-
Par chezmamielucette le 7 Mai 2019 à 00:00
Sur la commune de Sanxay se trouvent les vestiges d'un ancien vicus, bourg rural gallo-romain, construit au Ier siècle. Le révérend père de la Croix en fit les fouilles partielles à la fin du XIXe siècle, mettant au jour un temple, des thermes romains et un théâtre romain adossé à une colline. 335 monnaies antiques furent découvertes, dont 38 provenant du temple, les 226 pièces identifiées vont du dernier siècle de la République romaine au début du IVe siècle3. Quelques boutiques ont également été découvertes. Ce vicus était un centre rural, qui attirait la population des environs. La partie résidentielle et artisanale du site, identifiée par photographie aérienne, n'a pu être fouillée.
Sanxay est citée dans les textes pour la première fois au Xe siècle. Au XIe siècle, elle était un puissant archiprêtre. Des sarcophages mérovingiens ont été trouvés près de l'église reconstruite au XVIe siècle sur des fondations datant des XIIe et XIIIe siècles.
La guerre de Cent Ans frappa le bourg, qui connut, un siècle plus tard, une prospérité certaine comme le prouvent les sculptures ornant encore les portes et les fenêtres des maisons de Sanxay. Les guerres de Religion mirent un terme à cette période de prospérité.
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, Sanxay connut de nouveau un développement économique important.
19 commentaires -
Par chezmamielucette le 6 Mai 2019 à 00:00
"Né à Rostov sur le Don le 24 Décembre 1971, issu d’une famille d’ingénieurs dans la fabrication d’ameublement, Dimitri, très tôt, évolue dans le domaine du design et de la technique graphique. Diplômé d’un baccalauréat scientifique, il se spécialise de 1984 à 1989, dans l’étude des langages de programmation informatique à vue d’application scientifique"
Dimitri Sinyavsky est un jeune paysagiste Russe qui peint depuis 2008. Au fur et à mesure de la conversation qui s’installe avec lui, il nous révèle l’invraisemblable : il a commencé par l’abstrait! De l’abstrait au paysage…voilà un parcours autant singulier qu’à contre -courant. Car, en règle générale, c’est le contraire qui se produit. Quoique...! Si par «abstraction »nous entendons des plages de couleurs éclaboussant le blanc de la toile, force est de constater que tout cela n’apparaît nullement dans les œuvres de l’artiste.
Si, au contraire, nous entendons par « abstraction » l’introspection proustienne par rapport au temps, à l’intérieur de l’âme humaine, alors peut-être que l’œuvre de Dimitri Sinyavsky demeure parfaitement « abstraite » (du moins, dans l’esprit), malgré la présence de la nature, à la fois foisonnante et majestueuse, voilée, néanmoins sous un fond de solitude.
La prise de conscience du temps qui passe. L’existence du temps en tant qu’expression d’un sentiment qui nous définit. Voilà, sans doute, une définition supplémentaire à cette « marque déposée » au début du 20 ème siècle par une critique avide de sensationnalisme, sans pour autant entrevoir la confusion que cela allait engendrer dans les esprits.
Absence de figure humaine ou de tout élément identifiable par notre vocabulaire le plus courant, serait synonyme d’ « abstrait ». Or, à la vue de l’œuvre de , au demeurant, parfaitement «classique » dans sa forme, nous sommes intrigués par cette répétition de la présence de la nature, conçue comme un leitmotiv, pour souligner la nostalgie d’un « âge d’or», où elle n’était pas encore asservie par l’Homme.
Nature et solitude de la nature sont les fondements de son discours, à la fois philosophique et pictural. Balançant entre l’Ecole Russe et l’Impressionnisme français, il y a dans son trait autant de SAVRASOV ou de SHISHKINE que de PISSARRO.Tout un héritage remontant à la fin du 19 ème siècle dont nous retrouvons les traces en chacune de ses œuvres. Même lumière, même luminosité et amour pour les grands espaces empreints du mysticisme de la nature, concernant l’Ecole Russe
Même disposition du cadrage à l’intérieur duquel se déroule la scène, comme dans l’Impressionnisme français, concrétisé par des successions à peine perceptibles des plans ainsi que des points de fuite, permettant au regard de prolonger l’espace.
