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Par chezmamielucette le 12 Mars 2011 à 00:00
Étienne Pierre Théodore Rousseau (Peintre français, fondateur de l'école de Barbizon), plus connu sous le nom de Théodore Rousseau, né le 15 avril 1812 à Paris, mort le 22 décembre 1867 à Barbizon.
Après avoir réussi à exposer au Salon de Paris de 1831 à 1835, il essuya un refus pour le salon de 1836, ce qui le conduisit à partir s'installer à la lisière de la forêt de Fontainebleau, fondant ainsi l'école de Barbizon, où viendront le rejoindre notamment Jean-Baptiste Camille Corot, Jean-François Millet, Honoré Daumier, Jules Dupré, etc.
Théodore Rousseau fut un artiste à la fois admiré et méprisé en son temps. Il possède à la fois un caractère réaliste par sa volonté de peindre la nature telle qu'elle se présente à lui et romantique parce qu'il vise à fusionner avec la nature.
Théodore Rousseau est ainsi l'un des premiers paysagistes à représenter la lumière tombant à la verticale. Perpétuel insatisfait, il multipliera les expériences picturales et retouchera ses œuvres non sans les détériorer.
L'utilisation du bitume, qui apparaît dés 1839 dans la "descente de vache", est l'une des causes à l'origine de la détérioration de nombreuses toiles de Rousseau. Selon son biographe, Alfred Sensier, ce serait sur les conseils de Scheffer, qu'il employa ce mélange d'huiles grasses et de couleurs bitumeuses qui eurent des conséquences désastreuses sur sa peinture.
La reconnaissance officielle de Rousseau vint le 1er avril 1848, lorsque Jean Ron et Charles Blanc se rendirent, en un geste symbolique, dans l'atelier de Dupré et de Rousseau pour leur commander deux œuvres. Théodore Rousseau exécuta Lisière en forêt de Fontainebleau, soleil couchant (Louvre), une œuvre plutôt classique et quelque peu théâtrale dans sa composition.Il est le peintre exceptionnel de la lumière, et ses éclairages des futaies, à chaque heure du jour, ouvrent la voie aux impressionnistes qui n'allaient pas tarder à succéder aux paysagistes barbizonnais.
Très imprégné par une vie simple dans laquelle il côtoie par exemple de nombreux paysans et travailleurs de la forêt, son œuvre est caractéristique d'un courant réaliste qui sera la marque principale de l'école de Barbizon. Il est parfois considéré, avec certains de ses amis, comme un précurseur de l'impressionnisme.
La reconnaissance officielle de Rousseau vint le 1er avril 1848, lorsque Jean Ron et Charles Blanc se rendirent, en un geste symbolique, dans l'atelier de Dupré et de Rousseau pour leur commander deux œuvres. Théodore Rousseau exécuta Lisière en forêt de Fontainebleau, soleil couchant (Louvre), une œuvre plutôt classique et quelque peu théâtrale dans sa composition.
Il est le peintre exceptionnel de la lumière, et ses éclairages des futaies, à chaque heure du jour, ouvrent la voie aux impressionnistes qui n'allaient pas tarder à succéder aux paysagistes barbizonnais.
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Par chezmamielucette le 11 Mars 2011 à 00:00
Constant Troyon, né le 28 août 1810 à Sèvres (Seine-et-Oise) et mort le 21 février 1865 à Paris, est un peintre français.
Il est le fils de Jean-Marie-Dominique Troyon, peintre d'ornement et doreur à la Manufacture de Sèvres- et de son épouse Jeanne Pracht, ouvrière plumassière.
Après avoir étudié les bases avec Denis-Desiré Riocreux, conservateur du musée de Sèvres, et Camille Roqueplan, il rencontre en 1830 le peintre Paul Huet avec qui il travaille. En 1846-1847, il découvre les paysagistes de la peinture hollandaise tels que Paulus Potter et Aelbert Cuyp. Troyon met alors en avant les animaux dans ses tableaux.
Il est d'un talent réaliste convaincu. Comme ses amis de l'école de Barbizon, il ne connaît sa consécration qu'au Salon de 1855. Théophile Gautier vanta son style large et ample.
En 1863, il entreprend un voyage à travers le Berry, le Limousin (École de Crozant) et la Bretagne avec les peintres Jules Dupré et Louis Cabat. Il peint essentiellement des paysages et des animaux.
