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"Mais je sais que mon Rédempteur est vivant …"
Ne dis rien, ne t'inquiète pas… Le diagnostic médical est une chose et ce que Dieu dit en est une autre ! Prions simplement et laissons-le faire le reste… La fin de toute chose lui appartient ! Telles furent les paroles d'un frère à qui les cardiologues avaient pronostiqué une semaine à vivre suite à un sévère infarctus.
Tant que Dieu n'a pas dit son dernier mot, ne dites pas que c'est fini !Malgré son état critique et son âge avancé, ce frère préféra s'en remettre à Dieu plutôt que de se laisser terrifier par ce diagnostic et il eut bien raison, car Dieu honora sa foi ! Il quitta l'hôpital et vécut encore quelques belles années.
Maladie, problèmes en tous genres, il y a bien des réalités qui sont susceptibles de nous apeurer voire, de nous effrayer lorsqu'elles nous dépassent !
Une chose est certaine : même si vous perdez tous vos repères et que votre cas vous semble désespéré, vous pouvez encore vous appuyer sur Dieu !
Confessez sa parole, ses promesses sur votre vie ! Impressionnez-le par votre foi, votre audace et votre persévérance ! N'est-il pas le Créateur de toute chose ? N'a-t'il pas le pouvoir de changer votre situation ?
Le jour où Job expérimenta la grandeur de Dieu, il s'exclama : "Mon oreille avait entendu parler de toi, mais maintenant mon œil t'a vu".
Tant que Dieu n'a pas dit son dernier mot, ne dites pas que c'est fini !
Une prière pour aujourd'hui
Seigneur, je te remercie de m'interpeler par cette pensée du jour. À présent, je me tourne vers toi et je remets ma situation entre tes mains. Amen.
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DES CITADELLES FORMIDABLES
Le limes est le nom donné par les historiens modernes aux systèmes de fortifications romains établis au long de certaines des frontières de l'empire. Le limes peut comporter deux significations :
Dans le premier cas, le mot peut être considéré comme "frontière" ou "limite", avec comme équivalent la Grande Muraille de Chine ou plus tard la Ligne Maginot. Pour les Romains, ce terme signifie qu'il s'agit d'une barrière pour défendre l'intérieur de l'Empire romain (sens utilisé pour la première fois par Frontin et Tacite au Ier siècle).
Dans le deuxième cas, ce terme peut signifier "chemin" ou "route", c'est-à-dire la voie qui mène vers des territoires nouvellement conquis (ou à conquérir), comme par exemple le limes germanique sous Auguste, qui longe la rivière Lippe. Cette frontière était gardée par plusieurs places d'auxiliaires ou de légionnaires.
Le limes germanique et de Rhétie a été inclus en 1987 dans la liste des sites du patrimoine mondial de l'UNESCO, tout comme le mur d'Hadrien et le mur d'Antonin au Royaume-UniLes barrières peuvent aussi être artificielles, grâce au travail de l'Homme, comme une palissade ou un mur de pierre (le mur d'Hadrien), précédé d'un fossé comme c'est le cas pour le mur d'Hadrien, le mur d'Antonin, le limes Porolissensis (en Dacie) ou le limes de Germanie. Chaque frontière était également suivie en parallèle sur toute sa longueur par une route avec un intervalle régulier des forteresses de légionnaires, des forts, des forts auxiliaires, ainsi que des tours et des zones d'observation.
Les barrières naturelles qui séparaient le monde romain des barbares ou des autres royaumes pouvaient être :
de type fluvial (comme le Rhin, le Danube ou l'Euphrate)
de type montagneux (comme la chaîne des Carpates, ou l'Atlas en Maurétanie)
de type désertique (comme le long de la frontière sud de l'Egypte, ou de la province d'Arabie ou encore de Syrie)Le limes matérialise physiquement la frontière entre l'empire romain et le monde barbare, tel qu'il était entendu par les Romains, à savoir les peuples ne parlant ni grec, ni latin.
Le limes consiste en routes de rocade le long de la frontière, desservant des postes de surveillance plus ou moins importants, et reliées aux villes de garnison. Localement, le limes peut être renforcé par des ouvrages tels que mur et/ou fossé. Il a un but défensif, mais aussi douanier.
Des limes plus ou moins élaborés ont ainsi été établis sur la plupart des frontières de l'Empire. Les plus célèbres sont ceux construits dans le nord de la province de Bretagne (actuelle île de Grande-Bretagne) : les murs d'Hadrien, d'Antonin. Le plus grand était établi le long du Rhin et du Danube, par une succession de tours de guet, de castella (fortins), de places fortes reliées par un réseau très dense de voies romaines. Un limes de ce type, mais moins profond et moins dense, était construit en Afrique du Nord.