17 commentaires -
Par chezmamielucette le 5 Mai 2019 à 00:00
Les difficultés financières contraignirent Louis XVI à convoquer les états généraux le 8 août 1788 pour le 1er mai 1789.
Le 27 décembre, le roi accorda au tiers état une représentation double de celle de chacun des deux ordres privilégiés. La composition du corps électoral du clergé fut modifiée : tous les curés avaient désormais le droit de vote et détenaient la majorité absolue au sein de l'ordre. Les nobles ayant une fonction dans l'armée dominaient la noblesse ; on constatait aussi une augmentation de la représentation de la petite noblesse d'épée au détriment de la grande noblesse. En ce qui concerne le tiers état, près de la moitié de ses députés étaient des hommes de loi, l'autre moitié revenant aux professions de l'agriculture, du commerce et de l'industrie. Il n'y avait qu'un seul paysan.
Parmi les hommes qui prirent le plus d'influence se trouvaient : Maury, l'abbé Grégoire, Champion de Cicé, Talleyrand pour le clergé ;
La Fayette, Clermont-Tonnerre, d'Aiguillon, La Rochefoucauld-Liancourt pour la noblesse ;
Bailly, Malouet, Mounier, Barnave, Robespierre pour le tiers état,
ainsi que des hommes rejetés par leurs ordres respectifs, l'abbé Sieyes et Mirabeau.
Les états qui s'ouvrirent le 5 mai 1789 à Versailles rassemblèrent 1 139 députés (291 pour le clergé, 270 pour la noblesse, 578 pour le tiers)
porteurs des cahiers de doléances qui réclamaient un État « régénéré » par une Constitution instaurant la souveraineté nationale et garantissant la liberté individuelle, l'égalité des droits et des devoirs des citoyens.
Devant le refus des ordres privilégiés de procéder en commun à la vérification des pouvoirs des députés, le tiers état procéda seul à cette dernière, puis considérant qu'il représentait 96 % de la nation se proclama Assemblée nationale (17 juin)
avec droit de consentir l'impôt, et prononça le serment du Jeu de paume (20 juin).
Rejoint par des députés du clergé et de la noblesse, il obligea le roi à accepter une délibération commune des trois ordres au sein de leur Assemblée qui se proclama constituante le 9 juillet.
Les états généraux avaient dès lors cessé d'exister et, avec eux, la monarchie absolue
17 commentaires -
Par chezmamielucette le 4 Mai 2019 à 00:00
Ingrédients :
- Un ananas entier
- Des fraises
- Pommes
- Poires
- Oranges (les suprêmes)
- Kiwis
- Bananes
- Le jus d'une citron
Préparation :
Eplucher et couper en petits dés tous les fruits que vous aurez choixi en gardant quelques fraises entières pour la déco.
Couper l'ananas en 2 et retirer la chair (n'oublier pas d'enlever le centre que l'on appelle 'baton' )
Débiter sa chair également en dés.
Bien mélanger l'ensemble, ajouter un jus de citron.
14 commentaires -
Par chezmamielucette le 3 Mai 2019 à 00:00
Les plantes du genre Gelsemium appartiennent à la famille des Gelsémiacées qui regroupe une dizaine d’espèces botaniques et quelques rares hybrides. Certaines d’entre elles poussent spontanément dans le sud des États-Unis, en Amérique du Sud et en Asie du Sud-Est.
Les gelsémiums sont le plus souvent volubiles à feuilles persistantes ou semi-persistantes. Les feuilles de 3 à 5 cm, lancéolées, sont d’un vert profond. Les longues tiges s’enroulant autour d’un support, la plante peut être cultivée sur un treillage, mais elle peut aussi l’être en suspension ou en couvre-sol.
Les fleurs sont jaunes et en forme d’entonnoir.
Les fruits sont des capsules sans intérêt ornemental particulier.
Gelsemium sempervirens, ou jasmin de Caroline, est l’emblème de la Caroline du Sud aux États-Unis,
où il croît en abondance en lisière de forêt et dans les clairières. C’est une des espèces les plus courantes. Les fleurs en entonnoir à 5 pétales sont jaunes et légèrement parfumées.