. Atteint par la folie, il peint, durant ses derniers mois, des vaches dans des arbres. Il est inhumé au Cimetière de Montmartre.
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Par chezmamielucette le 10 Mars 2011 à 00:00
Jules DUPRÉ..1811-1889
Célèbre peintre paysagiste du XIXème siècle, fondateur de l’Ecole du paysage français moderne, Jules Dupré est issu d’une vieille famille de l’Isle-Adam. Il voit le jour à Nantes le 5 avril 1811 dans la famille de sa mère. En 1815, son père, François Dupré, propriétaire de manufactures de faïence à Creil et à Saint-Yrieix-la-Perche, dans le canton de Limoges, ouvre une nouvelle fabrique de porcelaine à Parmain.Dès l’âge de 15 ans, Jules décore des assiettes en s’inspirant de la flore de la région. François Dupré, appelé à la direction d’une manufacture de porcelaine à Limoges, amène avec lui sa famille. Là, Jules apprend au contact de son père toutes les techniques de fabrication de la porcelaine et de décor des assiettes.
Mais il est attiré par la peinture d’après nature. Il qu’il s’inscrit à l’école des Beaux-Arts de Paris. Pour compléter sa formation, il prend des cours dans l’atelier de Jean-Michel Diéboldt dont l’œuvre se situe entre David, Géricault et Delacroix. Jules Dupré se lie à l’école de Barbizon : Cabat, Paul Huet, Troyon, Flers, Théodore Rousseau avec lequel il effectue de nombreux voyages en France à la recherche de paysages champêtres. A 20 ans il est retenu au Salon. En 1831, il expose « une Vue de l’Isle-Adam » et « une Cour de ferme ». Il rencontre lord Graves, qui lui fait découvrir les paysages de l’Angleterre. En 1833, les bords de l’Oise et la vallée de Montmorency l’inspirent.
En 1835, le Salon le consacre. En 1841, il s’installe avec Rousseau à Montsoult. Possédant un peu d’argent, en octobre 1845, il loue à l’Isle-Adam un atelier en face de l’église, à l’angle de la Grande Rue. En 1847, il reçoit la Légion d’honneur, ce qui entraîne une brouille avec son ami Rousseau. En 1860, il épouse à Champagne-sur-Oise Stéphanie-Augustine Moreau, fille d’un architecte.
En 1870, Jules Dupré est promu officier de la Légion d’honneur. Deux ans plus tard, il achète à l’Isle-Adam, à proximité de la place du Pâtis, une maison assez grande pour recevoir ses amis : Corot, Daubigny, Rousseau, Boulard, Geoffroy-Dechaume, Daumier. Il y fait aménager un grand atelier dans les combles, d’où il a une vue imprenable sur l’Oise.
L’Exposition universelle de 1889 consacre l’œuvre de Jules Dupré.
Atteint de la maladie de la « pierre », il doit être opéré; il ne se remet pas de cette intervention et meurt à l’Isle-Adam le 6 octobre 1889 où il sera inhumé.
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Par chezmamielucette le 9 Mars 2011 à 00:00
Caspar David Friedrich, né le 5 septembre 1774 à Greifswald en Poméranie suédoise et mort le 7 mai 1840 à Dresde, est le chef de file de la peinture romantique allemande du XIXe siècle.
Caspar David est né en 1774, son enfance est marquée par la mort de ses proches qui, entre 1781 et 1791, décèdent un par un : à six ans, en 1781, il perd sa mère et sa sœur Elisabeth. En 1787, c'est son frère Christoph qui se noie dans la Mer Baltique (en faisant du patinage), et, en 1791, sa sœur Maria. Cela va avoir une influence sur l'un des deux thèmes de sa peinture, la mort, l'autre étant la nature et le respect de celle-ci.
Il étudie à l'Académie des Beaux-Arts de Copenhague de 1794 à 1798, suite à quoi il s'installe à Dresde, en Saxe. Après quelques portraits, Friedrich s'oriente vers la carrière de paysagiste, et travaille sur des paysages de la Baltique, notamment l'île de Rügen.
Cependant, même si sa méthode de travail se fonde sur l'observation attentive de la nature, Friedrich, influencé par sa foi et la philosophie romantique, cherche rapidement à donner une dimension spirituelle à ses tableaux.