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Voici la dernière de mes créations en peinture sur soie. Je suis contente de moi car je maitrise mieux la gutta ce qui me permet de faire des tracés plus réguliers.
Qu'en pensez-vous ?
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Pendant des siècles, Granville vécut au rythme de la grande pêche. C'est le seul port hauturier du Cotentin. En 1914, vingt-quatre trois mats se rendent encore à Terre-Neuve. Armés par des matelots du pays, à la fin de l'hiver, ils partent pour sept mois. Après quatre semaines de mer, une vie routinière, fastidieuse, parfois inhumaine attend les "galériens des brumes". La morue une fois pêchée est décollée, tranchée, énoctée, salée et empilée dans la cale.
Au retour des goélettes ou des bricks, en septembre, les morues sont déchargées sous la surveillance du "compteur". Sur les quais règne une intense activité. Femmes et enfants transportent la morue sur la grève de Hérel où elle sèche grâce au soleil et au vent avant d'être expédiée par chemin de fer dans toute la France.
Granville fut un grand port de pêche huitrière. Sur les quais, femmes, enfants, vieillards triaient les huitres, préparaient les expéditions sous le contrôle des gardes jurés. Les coquilles brisées s'amoncelaient. Elles servaient à remblayer, à amender les terres agricoles ou à construire des maisons. Certains murs de la haute ville en témoignent encore. Si , au début du XIXe siècle, on pouvait pécher les bonnes années jusqu'à 80 millions d'huitres, au début du XXe siècle, les chiffres oscillaient entre 1 et 3 millions.....
L'atelier de réparation navale à cette époque-là.
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Né à Paris en 1948, c’est dès l’adolescence que ce peintre autodidacte s’adonne à la pratique du dessin et de la peinture
Malgré ses prédispositions pour le dessin et la peinture, qu’il considère comme un loisir, il s’oriente vers une carrière professionnelle technique comme dessinateur industriel
C’est depuis 1982 qu’il découvre, à l’aide d’ouvrages spécialisés, les techniques de l’huile, aquarelle et pastel et qu’il consacre de plus en plus de son temps de loisirs à la pratique de son art
En 2001 il cesse son activité professionnelle dans l'industrie et se consacre alors pleinement à son activité artistique
En 2002, afin de parfaire ses connaissances, il participe à un stage « d’expression plastique » à l’école Boule et l'école Duperré à Paris
Outre les paysages, son thème de prédilection, il réalise également des portraits et natures mortes en utilisant de préférence la peinture à l’huile mais aussi l’aquarelle, pastel et fusain
Il participe à plusieurs expositions de groupe dans la région parisienne notamment dans les Yvelines où il obtient quelques distinctions
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Vers 1880, la mode grandissante des bains de mer incite Armand Jullou à acheter à bas prix 40 hectares d'anciennes dunes recouvertes d'herbes appelées ici "mielles". Avec son gendre, larchitecte Paul Dupuy, il crée une société civile pour concrétiser les projets qu'il ambitionne de réaliser sur ces terres désolées situées sur 1300 mètres en bordure de mer entre la mare de Bouillon et le littoral.
Le site est remarquable. Abritée dans une belle baie de sable fin entre la presqu'ile de Granville et la pointe de Carolles, la plage bénéficie d'une douceur remarquable. La vue s'étend jusqu'aux iles Chaussey et aux côtes bretonnes.
L'urbanisme inspiré de celui de Cabourg traduit la volonté des promoteurs de concevoir un ensemble cohérent, moderne et fonctionnel. Trois larges avenues, convergent vers le casino élevé sur le front de mer, sont coupées de voies secondaires concentriques. Les terrains sont plantés de résineux. Hotels et commerces sortent progressivement de terre. Une chapelle, Notre-Dame des Dunes est édifiée.
Discrètes ou imposantes, des villas de styles balnéaires apparaissent. Elles sont l'oeuvre d'architectes locaux ou de renommée nationale.
La toute jeune station ne se développe toutefois pas au rythme espéré. Les difficultés financières contraignent M. Jullou à vendre ses bien. La société est dissoute.
En 1895, il y avait soixante dix propriétaires.
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DES CITADELLES FORMIDABLES.
Les forteresses dressées un peu partout dans le monde rappellent à quel point, depuis la nuit des temps, les hommes ressentent le besoin de se protéger des dangers de l'adversité. Tout à la fois refuges et obstacles dissuasifs, les fortifications forment la cuirasse des communautés et des peuples.