Cette plante, gélive en Europe, peut être cultivée en véranda. sempervirens 'Margarita' est une variété plus florifère et un peu plus résistante au gel que l’espèce type (-4 °C). Elle se cultive de la même manière.
Gelsemium rankinii, ou jasmin des marais, pousse en sols plus humides. Elle possède des fleurs d’un jaune encore plus vif que l’espèce sempervirens. Sa floraison dure aussi plus longtemps.
Gelsemium 'Double Shot' est un hybride obtenu en croisant sempervirens et rankinii. Sa floraison est à la fois abondante et de longue durée.
Gelsemium elegans, originaire d’Asie, forme de grandes lianes. Ses fleurs jaunes sont regroupées à l’extrémité des tiges.
Les gelsémiums sont des plantes toxiques. Cependant, la plante est utilisée en homéopathie, notamment contre la grippe. Des recherches récentes ont montré l’intérêt médicinal des extraits de gelsémium dans la lutte contre certains cancers
19 commentaires -
Par chezmamielucette le 2 Mai 2019 à 00:00
Elément incontournable du patrimoine naturel bessard, le lac Pavin est le représentant emblématique du plus jeune système volcanique de France métropolitaine. Exceptionnel par son jeune âge et par sa forme, le volcanisme du territoire bessard l'est aussi pour la richesse biologique qu'il a généré notamment sur le site du Creux de Soucy. Consciente de l'unicité de cet héritage, la commune de Besse et Saint-Anastaise a développé depuis plusieurs années une politique active de protection et de valorisation de ces différents sites.
Né il y a 6900 ans de la rencontre explosive entre une montée de lave et la nappe phréatique, ce lac est le plus jeune volcan de France métropolitaine. L’explosion a été la plus violente de la Chaîne des Puys puisque ces projections ont été retrouvées à plusieurs dizaines de kilomètres (jusqu’à Perrier, à côté d’Issoire) formant des strates de 3 à 5 mètres de hauteur.
Le cratère s’est par la suite rempli d’eau pour former un maar mesurant 750 mètres de diamètre pour 92 mètres de profondeur.
Henri Lecoq a introduit en 1859 l’omble chevalier, la truite, le saumon et l’écrevisse qui cohabitent avec le zooplancton à la surface du lac et sur 60 mètres de profondeur. Au-delà, les eaux sont dépourvues d’oxygène. Plus de 10 millions de bactéries sont présentes par millilitre d’eau (densité 10 fois supérieure à celle des lacs standards).
Les eaux de surface et les eaux de profondeur ne se mélangent pas, ce qui est caractéristique des lacs dits «méromictiques». En cas de renversement des eaux (mouvements de terrain, secousses sismiques), le lac pourrait dégager des gazs toxiques (à l'image de ce qu'il semble s'être passé lors de la catastrophe du Lac Nyos en 1986, au Cameroun). Ces profondeurs sont donc surveillées de près par des scientifiques qui s’assurent que le niveau de gaz ne devienne pas critique.
Légendes
Dès le XVIe siècle, le Lac Pavin est décrit comme effrayant. Son nom proviendrait du latin pavens, signifiant «épouvantable». Rempli de mystères, le Pavin est donc l’objet de nombreuses légendes.
Entre le XVIIe et le XVIIIe siècle, il est décrit comme un lac sans fond, dépourvu de poissons, déserté par les hommes. Une simple pierre lancée au milieu de ses eaux déclencherait des éclairs, le tonnerre, la foudre et un immense geyser.
Et si vous faisiez le tour du lac
16 commentaires -
-
Par chezmamielucette le 30 Avril 2019 à 00:10
Ceci est la première vidéo que je fait avec Kisoa...
Elle ne comporte que quelques photos,
je vais essayer d'en refaire d 'autre ....
15 commentaires -
Par chezmamielucette le 30 Avril 2019 à 00:00
AUX CONFINS DE TROIS PROVINCES… UN LIEU UNIQUE
L’Abbaye Royale de Fontevraud, située aux confins des trois provinces du Poitou, de l’Anjou et de la Touraine, est l’une des plus vastes cités monastiques héritées du Moyen Âge. Classée Monument Historique dès 1840, elle est, depuis 2000, inscrite au Patrimoine Mondial de l’Unesco avec l’ensemble du Val de Loire. Dans une vallée verdoyante à quelques kilomètres de la Loire, proche de Saumur, Fontevraud est une étape incontournable du tourisme ligérien. Une étape, mais aussi une destination… Pour un lieu par essence unique !
