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Le gros bourg de Courseulles conserve la tradition de la dentelle de Bayeux et regroupe les dernières dentellières. L'apparente prospérité est sauve et les habitants dissimulent tant bien que mal la nostalgie de la fortune passée. L'estuaire de la Seulles forme un petit port aménagé en refuge au moyen de deux jetées en charpente conduisant à un avant-port et à un bassin à flot. Un abri tel qu'en désirent les marins, tel que peut offrir la côte peu hospitalière aux bateaux. La marine à vapeur a détroné la navigation à voile, ce qui a entrainé une diminution notable de la fréquentation au port.
Les paysans récoltent à la pelle sur la plage le varech, particulièrement abondant, pour engraisser les prairies voisines. L'agriculture maintient la pratique de l'assolement, les champs céréaliers redeviennent des prairies artificielles dont le fourrage alimente les boeufs et les chevaux. Ces fameux demi-sang qui, le jour de l'Assomption, suscitent l'admiration aux courses de Courseulles.
Les parcs à huitres, une centaine environ, s'étendent en bordure de la rivière, en dessous du bourg. Les huitres prennent sur les rochers la grosseur et la saveu qui justifient leur renommée et leur prix élevé dû aux nombreux intermédiaires ainsi qu'aux droits d'octroi souvent excessifs.....
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Petits soleils au jus acide,
Globes sang sur l’écorce grise,
Délicats délices ovoïdes,
Croquantes, craquantes cerises.Et si jolies dans le panier
Qu’on a posé sur la crédence !
Ce rouge en billes sur l’osier
Dans les rais du soleil qui danse …Filles de la lumière et de mai,
Petites sphères bien juteuses,
Couleur de feu, reflets dorés
Sur leur peau toute lumineuseQui craque et croque sous les dents.
Leur goût est rose et si sucré
Qu’il vous culpabilise autant
Qu’un délicieux et doux péché.Vous pouvez également regarder un article sur le peinture et un autre sur les plus beaux villages de France.......
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Elisabeth FOURCADE née à Belfort étudie à l'académie Juilan, située alors rue de Berry à Paris.
Elle expose actuellement aux États-unis et anciennement en Région Parisienne, en Provinces et à Paris notamment au Salon des artistes français, au Salon D'automne et au Salon d'hiver.
Sa peinture est entièrement réalisée au couteau.
Elisabeth FOURCADE s'attache à traduire la beauté de sites campagnard marqués par l'exubérance de la flore.Maisons isolées au fond d'un chemin vicinal, bâtisses de pierre, fermettes bordant un ruisseau, collines avoisinantes, s'intègrent harmonieusement dans un environnement végétal omniprésent dans ses toiles : arbres d'essences variés, arbrisseaux, arbustes, massifs de fleurs et plantes.
Affectionnant les couleurs suaves, les teintes adoucies, les tons légers mais rehaussés parfois de petites touches vives ou de valeurs plus soutenues, Elisabeth fait preuve, par ses savantes harmonies et la subtilité de ses gammes, de son talent exceptionnel de coloriste.
Hymne à la vie, sa peinture chante avec tendresse des havres de quiétude où le temps semble suspendu, espace enchanteurs pour l'œil qui réchauffent le cœur et apaisent l'esprit.
Exprimant dans ses toiles, Elisabeth FOURCADE témoigne d'une sensibilité poétique marquée par le raffinement de sa palette, la fraîcheur de ses accords, ses qualités de composition et déséquilibre.
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Le paysage se modifie à partir d'Arromanches, point où la côte cesse d'être bordée par des hautes falaises et le banc continu de rochers amassés à leur pied. Le village est bâti et habité par des pêcheurs qui l'occupent comme leur fief.
Chaque matin voit filer les barques qui gagnent le large; les zones propices selon la saison à la pêche du hareng ou du maquereau. Les femmes guettent le retour de leurs hommes pour trier le poisson. Demain, sur le marché de Bayeux ou des environs, elles pratiquront la vente " au panier" pour écouler le produit de la pêche qui représente souvent l'unique ressource du foyer.
Parfois, le cabestan de la cale hale jusqu'à la mer des bâteaux encombrés de nasses d'osier. Aux dernières lueurs du crepuscule, ils rentrent avec un chargement de homards et de gros crabes sous les yeux émerveillés des vacanciers.
Les botanistes sont reconnaissables : ils portent des guêtres, une vieille casquette pour se protéger du vent, sur le dos une boite bosselée, ils tiennent à la main une petite bêche. Arromanches est le paradis des botanistes qui ne tarissent pas d'éloges sur la diversité de la flore marine exéburante et pratiquement intacte. Chaque trouvaille traduit l'émotion et l'attachement de la nature prend des formes subtiles. Un plaisir qu'ils prolongent de retour dans leurs laboratoires. Cela sera sans doute suffsant pour les faire à nouveau rêver d'Arromanches.......
