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À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour.
Si vous êtes fidèles à mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j'ai gardé fidèlement les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour.
Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que vous soyez comblés de joie.
Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.
Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis.
Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande.
Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ignore ce que veut faire son maître ; maintenant, je vous appelle mes amis, car tout ce que j'ai appris de mon Père, je vous l'ai fait connaître.
Ce n'est pas vous qui m'avez choisi, c'est moi qui vous ai choisis et établis afin que vous partiez, que vous donniez du fruit, et que votre fruit demeure. Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous l'accordera.
Ce que je vous commande, c'est de vous aimer les uns les autres.
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Au temps de l'Empire Romain, Port-en-Bessin revêt déjà une certaine importance. Le bénéfice de cette antiquité lui attache pendant tout le Moyen-Age le renom mérité de pays de marins.
Aussi, lorsque Guillaume arme pour la conquête, quarante vaisseaux de sa flotte sortent des chantiers de Port-en-Bessin. Louis XIV fait l'ambitieux projet d'établir un port militaire en cet endroit, mais après quelques ébauches et commencements de travaux, les plans sommeillent dans les cartons de l'oubli. Du côté droit du port, la tour Vauban demeure le seul témoignage du caractère défensif de l'équipement portuaire qui devait être réalisé.
Port-en-Bessin ouvre Bayeux à la mer, ce qui implique de disposer d'une flotte suffisante pour répondre aux besoins de sa riche voisine, de ses petites industries, de son commerce.
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propos de l'auteur Annie Riviere
Quelques mots sur moi
Annie Rivière artiste peintre paysagiste provençal, vous souhaite la bienvenue.
Mes centres d'intérêt
Cette visite virtuelle est un prolongement ou une introduction à la découverte de son atelier galerie de Saint Remy de Provence, au 18 rue de la Commune. C’est une invitation à une promenade poétique au cœur de sa Provence natale. A travers ses tableaux, venez rêver au détour d’un chemin, gravissez les sentiers escarpés des Alpilles, contemplez les vieux oliviers tortueux ou les champs de lavande, de coquelicots, de tournesols. Sa peinture inspirée par les paysages environnants est réalisée grâce à une technique au pinceau, parfois très chargé, qui donne à son travail un aspect réaliste et puissant. La matière est posée avec générosité sur la toile et vous emporte à travers cette terre de légende que l’on voudrait préserver pour toujours.
J'espère que ces peintures provençales vous auront plu !......
tous les jours 3 articles de publiés:
un sur la peinture, un sur les poèmes
et le dernier sur le sentier des douaniers.
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P
PATTE DE VELOURS
Quelquefois dans la nuit une petite patte
Pose tout en douceur ses coussinets-velours
Sur ma joue endormie. Une langue qui gratte
Me rape le menton avec beaucoup d’amour.Un petit corps tout chaud se love dans mon cou
Ronronnant tant et plus pour que je le caresse.
Un léger corps tout chaud, un tendre corps tout doux
Un tiède corps de chat qui s’appelle Tigresse.Si je la gronde un peu, presque rien, rien du tout,
Elle feint la colère, accepte de partir,
Et puis elle s’endort et son joli roucou
S’éteint decrescendo avec de grands soupirs.
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La population de Grandcamp vit essentiellement de la pêche et compte plus de 300 marins. La flotte comprend trente neuf barques ou chalutiers avec six hommes à bord, six flambards et vingt et un picoteux. Les grandes barques pêchent toute l'année sur une zone qui va de la Hougue jusqu'à Port-en-Bessin, à une vingtaine de kilomètres au large pour éviter la barrière rocheuse qui hérisse les fonds à proximité du rivage. La saison d'hiver voit le départ d'environ vingt-cinq barques qui, de la Toussaint jusqu'à Pâques, fréquentent les eaux anglaises où le poisson recherche les profondeurs pour s'abriter des intempéries. Toutes les barques tiennent la mer plusieurs jours avant de revenir pour la vente du poisson à Cherbourg.
C'est le calme plat à Grandcamp, dont la flotte est réduite à une dizaine de barques en sommeil.
La pêche se pratique au chalut ou aux cordes. Par tous les temps, la capture comporte des esturgeons dont les plus gros pèsent jusqu'à 150 kilos. Turbots, barbues, surmulets, soles, plies et limandes, dorades, merlans, rougets, vives .... composent un éventail d'une étonnante diversité.
