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Délicieuse journée d’un printemps irisé
Par le soleil tout neuf d’un nouveau mois de mai !
C’est la douce saison et la plus agréable
Ici dans le Midi ! Sentiment indéniableD’être privilégié ! Les colombes roucoulent
Sans jamais se lasser, et la brise qui coule
Sur la garrigue en fleurs sent bon le romarin,
Le lilas frais éclos, le jasmin et le thym.Les cloches du muguet sonnent à la volée
Car n’est-on pas ici dans le pays des fées ?
Il me semble d’ailleurs avoir vu la plus belleSe baignant dans l’étang où les crapauds coassent
Tout éperdus d’amour. Leur fade ritournelle
Ricoche sur l’eau bleue que des plis d’argent froissent.
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La falaise prend fin. La plage qui lui succède sert à la fois aux bains et à l'échouage des bateaux de pêche qui se couchent sur le flanc. Entre les touristes peu nombreux et les autochtones, une cohabitation s'établit en toute simplicité.
La saison estivale passée, les pêcheurs reprennent possession de toute l'étendue de la plage pour repeindre ou réparer leurs barques résistantes, trpues, qui mènent une vie dure, sortant par tous les temps et sillonnant l'océan sans relâche. A bord, les hommes rudes qui, dans la tourmente , fraternisent au coude à coude. La plupart d'eux ne savent pas nager, mais tous se targuent d'avoir le pied marin. Le bateau représente l'avoir et le gagne-pain de toute une population besogneuse.
Les marées d'équinoxe découvrent devant la plage une vaste roche dont l'appartenance ne laisse aucun doute, puisqu'on l'a baptisée "rocher de Grancamp".
Les peintres connaissent des bons coins où ils trouvent des motifs d'inspiration sur la côte, les quais de bois, les environs charmants du village. Ils ne tardent pas à s'en enticher et logent à l'hotel de la Croix Blanche dont la salle à manger est tapissée des oeuvres et études qu'ils laissent en guise de paiement lorsqu'ils sont démunis........
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LA MONTAGNE DES BERGERS
Celui qui n’a pas peur que lui manque le pied
Doit grimper tout là-haut, au monde des bergers :
Montagne aux eaux perdues plongeant au fond des gouffres,
Non loin d’un enfer noir à l’âcre odeur de soufre.C’est un royaume nu où par d’étroits sentiers
Ils mènent leurs troupeaux en ces lieux oubliés
Du bruit vain des Humains entassés tout en bas ;
Un univers pelé et loin de tout fracas,Hormis l’énorme bruit des torrents qui dévalent
En arrachant au roc de leurs ondes brutales
Des pierres aiguisées par le temps et l’hiver.Les bergers sont assis, observant les monts noirs
De leur yeux d’obsidienne et largement ouverts
Sur un monde infini qu’ils sont les seuls à voir.Voici quelques mots sur Vette de Fonclare
Je m’appelle Vette de Fonclare, je suis Lorraine, mais je vis en Provence depuis une trentaine d’années car je suis tombée si profondément amoureuse de cette région, après m’y être installée… provisoirement ! que je ne l’ai plus quittée, On se sent tellement bien dans mon village, Lambesc, entre Aix et Salon …
En octobre 2006, je me suis mise à l’Informatique ! La galère pour quelqu’un qui ne savait même pas auparavant ce qu’était une »souris » sur un ordinateur ! Puis l’usage du Traitement de Textes m’a rappelé qu’il y a déjà pas mal de temps, j’ai écrit des livres pour enfants
Il y a eu alors une sorte de déclic et je me suis retrouvée en train d’écrire… des POEMES, pratiquement tous consacrés à la Provence car le sujet est … inépuisable
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Voici quelques toiles d'un peintre contemporain dont je n'ai pas trouvé de biographie.
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Pebdant les grandes marées, les navires montent à Isigny - un port qui dispose de quais accostables, d'une cale de radoub - et s'échouent sur un fond de sable et de vase. Ils empruntent le chenal alimenté par deux rivières, l'Aure et la Vire qui se jette dans la baie des Veys. Isigny, le port des métairies normandes, est le débouché naturel de toute la production agricole du pays.
L'activité se traduit par un mouvement annuel de 150 à 200 navires qui arrivent chargés de charbons anglais, en bois du Nord et en sels. Le trafic à l'exportation consiste principalement en une énorme quantité de beurre pour une valeur estimée à 1 500 000 francs, mais les pommes, le colza, les salaisons complètent les cargaisons ainsi que la tangue (sable vaseux et coquillier dont l'agriculture est très demandeuse). Le chemin de fer se charge des expéditions de beurre frais et de petits caboteurs viennent du Havre prendre livraison du beurre salé pour les destinations lointaines. Une partie de la production s'écoule par Carentan, par Saint-Vaast-la -Hougue et par Cherbourg avec le beurre du Cotentin.