Sa première grande peinture est le fruit d'une commande passée par le comte de Thun-Hohenstein qui cherche à orner un autel : Le Retable de Tetschen (1808). Par sa conception radicalement nouvelle qui place le paysage au centre d'un sujet religieux, Friedrich déclenche une polémique sur l'utilisation allégorique et mystique du paysage.
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Par chezmamielucette le 8 Mars 2011 à 00:00
Johann Heinrich Füssli, né dans une famille zurichoise (Suisse), est le deuxième des dix-huit enfants que ses parents ont eus. Son père, Johann Caspar Füssli, peintre de portraits et de paysages destinait Füssli à la prêtrise, et il l'envoie donc à l'université de Zurich, où il reçoit une excellente éducation classique. Un de ses camarades de classe, Johann Kaspar Lavater, poète et physiognomoniste, est devenu l'un de ses proches amis.
Après être entré dans les ordres en 1761, Füssli est forcé de quitter la Suisse pour avoir aidé Lavater à dénoncer un magistrat dont la puissante famille cherchait à se venger. Il traverse l'Allemagne puis, en 1765, visite pour la première fois l'Angleterre, où il vit pendant un temps grâce à l'écriture. Par la suite, il devient un proche de Joshua Reynolds à qui il montre ses dessins. Suivant les conseils de Reynolds, il se consacre complètement à l'art. Dans les années 1770, il fait un pèlerinage artistique en Italie où il est reste jusqu'en 1778, changeant son nom de « Füssli » en « Fuseli », car cela sonnait plus italien.
Au début de l'année 1779, il revient en Grande-Bretagne, en passant par Zurich. Il obtient alors une commande venant du conseiller municipal Boydell, qui organisait à cette période sa célèbre galerie Shakespeare. Füssli peint un certain nombre d'œuvres pour Boydell, et certaines sont publiée dans une édition anglaise du travail de Lavater sur la physiognomie. Parallèlement, il aide le poète William Cowper en préparant une traduction d'Homère.
En 1799, Füssli expose une série de 47 peintures sur des sujets inspirés des travaux du poète John Milton, et il ouvre une « galerie Milton » sur le modèle de la « galerie de Shakespeare » de Boydell, mais l'exposition est un échec commercial et ferme en 1800.
C'est également en 1799 que Füssli est nommé professeur de peinture à la Royal Academy. Quatre ans après il est nommé conservateur à l'académie et il démissionne de son professorat. Toutefois, en 1810, il reprend son poste de professeur qu'il conservera jusqu'à sa mort. Le sculpteur italien Antonio Canova, lors d'une visite en Angleterre, s'intéresse aux travaux de Füssli, et de retour à Rome en 1817, le fait élire membre de l'académie Saint-Luc.
Après une vie sans problèmes de santé, Füssli meurt à Putney, un quartier de la banlieue de Londres, à l'âge avancé de 84 ans. Il est enterré dans la crypte de Cathédrale Saint-Paul de Londres. Il était relativement riche lors de son décès.
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Par chezmamielucette le 7 Mars 2011 à 00:00
Ignace Henri Jean Théodore Fantin-Latour, né à Grenoble le 14 janvier 1836 et mort à Buré le 25 août 1904, est un peintre réaliste et intimiste, et lithographe français
Il étudie avec son père Jean-Théodore Fantin-Latour 1805 1872, puis avec Horace Lecoq de Boisbaudran à la Petite École de dessin de Paris. Il entre à l'École des beaux-arts en 1854 et participe à l'éphémère expérience de Gustave Courbet en 1859. Il épouse la peintre Victoria Dubourg en 1876. Il passe ensuite ses étés dans la résidence de la famille de sa femme à Buré en Basse-Normandie.Membre du groupe dit « de 1863 », puis du Cénacle des Batignolles d'où surgira l'Impressionnisme, il est un peu, remarquait Gustave Kahn, le chaînon qui unit les peintres d'aujourd'hui à la peinture romantique. Fantin rénove le portrait collectif avec de grands tableaux-manifestes : Hommage à Delacroix, 1864; Le Toast, hommage aux peintres réalistes 1865, fragment à la Freer Callery, Washington; L'Atelier des Batignolles, hommage à Manet; Un coin de Table, hommage aux jeunes poètes parnassiens, 1872, dont Verlaine et Rimbaud ; Autour du Piano, hommage aux musiciens et musicologues 1885
Ses natures mortes, fleurs ou fruits, ont souvent trouvé acquéreur. C'est Whistler qui a attiré en Angleterre l'attention sur Fantin, à une époque où la peinture impressionniste française était peu appréciée dans ce pays. Il l'a ainsi mis en relation avec son beau-frère Françis Seymour Haden et avec le graveur Edwin Edwards.