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« Il y a autant
de couleurs
que d’individus »
Daniel Sannier, peintre de la Baie de Somme, est un adepte de cette maxime. Autodidacte, ce peintre picard de la Baie de Somme puise son inspiration au hasard des chemins avec l'envie de faire partager sa joie de peindre, dans le calme des paysages qui réjouissent l'œil et le cœur.Daniel Sannier vous invite à venir vous promener à travers sa peinture.
Thème 1: la Baie de Somme
Thème 2: la Provence
Thème 3:
les autres lieux d'inspiration
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Voici un aperçu de ce que donnera cette broderie, une fois que je l'aurai fait encadrer.......J'ai passé environ six semaines pour la broder à raison de trois ou quatre heures par jour. Je suis assez satisfaite de mon ouvrage car je n'avais jamais fait de broderie.
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On parle encore , en face de Longues, de trois roches à peu près semblables désignées sous l'appellation de " Soeurs (ou Demoiselles) de Fontenailles", de noble famille comme l'indique leur particule, et filles des anciens seigneurs du pays. Le trio de roches faisait partie intégrante de la côte. L'action érosive de la mper a rongé insidieusement les falaises, les a complétement détachées, en continuant à miner leur base.
La première des roches disposées en triangle s'est écroulée. La seconde existait encore en 1834. L'opinion s'est émue de la mort programmée des survivantes et des travaux de consolidation ont été entrepris en 1880. Un poteau indicateur placé au pied de la falaise porte l'inscription de la Société d'Agriculture, Sciences, Arts et Belles Lettres constatant que la dite "Demoiselle de Fontenailles, la seule existant aujourd'hui est située à 60 mètres en avant". Ceci met en évidence l'envahissement de la mer sur la côte de cette partie du Calvados.
Le portrait de la Demoiselle mérite qu'on s'y arrête. Elle s'élève au dessus d'une base calcaire jaunâtre à une hauteur de 5 mètres et présente une silhouette singulière amincie aux deux extrémités, renflée au milieu. On lui prête une tête à profil grec, coiffée d'une sorte de casque, avec un large couvre-nuque. Une beauté insolite en quelque sorte, mais combien éphémère.......
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Lors d'une visite chez Thérèse, après le déjeuner nous sommes allées faire un tour dans les environs et au détour d'une route nous avons aperçu cette maison en ruines, mais qui était en rénovation. Regardez le détail des pierres entre les boiseries. Cette maison sera splendide lorsqu'elle sera terminée.
La campagne est belle à cette saison et nous offre de bien belles vues.
Nous avons vu l'entée du chateau d'Harcour, mais nous n'avons pu y aller car le fauteuil de Thérèse ne pouvait rouler sur les graviers.Nous avons traversé le petit village, avec son église et cette ancienne halle.
Dans l'allée qui mène au chateau de Champs de Bataille, nous avons fait quelques photos que voici :
Notre promenade se termine et nous voici à l'entrée de la petite ville avec au fond son église.
J'ai passée une excellente journée avec Thérèse, et j'espère que ce n'est pas la dernière !..........
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Le bateau représente le gagne-pain, un gros investissement, en même temps qu'une fierté de posséder et d'être maitre à bord. Les voiliers réclament une attention constante : le gréement souffre sous la pression des vents, le choc des vaques. Il faut exercer une vigilance sur la mâture; tantôt c'est une drisse qui lâche, tantôt une épissure qui cède. Avant chaque départ, il s'agit d'anticiper les pièges que la mer peut tendre..... la mission consiste invariablement à ramener le navire à bon port.
On s'affaire toujours autour des quais pour effectuer les opérations qui s'imposent, comme le spectaculaire brûlage pour décoller la vieille peinture des coques lors des radoubs et refontes. L'air s'imprègne d'odeur de chanvre humide, de goudron chaud et résonne du bruit sourd du maillet à calfat. Le charpentier, très sollicité, taille avec son herminette : une latte, une pièce pour la quille, un solide timon, tandis que les copeaux blonds s'envolent, emportant les senteurs du bois fraichement coupé. Chaque bois a sa destination, la préférence va au chêne pour assurer la robustesse aux membrures et varangues.......
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MIRACLE D'ETE
Nous avons découvert au fin-fond de la lande
Un fouillis végétal sentant bon la lavande,
Le thym, le romarin … Que sais-je d’autre encore ?
Un coin de paradis, une pépite d’orNon loin du mont Ventoux, pas encor asséché
Par le soleil bénin du début de l’été.
Une sorte de jungle étrange, extravagante
Au creux de la garrigue, où d’incroyables plantesCroissaient à la folie comme sur l’Amazone :
Un désordre insensé de fleurs bleues, de fleurs jaunes,
De fleurs rouges et ocre… Espèces inconnues
Embaumant la garrigue et sans doute venuesD’ailleurs, de nulle part… Nous avions eu la chance
De découvrir ce coin, ce miracle en Provence
Avant que le soleil trop chaud ne l’annihile,
Tout en sachant qu’hélas ! il était bien fragile…
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