La prospérité d'Isigny, épicentre du commerce de la vallée de l'Aure, repose sur la renommée de son beurre et sur la réputation de ses chantiers navals. Le marché aux veaux fait régner une vive animation sur la place. L'hotel de ville monumental, la présence d'un tribunal de commerce dans une petite ville de 3 000 habitants confortent sa notoriété......
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Voici quelques tableaux qui sont exposés dans l'Atelier de Marie Laurencin. Claude Dunet peint des fleurs et des paysages. Je n'ai pas trouvé de biographie. C'est un peintre contemporain.
bateaux à marée basse
bouquet moderne
bouquet champêtre Chemin champêtre
Doelan Etang fleuri
Roses
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DES PALAIS COMME DES JOYAUX
On le doit au prince Ferdinand de Saxe-Cobourg-Gotha — régent du royaume —, d’origine allemande et portugais d’adoption suite à son alliance avec la reine Maria II.
En 1839, après avoir racheté les ruines d’un monastère hiéronymite du XVe siècle, ce même souverain confie l’édification de son palais d’été au baron Ludwig von Eschwege. Celui-ci mélange allègrement les styles architecturaux — mauresque, baroque, gothique, Renaissance et manuélin — afin de livrer un bâtiment exubérant et haut en couleurs, mais qui conserve toutefois quelques parties de l’ancien monastère.
La construction, commencée au milieu du XIXe siècle, ne s’achève qu’en 1885, année de la mort du roi.
Après la proclamation de la République, en 1910, l’édifice, devenu propriété de l’Etat, est conservé tel quel et ouvert au public.
On pénètre dans le palais par une porte mauresque menant à une cour intérieure ; dans celle-ci, on ne peut manquer l’arc de triton, décoré de détails néo-manuélins.L’intérieur du palais se divise en différentes pièces, uniques en leur genre. La salle arabe, comme son nom l’indique, présente ainsi des fresques et autres ornements inspirés de l’Orient. La salle de bal mélange, quant à elle, des éléments de décoration orientaux à des vitraux prussiens.
Le cloître et la chapelle affichent, pour leur part, le style manuélin.
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Sur le mur délavé des grappes dégoulinent,
Des fleurs mauves et bleues sentant bon le printemps,
Des ruisseaux cascadant en bouquets : la glycine
Qui couvre le crépi comme en y ruisselant.Ses papillons légers semblent si aériens
Qu’on ne soupçonne pas leur énorme vigueur.
Le soleil les stimule et ils poussent fort bien
Malgré la terre pauvre et peu propice aux fleurs.Le tronc s’accroche dru le long du mur crayeux,
Montant gaillardement jusqu’aux tuiles faîtières ;
Et les stolons costauds grimpent, si vigoureux
Qu’ils ont même arraché notre antique gouttière.Mais l’on a pardonné cette désinvolture
Car ils sont faits de vie qui gicle et qui bouillonne.
La glycine est ainsi, si folle et si brouillonn
Qu’on ne peut qu’oublier qu’elle mange les murs.
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Le premier stand en entrant dans l'expo était celui de notre association où nous faisons de la peinture sur soie, et de la tapisserie au point compté ainsi que divers autres petits objets. Au centre de la table vous reconnaitrez facilement mes deux tapisseries qui n'étaient là qu'en exposition (je ne les vends pas). Maintenant je vous fais faire le tour
déjà deux stands de peinture
un de bijoux
un autre de poteries diverses
deux autres sur des objets faits en tissus
un d'objets divers et l'autre contenant des pierres
un stand sur des objets en bois
et le coin où l'on peut se désaltérer tenu par l'organisatrice de l'expo (c'est la présidente de notre association)
L'ambiance était sympa , il y a eu de nombreux visiteurs mais peu d'acheteurs........
Voici deux peintures sur soie réalisées par la présidente de notre association, à un concours national l'année dernière elle était 14ème sur 70.......
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Le combat naval de la Hougue fit entrer Saint-Vaast dans l'Histoire. Le vice amiral Tourville y mena en 1692 un combat courageux. Mais la coalition des flottes d'Angleterre et de Hollande conféra aux ennemis de la France une supériorité numérique qui se révvélera déterminante. Conscient de l'impérieuse néccessité de fortifier la baie de la Hougue, Vauban confia à l'ingénieur du Roi, Benjamin de Combes, l'édification des tours de Tatihou et de la Hougue. La construction d'un port de guerre fut même envisagée. C'est en fait Cherbourg qui sera aménagé à la fin du WVIIIe siècle.
En 1920, Saint-Vaast perdra son quartier maritime. Les bateaux amarrés au quai de Tourville ne porteront plus sur leur coque des numéros de matricule précédés des initiales "LH", c'est à dire La Hougue, mais de "CH", pour Cherbourg, auquel son quartier maritime est désormais rattaché.
Cette évolution administrative est le reflet de l'évolution des activités liées à la mer. A Saint-Vaast, l'âge s'or de la pêche relève maintenant du passé..... Elle reste néanmoins une cité commerçante et active. Clovis Gosselin y est à la tête d'une épicerie de renom sans pouvoir imaginer encore qu'il va fonder une dynastie........
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