L'architecture militaire a apporté tout au long de l'histoire des réponses de plus en plus sophistiquées à la menace d'agressions. Ainsi les murailles impressionnantes, les donjons, tours, chateaux forts, ville fortes et bastions ont-ils été élevés pour résister tant au temps qu'aux assaillants. Un système défensif gigantesque ferme parfois les frontières en continu pour prévenir des invasions, tels la Grande Muraille de Chnine (6700 kilomètres) et le "limes " romain (5000 kilomètres).
Dans l'Europe féodale, le dispositif fortifié est souvent limité à un fort ou un village, mais il est organisé en réseaux, tout comme au Proche-Orient à l'époque des croisades.
Partout des constructeurs tirent avantage des positions stratégiques offertes par les montagnes ou les cours d'eau et rendent les forteresses inexpugnables jusque dans les carrefours de plaines.
Certaines d'entre elles sont devenues mytiques, comme les chateaux de Transylvanie ou le chateau royal de Kronborg à Elseneur (Danemark), cadre du "Hamlet" de Shakespeare.
D'autres citadelles imprenables occupent une place encore vivante dans les mémoires. Plus proches de notre temps, elles s'élèvent en symbole universel de la libération des opprimés : la citadelle d'Haïti, construite par les premiers Noirs affranchis de l'esclavage pour protéger l'indépendance de leur jeune république.
Ou l'ile pénitentiaire de Robben Island, emblème de la résistance à l'apartheid et du triomphe de l'esprit humain sur l'oppression.
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Voici mon mari en train de fabriquer la maquette d'un voilier,il fabriquait tout lui-même à partir du bois brut, il travaillait à partir de plans. Cette photo a été prise il y a des années,
voici le voilier une fois terminé.
Ce trois mats est : "La Couronne".
Maintenant je vous découvre d'autres créations
une jonque "le Giunca"
encore un 3 mats "La côte d'Emeraude"
Toutes ces maquettes ornent les murs du salon.
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Jusqu'à l'arrivée des "baigneurs", la plage n'est pas un lieu de détente. Seul le varech et le sable intéressent réellement les autochtones qui protègent jalousement leurs prérogatives. Ainsi, un arrêté municipal interdit à toute personne non-propriétaire dans la commune de prélever du sable sur le littoral. En 1913, le maire promulgue un nouveau réglement de police rendu indispensable pour assurer la tranquilité des Saint-Pairais et des estivants, toujours plus nombreux. Une allure modérée est prescrite à tous les véhicules. Elle ne doit pas être supérieure à 10 kilomètres à l'heure dans le bourg et à 3 kilomètres à l'heure dans les passages difficiles.
Les tenues de bain sont réglementées avec précision. La circulation en costume de bain, même recouvert d'un manteau, est interdite sur les voies publiques. Avant de pénéterer dans une cabine de bains, le baigneur doit s'assurer qu'elle est libre et "en avoir obtenu la disposition par le comptable des bains".
La plage n'étant pas divisée en quartiers, il est d'usage que les hommes et les femmes se baignent sans distinction d'endroit. Il est toutefois rappelé l'impérieuse nécessité de prendre une attitude qui ne soit génante ni pour les uns, ni pour les autres. L'article 30 stipule que "les guides chargés de conduire à la mer les baigneurs qui le réclament devront être entièrement vêtu de laine, ils devront porter secours à la moindre alarme, même à ceux qui n'auraient pas demandé leur aide pour se baigner".......
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Du cap Lihou à la pointe du Grouin, immense et plate, la baie du Mont Saint-Michel s'étend sur plus de 500 Kilomètres. Cette baie à nulle autre pareille est celle des grandes marées. Qu'elle relève du piégeage, de la capture ou de la cueillette, la pêche à pied sur l'estran y joue un rôle économique considérable. Menant une vie rude et pauvre, des générations de famille de pécheurs marquent les villages villages des bords de grèves.
Le ramassage des coques est généralement l'affaire des femmes, épouses de pêcheurs ou paysannes.
Pratiqué toute l'année par tous les temps, ce travail est pénible, dangereux mais lucratif.
La mère Moïse, la mère Léone, la Chatoune. Toutes ces femmes connaissent bien la baie. Elles sont cependant mortes noyées dans le Couesnon, victimes d'un redoutable brouillard.
Pendant les quelques heures de la marée basse, les coquetières arpentent les grèves, pieds nus. Certaines emportent, l'hiver, des petits fagots de bois pour réchauffer leurs pieds engourdis par le froid et l'humidité. Aussi les surnommait-on les "pieds rouges". Ces femmes robustes et courageuses peuvent ramener sur leurs épaules des "pouchées" de coques d'une centaine de kilos. Celles de Genêts sont particulièrement réputées.
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