’elle passe…Si le coeur vous en dit vous pouvez regarder également de la peinture et un beau village de France.......
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C'est une aubaine pour la station : le chemin de fer de Caen rencontre la mer à Luc et 300 mètres séparent la gare de la plage. L'argument est intéressant à faire valoir pour Luc, qui revendique à la fois une certaine ancienneté et le privilège de la plage la plus étendue et la plus connue de la Cote de Nacre.
De petites falaises jaunatres percées de nombreuses grottes encadrent le rivage de sable fin, situé en face des Rochers du Calvados qui furent jadis perfides pour le "Salvador", navire de l'invincible Armada.
Les cures marines jouissent d'une réputation fortifiante pour combattre l'anémie : l'air, le soleil, le barbotage dans les flaques, les bains chauds d'eau de mer, de varech et d'algues brunes combinent leurs effets bénéfiques.
La digue-promenade aligne ses cabines et, de cette terrasse, rien n'échappe aux parents qui surveillent leur progéniture.
Le casino cultive l'éclectisme : le programme pendant la saison s'ouvre à la danse, la musique, le théatre et le cinéma, sans oublier les jeux.
Les barques de pêche trouvent un abri naturel dans le port. Des pêcheries et des salaisons prospèrent et, chose moins courante, Luc a l'avantage d'un laboratoire de zoologie maritime qui a pignon sur rue.....
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À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Ne soyez donc pas bouleversés : vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi.
Dans la maison de mon Père, beaucoup peuvent trouver leur demeure ; sinon, est-ce que je vous aurais dit : Je pars vous préparer une place ?
Quand je serai allé vous la préparer, je reviendrai vous prendre avec moi ; et là où je suis, vous y serez aussi.
Pour aller où je m'en vais, vous savez le chemin. »
Thomas lui dit : « Seigneur, nous ne savons même pas où tu vas ; comment pourrions-nous savoir le chemin ? »
Jésus lui répond : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi.
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Tu pensais que je ne te regardais pas !
J'ai vu que tu mettais mon premier dessin sur le frigidaire
J'ai appris que tu étais fière de moi
J’ai vu que tu nourrissais un chat errant
J’ai appris qu’il faut bien soigner les animauxTu pensais que je ne te regardais pas !
J’ai vu des larmes couler de tes yeux
J’ai appris que parfois des petites choses nous blessent,
Et il est permis de pleurer.Tu pensais que je ne te regardais pas !
J’ai vu que tu faisais mon gâteau préféré
J’ai appris que des petites choses sont très agréables dans la vieTu pensais que je ne te regardais pas
J’ai senti un baiser sur ma joue pour me souhaiter bonne nuit
Je me suis senti protégé par ton amourTu pensais que je ne te regardais pas !
J’ai vu que tu faisais à manger pour le voisin malade et alité
J’ai appris que nous devons aider et soigner les autresTu pensais que je ne te regardais pas !
J’ai vu que tu nettoyais bien partout
J’ai appris que l’on doit respecter ce que nous avonsQuand tu pensais que je ne te regardais pas !
J’ai appris des leçons de la vie que je devais apprendre
Comme toi, je dois être une personne bonne, gentille, et courageuse quand je serais grand !Je t’ai regardé et j’ai voulu te dire…
Merci pour toutes ces choses que j’ai vu
Quand tu croyais que je ne te regardais pasMaman,
J'ai trouvé ce poème sur le net, j'espère que vous l'aimerez...........
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Né en 1968 à honfleur, Autodidacte, je commence à peindre mes premiéres toiles à l'âge de 16 ans, prend des cours de peinture avec le peintre éric boudet de dramart connu des quais honfleurais, puis trouve enfin mon style
mon domaine de prédilection les paysage de normandie, sa verdure et ses pommiers, ses maison aux de toits de chaume, honfleur et son vieux bassin…
Plusieurs voyages en provence et en bretagne m'ont inspiré pour d'autres paysages où la Lumiére et les ombres font un contraste à ma région natale.
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On est le douze juin. On a mis dans la cour
Une bassine d’eau tiédie par le soleil.
Pas trop chaud, pas trop froid : c’est une vraie merveille
Que ce temps idéal dont on oublie toujoursQu’il est le privilège de ce doux mois d’été…
Assise dans son bain la petite Lison
Se plaît à barboter avec ses canetons.
Piscine en réduction, baignoire pour bébés,La bassine lui donne tout autant de joie
Qu’un plus vaste bassin de marbre ou de porphyre.