Passionné de musique Berlioz, Schumann, Wagner, Fantin cherche à la transcrire par des peintures fluides exécutées en longues touches, Trois filles du Rhin1876, et lui consacre la plupart de ses lithographies. Ses portraits de sa femme Victoria Dubourg, ou de ses amis, Manet, Verlaine, ont un réalisme harmonieux et incisif.
Il est enterré au Cimetière du Montparnasse.
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Par chezmamielucette le 6 Mars 2011 à 00:00
Artiste qui est à coup sûr l'un des principaux protagonistes du renouveau général de la peinture de paysage qui marque en France la seconde moitié du xviiie siècle.
Hubert Robert se forma au cours d'un long séjour en Italie (1754-1765).
Elève du célèbre peintre d'architectures Pannini, Hubert Robert passa onze ans à Rome. Son morceau de réception qui regroupe artificiellement des monuments célèbres de la Rome antique et baroque lui valut un énorme succès au Salon de 1767, bien que Diderot, enthousiaste, préférât d'autres envois du même artiste.
L'intérêt pour la peinture de Claude Lorrain, qui se manifestait déjà chez un Joseph Vernet et qu'encourageait volontiers Natoire, (directeur de l'Académie de France à Rome), l'influence de Pannini, alors très en vogue et lié avec le milieu de l'Académie de France, purent décider de sa vocation.
. Sa production, qui combine les études d'après nature et les paysages de caprice, offre alors bien des possibilités de confusion avec celle de Fragonard, dont Robert était l'ami
Hubert Robert fut nommé dessinateur des jardins du roi en 1778 et garde des tableaux du Muséum royal en 1784.
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Par chezmamielucette le 5 Mars 2011 à 00:00
Jean-Léon Gérôme, né à Vesoul en Haute-Saône le 11 mai 1824 et mort à Paris le 10 janvier 1904, était un peintre et sculpteur français membre de l'Institut (fauteuil 3). Jean-Léon Gérôme, l'un des peintres les plus célèbres de son temps, fut, tout au long de sa carrière, l'objet de polémiques et de critiques souvent acerbes
Son goût pour l'Antiquité, sa théâtralisation de la peinture d'histoire, son rapport complexe à l'Orient et à la photographie en font un exceptionnel inventeur d'images.
. Collectionné très tôt en Amérique, l'oeuvre de Gérôme s'infiltrera même dans l'imaginaire historique du Nouveau Monde et de son média de prédilection, le cinéma.
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Par chezmamielucette le 2 Mars 2011 à 00:00
L'impérieuse nécessité de peindre s'est peu à peu installée dans ma vie. Alors, je peins, surtout mon quotidien, une scène qui retient mon attention, des couleurs que je repère dans ma journée, des fleurs.. J'affectionne tout particulièrement les personnages et les portraits
Outre mon regard sur ce qui m'entoure, je m'appuie sur mes prédécesseurs : maîtres du 19° siècle, nouvelle figuration contemporaine et aussi de nombreux dailypainters, dont je suis le travail depuis des années.
Le texte est écrit par l'artiste peintre elle-même, j'ai voulu vous montrer ce qu'elle réalise comme peinture
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Par chezmamielucette le 25 Février 2011 à 00:00
Peintre anglaise spécialiste de la Fantasy et des peintures mythiques....
Elle utilise l'acrylique qui lui permet de peindre rapidement et de donner bon nombre d'effets de textures.
Elle s'inspire d'artistes de différents horizons tel Arthur Rackham, Magritte...
Elle nous fait entrer dans ce monde féérique, haut en couleur... c'est tout simplement magique ! Aucune agressivité, que de la beauté. Observez et vous percevrez peut-être les messages que l'artiste cherche à faire passer dans chacune de ses oeuvres...
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