D'autres espèces manifestent leur présence durant la période estivale et parfois l'hiver : le bar, le mulet, le congre, la brême, la morue, le colin, le maquereau, les crustacés n'échappent ni aux filets ni aux casiers. Le gain annuel d'un marin ne dépasse pas la somme de 1200 francs, celui d'un mousse n'atteint que 7 à 8 francs. Ce dernier a tout juste onze ans quand il commence l'apprentissage de la mer.
Pendant que les hommes sont en mer, les femmes travaillent dans l'eau armées de sennes pour ramener des crevettes, on les surnomme les "crevettières"..........
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Voici quelques tableaux de ce peintre contemporain dont je n'ai pas trouvé de biographie.
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et le dernier sur le sentier des douaniers.
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Délicieuse journée d’un printemps irisé
Par le soleil tout neuf d’un nouveau mois de mai !
C’est la douce saison et la plus agréable
Ici dans le Midi ! Sentiment indéniableD’être privilégié ! Les colombes roucoulent
Sans jamais se lasser, et la brise qui coule
Sur la garrigue en fleurs sent bon le romarin,
Le lilas frais éclos, le jasmin et le thym.Les cloches du muguet sonnent à la volée
Car n’est-on pas ici dans le pays des fées ?
Il me semble d’ailleurs avoir vu la plus belleSe baignant dans l’étang où les crapauds coassent
Tout éperdus d’amour. Leur fade ritournelle
Ricoche sur l’eau bleue que des plis d’argent froissent.
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La falaise prend fin. La plage qui lui succède sert à la fois aux bains et à l'échouage des bateaux de pêche qui se couchent sur le flanc. Entre les touristes peu nombreux et les autochtones, une cohabitation s'établit en toute simplicité.
La saison estivale passée, les pêcheurs reprennent possession de toute l'étendue de la plage pour repeindre ou réparer leurs barques résistantes, trpues, qui mènent une vie dure, sortant par tous les temps et sillonnant l'océan sans relâche. A bord, les hommes rudes qui, dans la tourmente , fraternisent au coude à coude. La plupart d'eux ne savent pas nager, mais tous se targuent d'avoir le pied marin. Le bateau représente l'avoir et le gagne-pain de toute une population besogneuse.
Les marées d'équinoxe découvrent devant la plage une vaste roche dont l'appartenance ne laisse aucun doute, puisqu'on l'a baptisée "rocher de Grancamp".
Les peintres connaissent des bons coins où ils trouvent des motifs d'inspiration sur la côte, les quais de bois, les environs charmants du village. Ils ne tardent pas à s'en enticher et logent à l'hotel de la Croix Blanche dont la salle à manger est tapissée des oeuvres et études qu'ils laissent en guise de paiement lorsqu'ils sont démunis........
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LA MONTAGNE DES BERGERS
Celui qui n’a pas peur que lui manque le pied
Doit grimper tout là-haut, au monde des bergers :
Montagne aux eaux perdues plongeant au fond des gouffres,
Non loin d’un enfer noir à l’âcre odeur de soufre.C’est un royaume nu où par d’étroits sentiers
Ils mènent leurs troupeaux en ces lieux oubliés
Du bruit vain des Humains entassés tout en bas ;
Un univers pelé et loin de tout fracas,Hormis l’énorme bruit des torrents qui dévalent
En arrachant au roc de leurs ondes brutales
Des pierres aiguisées par le temps et l’hiver.Les bergers sont assis, observant les monts noirs
De leur yeux d’obsidienne et largement ouverts
Sur un monde infini qu’ils sont les seuls à voir.Voici quelques mots sur Vette de Fonclare
Je m’appelle Vette de Fonclare, je suis Lorraine, mais je vis en Provence depuis une trentaine d’années car je suis tombée si profondément amoureuse de cette région, après m’y être installée… provisoirement ! que je ne l’ai plus quittée, On se sent tellement bien dans mon village, Lambesc, entre Aix et Salon …
En octobre 2006, je me suis mise à l’Informatique ! La galère pour quelqu’un qui ne savait même pas auparavant ce qu’était une »souris » sur un ordinateur ! Puis l’usage du Traitement de Textes m’a rappelé qu’il y a déjà pas mal de temps, j’ai écrit des livres pour enfants
Il y a eu alors une sorte de déclic et je me suis retrouvée en train d’écrire… des POEMES, pratiquement tous consacrés à la Provence car le sujet est … inépuisable
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