Le soleil y miroite en paillettes saphir
Et la brise y ondule en froissements de soie.Germain le canard jaune a coulé tout au fond
De l’eau chaude où patauge la petite fille.
Plus de peur que de mal, ce n’est qu’une broutille :
Il est indestructible, il est tout en nylon !L’enfant gazouille et rit, égayant le jardin
De ses doux crix d’oiseau. Le soleil la caresse,
La baignant de ses rais d’une infinie tendresse.
Flottant sur la cour rôde une odeur de jasmin.
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L'église de Langrune dresse une flèche élégante, véritable point de mire qui sert d'amer aux navigateurs. Les bains de la petite station visent une clientèle de robuste constitution que l'air iodé et l'exercice aident à "se refaire"....
Bien stimulés, les plus hardis des baigneurs ne rechignent pas à se hasarder jusqu'au Raz, un banc d'écueils sur la ligne des hauts fonds que la mer découvre à chaque marée. Les crêtes noires des rochers coiffés de varech laissent à sec un monde de poissons, homards, coquillages, crabes et crevettes, retenus prisonniers dans les anfractuosités et les trous. L'important est d'arriver promptement sur les lieux, de ne pas prolonger la récolte au delà du raisonnable et de regagner rapidement car la mer revient au galop. Elle garde en effet la facheuse réputation de piéger les barques imprudemment engagées dans les défilés aux arêtes acerées.
Langrune se réclame de la proximité avec Luc, où le chemin de fer rencontre la mer, ainsi que d'une philosophie souriante : "pas de soucis, ni de toilettes, la vie libre chez soi comme au dehors, nul compte à rendre qu'à l'aubergiste et à Dieu".....
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Née le01.05.1955
Marie-Claire est une artiste peintre autodidacte qui peint depuis plus de 10 ans.Début 2003 elle a décidé de se consacrer totalement a son art et de présenter ses oeuvres au public
Les deux techniques préférées sont l’aquarelle et la peinture a l’huile.
Les sujets abordés a l’aquarelle sont toujours proches de la nature et très
diversifiés et sont traités par themes :
Fleurs et fruits
Animaux
Personnages
Paysages
MarinesEst-ce qu'un petit tour à Venise en gondole vous tente, ne vous en privez pas en regardant la galerie de peintures
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Il est de notoriété publique que Saint-Aubin-sur-mer loge à la belle saison plus dun savant, d'un artiste ou dun littérateur.
Dans une villa, Emmanuel Frémiet s'adonne à la sculpture. Il arrive apportant la cire et la glaise qu'il pétrit pour le plaisir de voir naître entre ses doigts quelque satatue équestre.
Hector Malot s'installe dans une autre villa pour écrire "Clara", un roman où Saint-Aubin est source d'inspiration.
En vareuse et chaussé d'espadrilles, Emile Zola assiste amusé, chaque matin à neuf heures, aux ventes de la pierre à poisson, tout fier de rapporter au logis des poupards et des limandes...C'est le moment où il rédige "l'Assommoir"....
M. Pasteur a choisi la villa "Mathilde" qu'il jugeait bien placée, à l'abri des courants, loin des microbes, ses ennemis jurés. Autre avantage, l'accès diret à la plage au moyen d'un petit escalier. Le matin et l'après midi, le savant descend de sa maison, pour aller s'assoeoir dans une cabine orientable montée sur des roulettes, ce qui lui permet de choisir l'emplacement le plus favorable.
Toute la famille reste dans la baraque, assise sur des chaises en rotin, jusqu'à ce que le soleil décline, tandis que les enfants jouent dans le sable et s'aventurent parfois dans l'eau. On ne déroge pas aux habitudes, les enfants sont jabillés comme en hiver. Pasteur garde les mêmes vétements sombres, la même pèlerine, il ne se sépare ni de son faux-col dur, ni de ses bottines à boutons...
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Au bord d’une allée de platanes
Qui erre au bout de nulle part,
Gît le Hameau de Pur Hasard
Tout au fin-fond de la campagne.Oublié non loin de la route,
Il dort comme un gros chat heureux
Derrière ses persiennes bleues.
Le temps y coule goutte à goutteEt patine les murs crépis
D’un beige ocré ou d’un roux pâle,
Les toits moussus un peu bancals
Ont des formes indéfinies.N’y vivent que de vieilles gens
Qui parlent encore Provençal.
Seul le crissement des cigales
Rythme en été le fil du temps.
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