UNE « FONDATION BIEN SINGULIÈRE »
QUATRE PRIEURÉS DIRIGÉS PAR UNE FEMME
Dès sa création, il y aura bientôt un millénaire par un moine excentrique, l’Abbaye est une « fondation bien singulière ». Un lieu de mixité sociale mais aussi… sexuelle ! C’est une abbesse qui dirige l’Abbaye Royale, qui abrite femmes et hommes répartis entre les quatre prieurés : Sainte-Marie pour les « contemplatives », Sainte-Marie-Madeleine pour les sœurs converses, Saint-Jean de l’Habit pour les moines et Saint-Lazare pour les sœurs qui soignent les lépreux.
D’UNE ABBAYE CHÉRIE DES ROIS
À UNE PRISON DES PLUS REDOUTÉES
Les 13 hectares sur lesquels s’étendent les différents bâtiments, aujourd’hui lieux de vie frétillants (artistes, visiteurs et congressistes s’y croisent), témoignent de l’importance d’une Abbaye qui fût directement rattachée à la royauté. Les gisants d’Aliénor d’Aquitaine, de son mari Henri II Plantagenêt et de leur fils Richard Cœur de Lion, exposés dans l'église abbatiale, rappellent ce glorieux passé.
Marcher le long du cloître, visiter la salle capitulaire
ou les cuisines de l’Abbaye Royale, c’est aussi comprendre ce qu’était le quotidien des religieuses qui l’ont habitée.
C’est enfin, imaginer que ces lieux ont laissé place, au 19 ème siècle, à l’une des plus dures prisons de France
Après cet article vous pouvez regarder la première vudéo que j'ai faite avec Kisoa... Dites-moi ce que vous en pensez.. Merci
14 commentaires -
Par chezmamielucette le 29 Avril 2019 à 00:00
Claire Basler est née en 1960 à Vincennes... de 1975 à 1976 elle fréquente l'Ecole Alsacienne à Paris, ensuite elle passe une année à l'atelier Delarue et en 1978 elle entre à l'Ecole Nationale des Beaux Arts à Paris
Aussi loin que remonte son souvenir, Claire Basler n’a jamais posé ses crayons. Elle a toujours voulu, sans forcément le formuler clairement, « être peintre », ce qui, en soi, est un pari osé à l’âge où l’on se cherche. Renoncer aux Beaux-Arts après quelques mois, pour dire non au totalitarisme de l’art conceptuel qui seul a droit de cité dans les années 80, peut sembler un acte fou.
Ou simplement, l’expression de la liberté, de sa liberté. « Peindre la nature » ne peut se concevoir dans le carcan intellectuel de cette époque qui interdit de peindre « hors du moule », mais c’est pour Claire une question de survie pour ne pas être « abîmée » !
Mais Claire a toujours un projet d’avance et suit son instinct. Et de lieu en lieu, elle se « pose » au Château de Beauvoir à Échassières dans l’Allier. Le défi est immense. Tout est à créer. Mais le lieu est magique et Claire le rend inoubliable : une parenthèse enchantée, un instant volé au quotidien.
Vous déambulez dans le château et les communs et vous êtes dans un décor de film : la Belle et la Bête, Peau d’Âne… Les murs sont peints, les bouquets surdimensionnés se mélangent aux toiles qui tapissent les murs.
De courtes nuits, une vision claire du projet à mener, un geste vif et par dessus tout de la volonté alliée à l’énergie naturelle et de l’émerveillement : « Je n’en suis jamais revenue d’être peintre et, pour moi, c’est une fête tous les jours et pour toute la vie ».
Un conseil : ne ratez rien de son actualité. Elle partage avec ses visiteurs ce que la nature lui a offert : la force et la joie, l’émotion et la douceur. Poussez jusqu’à Échassières à l’occasion de ses portes ouvertes, vous ne le regretterez pas.
20 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique